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Stimulation magnétique transcrânienne

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Influencer les rêves en modulant l’activité cérébrale. Lorsque vous rêvez, votre cerveau se lance dans une grande simulation virtuelle : il recrée tout un monde, dans lequel vous voyez des images, expérimentez des émotions et effectuez toutes sortes de mouvements.

Influencer les rêves en modulant l’activité cérébrale

Pour ce faire, il utilise les mêmes régions que dans la réalité : serrer le poing en rêve active par exemple la zone du cortex moteur qui commande ce mouvement lorsqu’on est éveillé. Et si l’on pouvait, dès lors, influencer le contenu des songes en modulant l’activité de ces zones cérébrales ? C’est le pari qu’ont tenté – et réussi – Valdas Noreika, de l’université de Cambridge, et ses collègues. Les chercheurs ont appliqué un protocole de stimulation électrique transcrânienne à 10 participants endormis. Inoffensif et non invasif, ce protocole consistait à faire passer un léger courant électrique à travers le crâne des sujets, via des électrodes, pendant dix minutes. Comment l’expliquer ? Des ondes antidépressives. Soigner l’addiction par la stimulation cérébrale profonde. Le champ magnétique stimule la repousse neuronale.

« Il y a un an, nous exposions une face sombre des champs magnétiques en biologie.

Le champ magnétique stimule la repousse neuronale

A présent, nous présentons une face plus rose », résume Jean Mariani, professeur émérite à Sorbonne Université. Il est l’un des auteurs d’un article paru dans Science Advances le 30 octobre, qui montre que des champs magnétiques de basse intensité peuvent réparer des lésions cérébrales. Le rôle-clé d’une protéine, soupçonnée de réagir à un champ magnétique, a en outre été mis en évidence. En octobre 2018, deux équipes de Sorbonne Université, menées par Margaret Ahmad et Rachel Sherrard, avaient démontré que l’exposition à des champs électromagnétiques basse fréquence et de faible intensité induit la production de toxines susceptibles d’avoir des effets négatifs sur les cellules.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Des chercheurs montrent que les champs magnétiques agissent sur les cellules. Stimulation magnétique transcrânienne. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Stimulation magnétique transcrânienne

Pour les articles homonymes, voir TMS. La stimulation magnétique transcrânienne (ou TMS, abréviation de l'anglais : Transcranial Magnetic Stimulation) est une technique médicale utilisée dans le diagnostic et dans le traitement de certaines affections psychiatriques et neurologiques (il s'agit alors en général de rTMS repetitive Transcranial Magnetic Stimulation). C'est également un outil d'investigation scientifique en neurosciences. Historique[modifier | modifier le code] La stimulation magnétique du cortex cérébral fut décrite pour la première fois par Arsène d'Arsonval en 1896[1]. Mécanisme d'action[modifier | modifier le code] La stimulation magnétique transcrânienne dite « répétitive » (rTMS) consiste à émettre une série d'impulsions pendant un intervalle de temps donné de façon à modifier durablement l'activité de la région visée. Et si les ondes pouvaient aider à réguler les comportements de boulimie ? Une étude pilote de stimulation magnétique transcranienne publiée dans The International Journal of Eating Disorders.

La boulimie est un trouble mental rentrant dans le cadre des troubles du comportement alimentaire.

Et si les ondes pouvaient aider à réguler les comportements de boulimie ? Une étude pilote de stimulation magnétique transcranienne publiée dans The International Journal of Eating Disorders

La boulimie se caractérise par des épisodes de prises alimentaires massives (hyperphargie), suivis de vomissements provoqués, lesquels sont destinés à éviter la prise de poids. La boulimie est souvent source de souffrance psychologique majeure, avec des répercussions socio-environnementales parfois très invalidantes, et des risques physiques parfois très importants, notamment en raison des pertes de potassium résultant des vomissements provoqués. Le trouble hyperphagique compulsif (sans vomissements provoqués) et la boulimie sont souvent considérés, sinon comme appartenant au champ des addictions, du moins très proches sur le plan clinique et physiopathologique. La prise de décision et le contrôle inhibiteur sont deux processus neurocognitifs particulièrement impliqués dans les symptômes de boulimie, en particulier dans le déclenchement des crises.

La neurostimulation pour lutter contre les addictions. La neurostimulation pourrait-elle être efficace pour lutter contre l'alcoolisme ?

La neurostimulation pour lutter contre les addictions

"Cela montre bien qu'on a fait beaucoup de progrès dans la compréhension des addictions. On sait maintenant ce qui se passe dans le cerveau, et pourquoi, quand on est addict, on n'est plus maître de son désir", explique le psychiatre et addictologue Michel Reynaud sur le plateau du 13 heures. "Chez certains sujets devenus dépendants, il n'y a plus de contrôle raisonnable. Toute la stratégie de cette stimulation, c'est qu'en agissant sur les zones du cerveau qui sont faibles, c'est-à-dire qui n'arrivent plus à contrôler (...) elle renforce la capacité de contrôle, d'où ces résultats intéressants", ajoute-t-il.

"Il faut tout de même garder raison. Addictions : la neurostimulation électrique, un nouveau traitement efficace ? Cinq à six verres de whiskey par jour : c'est ce que boit cet homme depuis dix ans.

Addictions : la neurostimulation électrique, un nouveau traitement efficace ?

Il a tout essayé pour se défaire de son addiction, en vain. Il va donc tenter un traitement expérimental au CHU de Nantes (Loire-Atlantique) avec ce bonnet à électrodes. Aujourd'hui, c'est une séance d'essayage. Pour lutter contre la dépendance, ici, on pratique la TDCS, ou stimulation électrique transcrânienne. Biofeedback. Dépression. Trouble obsessionnel compulsif (TOC) Dépendances physiques. Boulimie. Champ électromagnétique.