background preloader

Communsetbibliotheques

Facebook Twitter

Communs et bibliothèques

Bibliobox. Mais en quoi les biens communs concernent-ils les bibliothèques ? Alors qu’elle est relativement ancienne (mention dans la « Charte des forêts » dès le 13e siècle en Angleterre), la notion de biens communs a été, au cours des siècles, la cible de nombreuses attaques et censures qui l’ont peu à peu reléguée au second plan voire à l’oubli. Elle connaît néanmoins depuis quelques années une forme de réhabilitation qui dépasse le seul cercle des chercheurs ou des spécialistes.

On peut citer pour exemple « le Temps des communs » 1, festival francophone qui valorise les initiatives autour de la question des biens communs, la popularise et favorise sa lisibilité. Mais les communs restent aujourd’hui encore « un objet tâtonnant en cours d’exploration » 2 comme le prouve notamment la consultation lancée sur le projet de loi pour une République numérique d’Axelle Lemaire.

Bien commun vs propriété privée La première manifestation de ces menaces à l’existence d’une ressource instituée en bien commun naît au 13e siècle en Angleterre. Du bien commun aux biens communs.

Contraintes, limites au developpement des communs en bibliothèques

Pour en savoir plus sur les (biens) communs. Logiciels libres et bibliothèques sous l’angle des Biens communs de la connaissance. Je suis intervenu le 10 octobre dernier à Lausanne à l’invitation des bibliothèques du CHUV, de l’EPFL et la BCUL dans une très belle journée d’étude sur les logiciels libres et les bibliothèques. Voici le résumé de mon intervention : L’usage des logiciels libres est souvent présentée comme une opération vertueuse des bibliothèques qui s’engagent dans cette démarche. L’approche par les biens communs de la connaissance permet d’interroger cette vertu spontanée pour la resituer dans le mouvement historique des communs et dans contexte où le code est loin d’être la seule ressource qui doit être libre. Voici ci-dessous le support et la vidéo de mon intervention. Je vous invite chaudement à consulter les supports de cette journée qui constituent une très bonne base pour aborder les problématiques les plus récentes des logiciels libres en bibliothèques.

La conclusion a été assurée par Alexis Kauffmann de Framasoft, elle est également recommandée ! OverDrive, la neutralité du net et l’avenir des bibliothèques  Un petit billet en cette fin d’année pour se laisser divaguer et imaginer un futur plus ou moins dystopique qui mêle des éléments de l’actualité et les bibliothèques.. Les bibliothèques sont confrontées aux pratiques culturelles numériques des individus sans être en capacité de répondre aux attentes et aux usages actuels conditionnés par des acteurs ayant une force de frappe bien plus efficace que nos bibliothèques. Pensons à des services comme Netflix qui proposent à ses clients de regarder des contenus en mode déconnecté pour être en phase avec leurs usages en mobilité.

Pensons aux plateformes musicales qui fournissent des catalogues qui se chiffrent en millions de titres quand nos collections de CD se comptent en milliers. Nous ne sommes pas en mesure de rivaliser sur les contenus ni sur l’expérience utilisateur. Et certains acteurs l’ont très bien compris en particulier aux États-Unis. Rennes passe au logiciel libre, en commençant par la messagerie. Rennes – la ville et Rennes Métropole (43 communes), dont la DSI est mutualisée - vont dire bye-bye à Outlook pour leurs messageries, rapporte 20Minutes : "Nous allons économiser 500.00 euros en boulant Microsoft", lui déclare Matthieu Theurier, chef de file du groupe écologiste. Rennes avait commencé à étudier la question il y a deux ans, en vue de la fin de son contrat de 700.000 euros avec l'éditeur. L'hôtel de ville de Rennes, en 2013. Photo: Édouard Hue / Wikimedia Commons / CC by-sa Laurent Hamon, conseiller municipal délégué aux usages du numérique et conseiller métropolitain (EELV) commente pour le quotidien : "Nous avons mené une longue réflexion pour étudier la possibilité de passer par des logiciels open source.

Nous nous sommes rendu compte que nous pouvions avoir de meilleures fonctionnalités tout en gagnant de l'argent. " Laurent Hamon cite en exemple Nantes qui "l'a fait et a gagné 1,5 million" – la préfecture d'Ille-et-Vilaine espère quant à elle y économiquer un million. BiblioBox, boîte magique pour bibliothèque en manque de numérique. Bien qu'ils soient devenus un produit de consommation courante dans la vie de chacun, les fichiers numériques ne sont pas encore entrés largement dans les bibliothèques. La faute à des systèmes informatiques trop complexes, et à des limitations dans les usages. La BiblioBox, un dispositif de stockage accessible via un réseau WiFi, permet de contourner ces obstacles et de refaire du bibliothécaire un conseiller culturel pour tous.

La BiblioBox de Thomas Fourmeux, de la bibliothèque d'Aulnay-sous-Bois (ActuaLitté, CC BY-SA 2.0) Routeur, firmware, Linux, lignes de code... La BiblioBox, ou Library Box en VO, créée par Jason Griffey, se compose de plusieurs éléments : une clé USB lambda, qui servira d'espace de stockage pour les fichiers numériques, un routeur, l'élément central qui permet de créer le réseau WiFi sur lequel les usagers pourront se connecter. . « Le dispositif complet nécessite un investissement de 50 € », explique Thomas Fourmeux, en comptant le routeur et la clé USB. La boîte à merveilles numériques des bibliothèques. Les bibliothèques, centres de documentation et autres pôles de ressources imprimées et numériques accueillant du public en présentiel ou en ligne diversifient leurs pratiques en matière de médiation numérique (mise en valeur, diffusion et dissémination des contenus, services de références, promotion d'outils numériques).

La Bibliobox constitue l'une des ces initiatives qui s'inscrit dans le cadre de « l'utopie pragmatique » des biens communs de la connaissance. Une « boîte magique » de ressources numériques La BiblioBox inventée par Jason Griffey est une déclinaison (parmi d'autres) de la Piratebox imaginée par David Darts. Il s’agit d’un dispositif matériel wifi portable, déconnecté d'Internet, de partage de ressources numériques de diverses natures (livres électroniques, documents audio/vidéo, extraits musicaux, logiciels, photographies).

Sources. Le logiciel libre est-il un Commun. La notion de commun semble recouvrir aujourd’hui un (trop) large éventail de significations, ce qui sans doute rend confus son usage. Cet article vous propose d’examiner à quelles conditions on peut considérer les logiciels libres comme des communs. Nous vous proposons aujourd’hui la republication d’un article bien documenté qui a pu vous échapper au moment de sa publication en juin dernier et qui analyse les diverses dimensions de la notion de Communs lorsqu’on l’associe aux logiciels libres. Nous remercions Emmanuelle Helly pour la qualité de son travail : outre le nombre important de liens vers des ressources théoriques et des exemples concrets, son texte a le mérite de montrer que les nuances sont nombreuses et notamment que la notion de gouvernance communautaire est aussi indispensable que les 4 libertés que nous nous plaisons à réciter… Qu’est-ce qu’un « Commun » ?

Par Emmanuelle Helly On peut distinguer en simplifiant trois types de ressources pouvant être gérées en commun : 6. 10. 65410 76 bibliotheques et communs de la connaissance. Le renouvellement (ou le retour) des communs: tout peut-il être commun ? - Villa Voice. Compte-rendu : Communs du savoir et bibliothèques sous la direction de Lionel Dujol. Compte-rendu de Communs du savoir et bibliothèques, sous la direction de Lionel Dujol, Paris, Éditions du Cercle de la librairie, « collection Bibliothèques », 2017.

Publié dans l’infolettre de l’ASTED pour ses membres le 3 octobre dernier sous la licence cc-by-sa. L’ouvrage Communs du savoir et bibliothèques est un collectif sous la direction de Lionel Dujol publié aux Éditions du Cercle de la librairie (2017). Cette synthèse sur le thème des communs du savoir à l’intention des professionnel.le.s était attendue puisqu’elle est au coeur des enjeux fondamentaux touchant le renouvellement du modèle des bibliothèques au 21e siècle : la transition numérique, la communauté et le partage au sein d’une démocratie inclusive. “Nous parlons de communs de la connaissance dès lors qu’il y a une activité collective et horizontale pour créer, maintenir et offrir des savoirs en partage.

Licence : CC-BY-SA WordPress: J'aime chargement… - video - Dailymotion. L’Open Data culturel est possible (et les bibliothèques le prouvent !) C’est sans doute dans le champ de la culture que le développement de l’Open Data s’est jusqu’à présent avéré le plus difficile. Mais il s’est produit cette semaine un événement important qui prouve que la démarche est possible, à condition que la volonté politique soit au rendez-vous. C’est la bibliothèque de l’INHA (Institut National d’Histoire de l’Art) qui en a apporté la preuve, en choisissant de faire passer l’essentiel des contenus de sa bibliothèque numérique sous Licence Ouverte (voir les nouvelles conditions d’utilisation). Cela signifie que la réutilisation des images d’oeuvres numérisées appartenant au domaine public sera dorénavant libre, y compris pour un usage commercial, à la seule condition de citer la source du document.

Cette évolution est loin d’être anodine, et pour plusieurs raisons. Ce qui est particulièrement encourageant, c’est de constater que l’INHA n’est pas le seul établissement à avoir fait ce choix de l’ouverture. WordPress: J'aime chargement… Accueil. Bibliothèques et Biens Communs ; Bibliothèques comme Biens Communs. A l’invitation de Lionel Dujol, j’ai eu l’occasion d’intervenir sur les rapports entre les bibliothèques et les biens communs, à la médiathèque de Romans-Sur-Isère. Lorsque je fais ce genre de présentations, j’aime bien commencer par montrer cette photo que j’ai prise d’une étiquette collée sur un ouvrage emprunté dans le réseau des bibliothèques de la ville de Paris. Les bibliothécaires qui ont collé cette étiquette sur ce livre s’adressent à leurs lecteurs en leur disant que ce livre constitue « leur bien commun ».

On retrouve d’ailleurs en effet certaines caractéristiques de la théorie des biens communs : l’idée d’une ressource partagée fragile à protéger et un corps de règles à respecter au sein d’une communauté pour assurer la durabilité de la ressource dans le temps. Mais les livres physiques d’une bibliothèque constituent en réalité davantage un bien public qu’un véritable bien commun, d’après le sens que l’analyse économique attache à ces notions. On trouve notamment : WordPress: