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Populisme

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Syndrome de Stockholm : La montée de « l’extrême droite » en Suède – le système joue à faire peur pour se rassurer. Le parti des démocrates de Suède, que le système classe à l’extrême droite pour faire peur aux électeurs, a gagné cinq points et quatorze sièges par rapport aux législatives de 2014. L’élite mondialiste veut se rassurer, cette montée est limitée quoique forte. La stratégie de la peur marche. Jusqu’à quand ? Même si l’on est habitué au spectacle des soirées électorales, celle d’hier en Suède eut un piquant spécial. D’abord, c’était jusqu’à huit heures la grosse affaire, c’est devenu d’un coup, sinon un détail, du moins un chapitre international comme un autre. Significativement, les attaques au couteau de Paris (c’est étonnant, non, ce nouveau mode de vivre ensemble à l’arme blanche ?) Organiser la peur pour ensuite se rassurer et rassurer le téléspectateur Comment et pourquoi ce cirque ? Comment établit-il la défaite de l’extrême droite ?

Les médias du système ont montré la montée et occulté la descente Or il y a juste un temps de silence, ou de mensonge, dans cette séquence. » L’effondrement imminent. Par Chris Hedges. Chantal Mouffe: «Il est nécessaire d’élaborer un populisme de gauche» "Macron est un caudillo néolibéral" - Entretien avec Iñigo Errejón - Le Vent Se Lève. Du pluralisme et de quelques détails démocratiques. Dans une tribune du journal Le Monde, Chantal Mouffe, l’une des inspiratrices de Jean-Luc Mélenchon, explicite le projet politique du leader de la France insoumise. L’enjeu du populisme de gauche, fondamentalement différent du populisme de droite qui, lui, est autoritaire, est de mettre fin à la domination du système oligarchique qui est le produit de l’hégémonie néo-libérale, non au travers d’une révolution « qui détruirait les institutions républicaines, mais grâce à ce que le philosophe italien Antonio Gramsci (1891-1937) appelle "une guerre de position", qui conduise à la transformation des rapports de force et à l’établissement d’une nouvelle hégémonie en vue de récupérer l’idéal démocratique et de le radicaliser ».

C’est une façon particulière de construire « le « peuple », le « nous » qui réclame une voix », écrit-elle. Il n’est pas étonnant, pensons-nous, que la stratégie consistant à opposer « eux » et « nous », « le peuple » aux « élites», soit vue comme antipluraliste.