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Trouble obsessionnel compulsif (TOC)

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Attention, POC ! Ou les maniaques du contrôle… Hervé, la quarantaine, arrive dans mon cabinet un lundi matin.

Attention, POC ! Ou les maniaques du contrôle…

Il est accompagné de sa femme. C’est elle qui l’a forcé à venir. Pour une raison très simple. Elle ne le supporte plus. « Il est constamment en train de tout critiquer, me dit-elle devant lui, rien n’est jamais comme il veut. Le cercle vicieux des TOC. « Quand j’étais adolescente, mes copines m’appelaient Monk, parce que je me lavais les mains toutes les heures, souvent sans raison valable… », relate une jeune femme souffrant de troubles obsessionnels compulsifs, ou TOC, qui, à seulement 30 ans, se décide enfin à consulter un médecin pour ses compulsions qui empoisonnent son quotidien.

Le cercle vicieux des TOC

Nous avons presque tous en tête ce fameux personnage de série télévisée, Monk, (trop) méticuleux, qui vit une lingette à la main, effrayé par tout microbe, mais arrive tout de même à garder une activité professionnelle. Si la peur de la saleté et le lavage incessant des mains, ou encore les vérifications des portes, du gaz, etc., sont les types de symptômes les plus connus de la pathologie, il en existe bien d’autres. Mais peu importe, en fait, le comportement répétitif que la personne atteinte réalise en boucle. Ce qui compte, c’est la présence des critères diagnostiques du trouble obsessionnel compulsif. Quels sont-ils ? Trouble obsessionnel compulsif. Trouble obsessionnel compulsif (TOC) Un lavage de mains répétitif, faisant perdre au moins une heure par jour en perturbant la vie sociale, est une manifestation de trouble obsessionnel compulsif.

Trouble obsessionnel compulsif

Mise en garde médicale Les symptômes peuvent s'exprimer de façon très variable d'un patient à l'autre (incluant phobie de la saleté, lavage des mains, vérifications répétées, obsessions sexuelles). Approximativement entre un tiers et la moitié des adultes présentant un TOC rapportent que les premiers symptômes sont apparus dans l'enfance. Histoire[modifier | modifier le code] Chaise rotative du psychiatre irlandais William Saunders Hallaran (1765-1825), servant à détacher les idées fixes des insensés par la force centrifuge. Au XVIIIe siècle, l'obsession relève de la « hantise » et des « idées fixes »[2]. Clinique de l'obsession[modifier | modifier le code] Les symptômes obsessionnels sont repérés en psychiatrie par Philippe Pinel (1746-1826) sous le terme de « folie raisonnante ». Obsessions et compulsions. Obsessions • Compulsions ou rituels • Obsession, compulsion et anxiété • Conduites d’évitement • La conscience du trouble • Egodystonie et egosynthonie • Retentissement fonctionnel Obsessions Elles se définissent par des idées ou images qui font irruption dans la pensée du malade, qui s’imposent à lui et se répètent sans laisser l’esprit au repos.Une des caractéristiques principales est que le patient reconnaît que ces idées proviennent de sa propre activité mentale et qu’elles ne sont pas imposées de l’extérieur.Il est important de bien les distinguer des ruminations anxieuses, qui correspondent à de simples inquiétudes ou des soucis à propos de problèmes survenant dans la vie de tous les jours.

Obsessions et compulsions

Compulsions ou rituels Obsession, compulsion et anxiété Conduites d’évitement Les obsessions sont également à l’origine de conduites d’évitement. TOC : pourquoi vérifie-t-on plusieurs fois la même chose ? S'assurer que les lumières sont éteintes et la porte bien fermée avant de quitter la maison, observer l'heure à l'approche d'un rendez-vous...

TOC : pourquoi vérifie-t-on plusieurs fois la même chose ?

Nous ne faisons même plus attention à tous les petits gestes de vérification que nous appliquons quotidiennement. Pourtant, aussi anodins qu'ils soient, le mécanisme cérébral qui nous poussent à les réaliser n'est pas précisément connu. Une équipe de l'Inserm a levé, dans la revue Nature Communications, une part du mystère, en dévoilant qu'une zone du cerveau appelée cortex cingulaire constitue le "chef d'orchestre de la vérification". Une découverte qui ouvre de nouvelles pistes pour traiter les TOC (troubles obsessionnels compulsifs), touchant 2 à 3 % de la population. Prédire la vérification 1 seconde avant Emmanuel Procyk, de l'Institut Cellule Souche et Cerveau de Bron, et ses collègues, ont enregistré l'activité du cortex frontal de macaques. Les causes multiples d’un Toc. Parmi les 2 à 3 % de Français touchés par les troubles obsessionnels compulsifs que l'on dénombre, 1 % seulement des enfants en souffrance sont réellement pris en charge.

Les causes multiples d’un Toc

Il convient d'observer quels sont les mécanismes de développement qui explicitent les Toc. L'origine des troubles obsessionnels compulsifs demeure assez floue, mais selon les avancées de la recherche, il semblerait que plusieurs facteurs soient responsables de cette maladie, et ce de façon non concomitante. Il s'agit des pistes héréditaire, neurobiologique et infectieuse. Mécanisme héréditaire Le facteur génétique, ou héréditaire, a été beaucoup discuté parmi les psychiatres.

Le gène incriminé a été identifié comme étant celui de l'enzyme COMT (catéchol-O-méthyltransférase), qui est impliquée dans « le catabolisme de la dopamine et de la noradrénaline », selon Martine Bouvard. Causes neurobiologiques. Trouble obsessionnel compulsif (TOC) TOC et syndrome de Tourette - Troubles obsessionnels compulsifs. Rumination. Perfectionnisme. Craving.

Addictions alimentaires. Dépendance à l’activité physique. Orthorexie.

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