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Politique

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Mounir Mahjoubi annonce des schémas départementaux pour l'inclusion numérique. Devant un parterre d’élus locaux ne masquant pas leurs interrogations sur le déploiement du haut débit et de l’inclusion numérique, Mounir Mahjoubi a profité de son passage au Forum des Interconnectés de Lyon, le 6 décembre, pour lever le voile sur les projets gouvernementaux. Le secrétaire d’Etat a donc profité de l’occasion pour confirmer les engagements du gouvernement, rappelant la promesse d’Emmanuel Macron du très haut débit pour tous en 2022. Quant au sujet de l’inclusion numérique, il s’est engagé à lancer dès les prochaines semaines une réflexion devant conduire à l’élaboration d’une stratégie à l’échelle des départements.

Chaque département devra s’y mettre « Il faut que nous arrivions à avoir dans chaque département un schéma qui identifie le type de public exclu du numérique et l’offre d’accompagnement présente sur le territoire », a indiqué le secrétaire d’Etat. « Notre objectif est qu’à la fin du premier semestre 2018 chaque département ait sa solution et puisse démarrer. Créer un « domaine commun » anticipant le domaine public. Je rediffuse sur ce blog un billet publié par le collectif SavoirsCom1 pour interpeller La France Insoumise à propos d’une proposition de leur programme culturel portant sur le domaine public et le financement de la création. Nous y proposons l’idée de créer un nouveau « domaine commun », anticipant sur l’entrée des oeuvres dans le domaine public, qui combinerait des idées de Victor Hugo et de Jean Zay. Au-delà de l’enjeu immédiat de la campagne présidentielle, il me semble que c’est une idée à considérer, car elle montre parfaitement que l’amélioration des conditions de vie des créateurs et l’ouverture des usages ne sont pas incompatibles, bien au contraire.

La France Insoumise (mouvement citoyen pour promouvoir la candidature de Jean-Luc Mélenchon) a publié la semaine dernière son livret « Arts et Culture » dans lequel on retrouve des propositions consacrées au domaine public. On peut y lire notamment que la France Insoumise souhaite : WordPress: J'aime chargement… Sur le même thème. Euh ... paragraphe 2 : "vers un financement public-privé" => paragraphe 3 : "L'urgence de construire des communs". Ben du coup c'est raté he… Benoît Hamon veut « constitutionnaliser les biens communs » : pour quoi faire. Benoît Hamon a donc terminé en tête du premier tour de la primaire de la Belle Alliance Populaire. Dans son programme, ce sont surtout des propositions comme l’instauration d’un revenu universel d’existence ou une taxe sur les robots qui ont retenu l’attention. Mais il comporte une autre mesure qui mérite à mon sens que l’on s’y attarde : celle de « constitutionnaliser les biens communs ».

C’est dans le volet « Pour un progrès social et écologique » que l’on trouve cette proposition : Sanctuarisation des biens communs (air, eau, sols)Je sanctuariserai les biens communs en inscrivant leur protection dans la Constitution. #Toulouse Je ne me laisserai pas dicter mes décisions par les lobbies -> Constitutionnalisation des biens communs… twitter.com/i/web/status/8…— Benoît Hamon (@benoithamon) January 20, 2017 L’énoncé reste relativement elliptique et sommaire, mais le candidat Hamon a apporté quelques précisions dans les interviews et discours qu’il a pu donner à l’occasion de la campagne. Les « biens communs » d’Emmanuel Macron ne sont pas les nôtres. Il fallait bien que cela finisse par arriver… Emmanuel Macron s’est emparé du vocabulaire des biens communs, lors du sommet européen qui s’est tenu à Tallinn la semaine dernière.

Il a prononcé à cette occasion un discours pendant une conférence de presse pour présenter une stratégie sur le numérique pour l’Union européenne, articulée autour de quatre piliers. Or le troisième de ces piliers porte précisément sur le « financement des biens communs » (cliquez ici pour voir la vidéo à partir de 9.12 minutes). Voici la transcription de cette partie du discours telle qu’on la trouve sur le site de l’Elysée : Troisième pilier de l’action que nous devons conduire : c’est celui du financement des biens communs. De quels « biens communs » parle-t-on ? Ce qu’Emmanuel Macron cite comme exemple de ces « biens communs » à financer est a priori assez surprenant. On voit en réalité qu’il y a une grande ambiguïté dans le discours de Macron entre biens communs et biens publics ou services publics.