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Écologie

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« A la source de la déforestation et des pandémies, il y a une incapacité dramatique à entrevoir la misère d’une partie de la population mondiale » Tribune.

« A la source de la déforestation et des pandémies, il y a une incapacité dramatique à entrevoir la misère d’une partie de la population mondiale »

Assurément, les forêts se portent mal. Une étude récente conduite par le Joint Research Centre (JRC), publiée dans la revue Science Advances le 5 mars, révélait des données accablantes. Les forêts tropicales humides ont reculé de 220 millions d’hectares dans les trente dernières années, et la déforestation en zone intertropicale a été sous-estimée d’environ 30 % sur le seul continent africain.

Les forêts tropicales humides, qui abritent la moitié des espèces de plantes et d’animaux connues, couvrent moins de 10 % des terres émergées. Les services écologiques que rendent ces forêts s’évanouissent avec elles. Pourtant, les causes premières de la déforestation mondiale ne sont toujours pas regardées en face. En Afrique, les paysans en situation de dénuement foncier, privés de tout titre de propriété, n’ont d’autre choix que de défricher pour disposer d’un lopin de terre.

Or, c’est cette même précarité rurale que l’on retrouve à la source des zoonoses. « Délit d’écocide : une pseudo-répression qui manque sa cible » Tribune.

« Délit d’écocide : une pseudo-répression qui manque sa cible »

Les annonces en grande pompe des ministres Barbara Pompili et Eric Dupond-Moretti, en novembre 2020, sur la création d’un délit « d’écocide » ont suscité un certain espoir de voir enfin concrétisées les demandes des associations environnementales pour une meilleure effectivité du droit pénal de l’environnement. Souffrant d’une « dépénalisation de fait », selon les termes de François Molins, procureur général près la Cour de cassation, le droit pénal de l’environnement doit être étoffé de délits généraux afin de réprimer les atteintes environnementales les plus fréquentes et dommageables, sans dépendre des mises en demeure de l’administration.

A cet égard, il serait légitime de s’attendre à ce que de tels délits soient, en pratique, applicables. Effondrement… c’était pour demain ⸮ – La pensée écologique. La Pensée écologique : Gabriel Salerno, vous êtes doctorant à l’Université de Lausanne et vous êtes sur le point de soutenir une thèse autour du thème de l’effondrement.

Effondrement… c’était pour demain ⸮ – La pensée écologique

Vous venez de publier Effondrement… c’était pour demain ⸮, un joli livre, aux Éditions d’en bas. Vous publierez à la rentrée aux Presses Universitaires de France un autre livre sur le thème de l’effondrement : Aux origines de l’effondrement. C’est un commentaire d’un article de Graham Turner de 2012 : un des articles qui a vraiment relancé la question de l’effondrement en revisitant les courbes du rapport Meadows de 1972. Ces deux livres ont un objet différent. Nous allons tout d’abord parler du premier. Gabriel Salerno : Effectivement c’est un titre un petit peu étrange. L.P.E. : Votre thèse commence par un état des lieux de la planète, du système-Terre, lequel fonde les thèses de la collapsologie. Les utopies locales, prémices des solutions écologiques de demain. Pour Timothée Duverger, le véritable monde d’après est déjà là.

Les utopies locales, prémices des solutions écologiques de demain

Dépasser les limites de la collapsologie. 27 décembre 2019 Texte inédit pour le site de Ballast La col­lap­so­lo­gie est désor­mais par­tout.

Dépasser les limites de la collapsologie

Son idée-clé ? L’effondrement de notre civi­li­sa­tion ther­mo-indus­trielle, bâtie sur les éner­gies fos­siles (char­bon, gaz, pétrole…), est iné­luc­table à plus ou moins court terme (2025 ? , 2050 ?). Un tiers des terres est dégra­dé. 40 % des océans sont alté­rés. Simplifier sous couvert de science La « col­lap­so­lo­gie » est défi­nie par les inven­teurs de ce néo­lo­gisme comme suit : « L’exercice trans­dis­ci­pli­naire d’étude de l’effondrement de notre civi­li­sa­tion indus­trielle, et de ce qui pour­rait lui suc­cé­der, en s’appuyant sur les deux modes cog­ni­tifs que sont la rai­son et l’intuition, et sur des tra­vaux scien­ti­fiques recon­nus. » (Pablo Servigne et Raphaël Stevens) « Une com­pi­la­tion trans­dis­ci­pli­naire, aus­si utile soit-elle, ne pro­duit pas en soi un nou­veau savoir. »

Prêt pour la fin du monde, Yves Cochet nous fait visiter sa maison. Justice et limites planétaires. Quelles leçons peut-on tirer de l’échec de la justice climatique ? Pierre André – La pensée écologique. Peut-on concilier capitalisme et écologie ? Écoutons à nouveau Ignacy Sachs ! La montée de la crise climatique conduit à poser avec une intensité accrue la question de la compatibilité entre le régime économique aujourd’hui dominant au plan mondial et le maintien de conditions écologiques viables sur la planète.

Peut-on concilier capitalisme et écologie ? Écoutons à nouveau Ignacy Sachs !

Faut-il une rupture avec le système ? Le système en question c’est bien le système capitaliste, fondé sur une économie de marché globalisée, privilégiant la croissance à tout prix et qui ignorerait la question environnementale, sauf bien sûr à des fins marketing ou de greenwashing. Quant à la rupture, quelle serait-elle ? Le terme en lui-même implique un changement profond et rapide : dans les comportements individuels vers la sobriété, dans les politiques nationales, ou encore dans l’ordre mondial ? Peut-on concilier capitalisme et écologie ? Pour engager une conversation utile à ce sujet, sans doute est-il nécessaire de prendre du recul. Une « croissance socialement inclusive et respectueuse de l’environnement » Les deux défis du XXIe siècle.