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Mark Alizart : « Le climato-scepticisme doit se comprendre comme un fait politique, non comme une opinion » (Coup d’état climatique) S’il y a un seul essai à lire en ce moment, c’est bel et bien celui de Mark Alizart : le vif et puissant Coup d’état climatique qui vient de paraître aux PUF.

Mark Alizart : « Le climato-scepticisme doit se comprendre comme un fait politique, non comme une opinion » (Coup d’état climatique)

C’est de loin la réflexion la plus remarquable et tonique qu’on a pu tenir sur les questions climatiques, et en particulier sur la question de l’usage politique du réchauffement climatique. Le confinement ne nous soude pas, il nous divise encore plus. Temps de lecture: 5 min Il y avait plusieurs scénarios concernant cette pandémie.

Le confinement ne nous soude pas, il nous divise encore plus

Le coronavirus révèle l’extrême fragilité de la mondialisation néolibérale. Jean Gadrey, économiste, professeur honoraire à l’Université Lille I, est l’auteur d’Adieu à la croissance — bien vivre dans un monde solidaire (Les Petits matins, 2015).

Le coronavirus révèle l’extrême fragilité de la mondialisation néolibérale

Si l’on en croit les éditorialistes économiques qui tiennent le haut du pavé médiatique, le grand péril lié à la diffusion potentiellement mondiale du coronavirus n’est pas de type sanitaire comme le pensent les personnes ordinaires qui n’ont pas été formées ni déformées par l’économie. Les malades, les morts par milliers, certes c’est fâcheux. Mais il y a bien pire : la croissance mondiale est terriblement affectée, voire infectée. L’économie tousse et le phénomène devient, lui aussi, viral. D’abord, la croissance chinoise est en train de plonger. Le virus de la récession mondiale menace désormais, par une contamination qu’on ne peut freiner en se lavant les mains, tous les pays dits industrialisés, puis probablement d’autres. Les Echos, le 10 mars 2020.

Emprunter cette voie est pourtant déconseillé. Ce que dit le coronavirus de notre soumission à la surveillance - Médias / Net. Une épidémie est toujours un phénomène politique.

Ce que dit le coronavirus de notre soumission à la surveillance - Médias / Net

Aussi, que dit le COVID-19 de notre régime de pouvoir ? Y aurait-il un point commun entre la gestion de la peste au XVIIe siècle et la quarantaine technologique de 2020 ? Pourquoi l'avenir pétrolier des USA dépend du Venezuela. Dimanche, 10 Février 2019 18:22 Pourquoi l'avenir pétrolier des USA dépend du Venezuela La malédiction du pétrole s'illustre une fois de plus.

Pourquoi l'avenir pétrolier des USA dépend du Venezuela

Cette fois c'est le Venezuela qui en fait les frais. Si pour le grand public, l’image d’un gouvernement incapable et corrompu a été vendue, la partie non visible de l’iceberg révèle un enjeu pétrolier extrême. Actuellement dans les mains de la Chine et de la Russie, les Etats-Unis ont la cruelle nécessité de s’approprier cet or noir. Même si les USA sont devenus les plus grands producteurs pétroliers au monde, la mauvaise qualité de leur pétrole les oblige à incorporer le brut extra lourd du Venezuela pour produire kérosène ou diesel. Les Français n’auraient pas confiance dans leurs élus ? Comme c’est étrange !

Il y aurait, dit-on, un souci de confiance des Français dans leur classe politique.

Les Français n’auraient pas confiance dans leurs élus ? Comme c’est étrange !

Au milieu du mois de janvier, on découvrait même que jamais la défiance du peuple envers ses représentants élus n’avait été aussi forte. Franchement, on se demande pourquoi. Pourquoi diable ce peuple, qui a pour ainsi dire défini ce que la démocratie et la représentation nationale doivent être au point de régulièrement raccourcir certains de ses représentants, s’en vient à se détourner à ce point de ceux qu’il a élus dans ce qu’on peut raisonnablement qualifier d’un élan électorale sans ambiguïté ? C’est vraiment étonnant qu’en définitive, les politiciens trouvent de moins en moins grâce auprès d’un peuple qui persiste pourtant à les placer à des postes importants, à leur donner les clés du pays et à les laisser agir à leur guise, quitte à constater l’ampleur du désastre une fois leur mandat achevé et à terminer, malgré tout, par des applaudissements.

Violences : « Comparer des voitures brûlées avec les ravages du néolibéralisme depuis 40 ans est absurde. Basta ! : Une nouvelle loi anti-casseurs adoptée en vitesse, une profusion de commentaires s’indignant de la violence des manifestations sur les plateaux télés, et même un défilé, celui des « foulards rouges », dont le mot d’ordre est « stop à la violence »… Que vous inspire cette focalisation sur la violence du mouvement des gilets jaunes qui en arrive à son troisième mois de mobilisations ?

François Cusset [1] : La violence est avant tout celle que subissent les gilets jaunes : non seulement de la police, avec 300 blessés graves en trois mois, mais aussi des bons bourgeois et des nouvelles lois liberticides. Le rôle désormais central de l’image permet de réduire un mouvement social à ses exactions, ou à sa défense active, aux dépens de ses autres aspects. Quand le climat fait sa première victime en Bourse.

ECOLOGIE : Trier, manger bio, prendre son vélo... ce n’est pas comme ça qu’on sauvera la planète - Bibliobs - L'Obs. Alors que le gouvernement veut faire inscrire "l'environnement" dans la constitution, "l'Obs" republie le texte du philosophe Slavoj Zizek sur l'écologie. En décembre 2016, des milliers de citadins chinois asphyxiés par le smog ont dû se réfugier à la campagne dans l’espoir d’y trouver une atmosphère plus respirable. Cette «airpocalypse» a affecté 500 millions de personnes. Dans les grandes agglomérations, la vie quotidienne a pris les apparences d’un film post-apocalyptique: les passants équipés de masques à gaz circulaient dans un sinistre brouillard qui recouvrait les rues comme une chape.

Ce contexte a clairement fait apparaître la séparation des classes: avant que le brouillard n’amène à fermer les aéroports, seuls ceux qui avaient les moyens de s’acheter un billet d’avion ont pu quitter les villes. L’airpocalypse n’a cependant pas tardé à faire l’objet d’une normalisation. Défendre le vivant ou défendre la civilisation ? À propos de savoir ce que l’on veut (par Nicolas Casaux)

Le 21 février 2017, le site web Reporterre a publié une tribune qu’Hervé Kempf (le fondateur du site, ancien journaliste du Monde) m’avait proposé d’écrire, qui traitait de la promotion et du développement des énergies soi-disant « renouvelables ».

Défendre le vivant ou défendre la civilisation ? À propos de savoir ce que l’on veut (par Nicolas Casaux)

J’y présentais, en 6 points principaux, et plus ou moins détaillés — en une version largement tronquée, d’environ 5000 signes, ainsi qu’ils l’exigeaient, tandis que la version complète était publiée sur notre site — en quoi leur déploiement pose problème, et ne résout pas la crise écologique qu’il contribue à aggraver. Cyril Dion, fondateur des Colibris, et réalisateur du film documentaire « Demain », était censé me répondre dans une tribune publiée le lendemain. Malheureusement, son texte ne répondait pas au mien, ni aux 6 points que je soulevais — à l’exception d’un seul, loin d’être le plus important. Décevant mais pas étonnant. J’ai demandé un droit de réponse, qui m’a été accordé. “Nous avons lancé le processus de deuil de notre propre espèce„ – Nom de Zeus.

Paul Jorion n’est pas de ceux qui vous redonnent foi en l’avenir.

“Nous avons lancé le processus de deuil de notre propre espèce„ – Nom de Zeus

Dans son dernier ouvrage Le dernier qui s’en va éteint la lumière, l’anthropologue estime qu’il ne reste que deux ou trois générations à l’humanité avant de disparaître. Pour Nom de Zeus, il explique pourquoi la fin est si proche. Entretien pré-apocalypse. Paul Jorion est de ces personnages inclassables. YouTube. Sacrée croissance ! 2014 11 04. Trier, manger bio, prendre son vélo… ce n’est pas comme ça qu’on sauvera la planète - Bibliobs. Tout l'été, «l'Obs» republie le meilleur des articles de l'année sur son site internet.

Trier, manger bio, prendre son vélo… ce n’est pas comme ça qu’on sauvera la planète - Bibliobs

Aujourd'hui, le regard du philosophe Slavoj Zizek sur l'écologie. En décembre 2016, des milliers de citadins chinois asphyxiés par le smog ont dû se réfugier à la campagne dans l’espoir d’y trouver une atmosphère plus respirable. Audition sur le changement climatique de Jean-Marc Jancovici, à l'Assemblée Nationale [CC] [SD] Intervention de Marc Halévy. Stephen Hawking appelle les élites à davantage d'humilité. Le monde ne sera sauvé que par des insoumis ! Accélération, fuite du temps : « Le burn-out menace quasiment tout le monde.

Cet article a initialement été publié dans le numéro 355 de la Revue Projet, intitulé : « Je suis débordé, donc je suis ?

Accélération, fuite du temps : « Le burn-out menace quasiment tout le monde

». Pour découvrir ce numéro et la Revue Projet, rendez-vous ici. Revue Projet : Comment en êtes-vous venu à vous intéresser au thème de l’accélération ? Hartmut Rosa [1] : J’étais d’abord intrigué par le fait que nous soyons si efficaces pour gagner du temps, grâce à la technologie sous toutes ses formes – jusqu’au four à micro-ondes et au sèche-cheveux – sans que nous en ayons pour autant. Gagnant du temps dans tous les domaines – étant plus rapide dans mes déplacements, dans mes communications, dans chacune de mes actions – il m’en manquait toujours ! J’ai consacré mon doctorat au philosophe canadien Charles Taylor qui explique que nous avons des « évaluations fortes » : nous savons ce qui est vraiment important et nous suivons ces évaluations dans nos vies.