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Maladie inflammatoire chronique intestinale

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Un vaccin contre les maladies inflammatoires chroniques. Observation de colon par microscopie confocale.

Un vaccin contre les maladies inflammatoires chroniques

Les bactéries du microbiote sont visualisées en rouge, le mucus intestinal en vert, les cellules intestinales en violet et leur ADN en bleu. Crédits : Benoît Chassaing Chez l’animal, un vaccin modifiant la composition et la fonction du microbiote intestinal permet de protéger contre l’apparition des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin et contre certaines dérégulations métaboliques, telles que le diabète ou l’obésité. Ces travaux sont menés par l’équipe de Benoît Chassaing, chercheur Inserm au sein de l’Institut Cochin (Inserm/CNRS/Université de Paris), et les premiers résultats sont parus dans Nature Communications. Des bactéries alimentaires pour soigner les MICI. Votre laboratoire s'intéresse aux protéases intestinales.

Des bactéries alimentaires pour soigner les MICI

En quoi ces enzymes sont-elles essentielles à la santé digestive ? Les protéases sont normalement produites par le pancréas, et participent à la digestion au niveau de la lumière intestinale. Mais dans certaines pathologies intestinales, comme le syndrome de l'intestin irritable (SII), la maladie de Crohn, la rectocolite hémorragique ou même le cancer colorectal, ces enzymes semblent beaucoup plus nombreuses. De plus, elles sont actives directement dans les tissus, et plus seulement dans la lumière intestinale, et participeraient aux symptômes associés à ces affections. Grâce à l'important financement reçu du Conseil européen de la recherche en 2012 (ERC Starting Grant), nous avons pu mettre en évidence que le tissu qui tapisse l’intérieur de l'intestin (le tissu épithélial) est capable de sécréter lui-même ses propres protéases, ainsi que leurs inhibiteurs assurant un rôle fondamental dans le contrôle de leur activité.

Système digestif : Lorsque les intestins se déchirent. Douleur abdominale, diarrhée fréquente et fatigue extrême, voici un aperçu du quotidien de patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI).

Système digestif : Lorsque les intestins se déchirent

Et pour les plus malchanceux, des problèmes en plus au niveau des articulations, des yeux, du foie ou de la peau. Représentées principalement par la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, les MICI se caractérisent par une inflammation d’une partie de la paroi du tube digestif. En cause ? Une hyperactivité du système immunitaire qui "agresse" cette paroi au lieu de la protéger et qui y entraîne l’apparition de lésions. Des facteurs environnementaux et génétiques ainsi que le microbiote intestinal, c’est-à-dire l’ensemble des microorganismes qui colonisent notre tube digestif, semblent aussi jouer un rôle dans leur apparition. Cap sur une étude européenne Cette cohorte d’observation, qui a inclus près de 11 000 patients atteints de MICI jusqu’en avril 2019, est unique en son genre. Des maladies multifactorielles. Maladie inflammatoire chronique de l'intestin.

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Maladie inflammatoire chronique de l'intestin

Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) regroupent les maladies liées à l'inflammation de l'intestin à caractère chronique. Leur origine est inconnue, mais qui dans un certain nombre de cas au moins pourraient être liées à une prédisposition génétique (conséquence de l'évolution humaine et de l'aseptisation de l'environnement actuel[1]) et aux faibles doses de nombreux résidus de produits toxiques contenus dans l'alimentation moderne[2]. Des études de 2015 ont montré un accroissement du nombre de bactériophages du virobiote qui implique une baisse de la diversité microbienne[3]. Formes[modifier | modifier le code] Parmi les maladies concernées, il faut distinguer ses deux principales formes que sont : la maladie de Crohn pouvant concerner tout le tube digestifla rectocolite hémorragique (ou colite ulcéreuse) limitée aux régions du rectum et parfois du côlon.

Génétique et microbiote intestinal contribuent ensemble aux MICI. CARD9 impacts colitis by altering gut microbiota metabolism of tryptophan into aryl hydrocarbon receptor ligands Bruno Lamas1,2,3, Mathias L.

Génétique et microbiote intestinal contribuent ensemble aux MICI

Maladie de Crohn. Répartition de l'atteinte de la Maladie de Crohn (gauche, exemple) et de la colite ulcéreuse (droite).

Maladie de Crohn

Mise en garde médicale Il s'agit d'une maladie chronique évoluant typiquement par poussées espacées par des phases dites de rémission, asymptomatiques. Les signes digestifs sont le plus souvent à type de diarrhée, de douleur abdominale ou de lésion proctologique. Rectocolite hémorragique. Image endoscopique d'une partie des intestins (côlon sigmoïde) atteinte de rectocolite hémorragique.

Rectocolite hémorragique

La muqueuse colique est sanguinolente et déchirée par endroits. Mise en garde médicale La rectocolite hémorragique (RCH) ou colite ulcéreuse est une maladie inflammatoire chronique intestinale (MICI) qui affecte l'extrémité distale du tube digestif, c’est-à-dire le côlon et le rectum qui est toujours touché. Son étiologie est inconnue, bien qu'une composante génétique constitue une hypothèse. Elle est classée dans les maladies auto-immunes. Syndrome de l'intestin irritable.

Maladie auto-immune. Microbiote. Génétique.

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