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CAPITALISME

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Le capital au xxie siècle. 1Les économistes communiquent entre eux par l’intermédiaire de publications dans les revues académiques et certains d’entre eux livrent au public leur opinion sur de grandes questions d’actualité dans les colonnes de la presse ou dans les médias audiovisuels, sans que d’ailleurs leurs prises de position n’aient toujours de rapport étroit avec leurs domaines d’expertise.

L’ouvrage de Thomas Piketty manifeste une première originalité : il rassemble le résultat de très nombreux travaux académiques entrepris dès 2001 afin de décrire puis d’analyser l’évolution des inégalités et d’en rechercher les principaux déterminants. Mais il ne s’agit pas d’une simple compilation d’articles déjà publiés mais d’un effort pédagogique remarquable en vue de rendre accessible ses principaux résultats et ses propositions de politique économique à un public qui n’a pas nécessairement la maîtrise des techniques de l’économiste professionnel.

Inégalités record dans les pays riches. L'OCDE constate dans un nouveau rapport que les écarts de revenus s'accroissent dangereusement dans les pays développés. La France fait moins pire que les autres, mais la régression est générale. 1% contre 99%. Comme cette image, qui illustre son rapport intitulé "Toujours plus d’inégalité : pourquoi les écarts de revenus se creusent", l'OCDE prend des accents altermondialistes. « Le contrat social commence à se lézarder dans de nombreux pays », s'inquiétait son Secrétaire général Angel Gurría, lundi 5 décembre, lors du lancement à Paris de ce rapport. L'organisation économique avertit : les gouvernements doivent agir sans délai pour combattre les inégalités. La suite de cet article est accessible sur abonnement. Vos abonnements permettent aux Nouvelles News d'exister. Je suis abonné·e,je me connecte Je m'abonne à partir de 1€

La crise, la dette: informations, analyses, etc. Face au chaos capitaliste organisons nous pour l'anarchie 1/5. Le plan de bataille des financiers. «Nous avons sauvé les gens plutôt que les banques» L'ancien ministre de l'Economie argentin Roberto Lavagna, 69 ans, est le principal artisan du redressement de l'Argentine engluée dans une terrible crise économique il y a dix ans.

Lorsqu'il prend ses fonctions, en avril 2002, le peso vient d'être dévalué de 70%, le pays est en cessation de paiement, la dette privée s'élève à plus de 72 milliards d'euros, l'inflation annuelle flirte avec les 125% par an, le chômage explose, les petits épargnants sont ruinés et les troubles sociaux ont déjà fait plus de 30 morts dans le pays. Cet ancien ambassadeur auprès de l'Union européenne décide immédiatement de se passer de « l'aide » du Fonds monétaire international (FMI) et des marchés financiers. Quelques pistes à suivre pour la Grèce. Quelles sont les grandes similitudes entre la crise argentine de 2001-2002 et la crise grecque ? Au plan économique, tout est semblable. Comment avez-vous tiré l'Argentine du chaos ?

Vous avez donc oeuvré contre le FMI et vos principaux créanciers ? Gérard Thomas. La répartition du patrimoine dans le monde. 7 juin 2013 - Moins de 10 % de la population mondiale détient 83 % du patrimoine mondial, alors que 3 % vont à 70 % des habitants. L’Amérique du Nord et l’Europe en possèdent 65 %. Le patrimoine mondial total détenu par les habitants de la planète est estimé à 240 900 milliards de dollars en 2013, selon les données du Crédit Suisse dans son rapport Global Wealth Databook 2013 (en anglais), soit une moyenne de 51 634 dollars par individu.

Ce patrimoine est réparti de façon profondément inéquitable : 83,3 % est détenu par seulement 8,4 % de la population dont le niveau de fortune est supérieur à 100 000 dollars. Les 1 % les plus fortunés contrôleraient pas moins de 46 % du patrimoine mondial total. En revanche, ceux dont la valeur de leur patrimoine est inférieure à 10 000 dollars (68,7 % de la population mondiale) disposent seulement de 3 % de l’ensemble. Une répartition géographique inéquitable Le patrimoine mondial est inégalement réparti selon les régions. Voir le classement complet : ÉCONOMIE • Ces 147 sociétés qui dominent le monde. L’économie mondiale est hyperconcentrée, selon une équipe de chercheurs de Zurich. Leur étude souligne la fragilité d’un système financier contrôlé par un petit groupe de multinationales, liées entre elles par des participations croisées.

La science apeut-être bien confirmé les pires craintes des indignés qui ont manifestécontre le pouvoir financier. L’étude des relations entre 43 000 multinationales a en effet mis en évidence l’existence d’un groupe relativementrestreint de sociétés – pour la plupart des banques – jouissant d’une influencedisproportionnée sur l’économie mondiale. Selon lesspécialistes des systèmes complexes que nous avons interrogés, ces travaux, quifournissent une remarquable tentative d’analyse du pouvoir économique mondial,pourraient servir de base de travail pour définir les moyens de renforcer lastabilité du capitalisme. L’idée qu’unepoignée de banquiers contrôle de vastes secteurs de l’économie mondiale n’estpas nouvelle pour les militants d’Occupy Wall Street. Il faut définanciariser l'économie. LE MONDE | • Mis à jour le | Par André Orléan, directeur de recherche au CNRS et directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) L'économie européenne connaît une crise d'une gravité extrême, sans précédent depuis la crise des années 1930.

Elle touche simultanément la finance, la monnaie et l'emploi. Concevoir des réponses appropriées suppose qu'un juste diagnostic soit porté sur la nature des difficultés que nous traversons. Or le diagnostic lui-même ne fait pas l'unanimité. Si la responsabilité de la sphère financière est le plus souvent mise en avant, elle donne lieu à deux lectures contrastées. Une première interprétation, celle que défend le G20 depuis le sommet de Washington du 15 novembre 2008, met en cause spécifiquement les "dérives" du système financier. Cette première lecture propose autant de réformes qu'il y a de dysfonctionnements dans le but de débarrasser la sphère financière de ses excès. A l'évidence, ces marchés ont montré une forte myopie. Le temps du monde fini. Vers l’après capitalisme. « Le temps du monde fini commence », écrivait Paul Valéry en 1931.

Pourquoi cet appel n’a-t-il pas été entendu? Comment faire de la conscience de cette finitude un commencement? Près d’un siècle s’est écoulé et la globalisation économique a accéléré la clôture du monde et celle de l’imagination. Les vainqueurs laissent une Terre épuisée et un monde commun miné par les inégalités, le déracinement et la violence. S’inscrire dans le temps du monde fini, c’est s’échapper de l’enclos et écouter les voix, souvent celles des vaincus, qui, au nord et au sud, expriment plus que leur défaite ; elles disent que la Terre et ses éléments sont un patrimoine commun vital et inaliénable ; elles opposent le « bien-vivre » au « toujours plus », les mondes vécus aux abstractions expertes ; elles luttent pour conserver les biens communs qui les protègent et les enracinent, réinventent la démocratie et l’aspiration à l’universel.