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Lecture

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Remue.net. L'ambulante bibliothèque. Terre à ciel - Poésie d'aujourd'hui. Au fil des mots. Calou, L'ivre de lecture. Paumée. Le blog de Éric Chevillard. TRAFIC DE LECTURES. Vendredi dernier à la librairie L’Acacia, la revue La Femelle du Requin organisait une rencontre pour marquer la sortie de son nouveau numéro.Je l’avoue : cela fait plusieurs fois que je commence ce compte-rendu, l’abandonne, le recommence. Pas simple de trouver les mots quand l’un des participants, et non des moindre, a déjà raconté la soirée, ici. J’étais venue là parce que j’aime bien La Femelle du Requin, pas seulement à cause de son titre, aussi parce qu’elle vous donne de quoi dévorer dans ses pages, prenant le temps d’interroger longuement les écrivains, de parler de tous leurs livres, de laisser la place aux textes aussi.

Et puis on y trouve les beaux portraits d’écrivains de Jean-Luc Bertini. J’oublie beaucoup de choses, mais je n’ai pas noté pendant la discussion, pas pris de photos non plus, et personne n’enregistrait… Bon, on fera mieux la prochaine fois. Derrière la porte. La mécanique des vagues. Le Matricule des Anges, magazine littéraire. AVEC "LE CORPS EN OEUVRE", LA PERFORMANCE S’EXPOSE : JAN FABRE, STEVEN COHEN, MIET WARLOP… Posted by infernolaredaction on 19 octobre 2013 · Un commentaire Le corps en œuvre / Galerie Coullaud & Koulinsky / exposition 12 septembre – 2 novembre 2013 / Performances les 19, 25 et 26 octobre à la galerie.

La performance s’expose à la galerie Coullaud & Koulinsky. Imaginée par Maria-Carmela Mini, initiatrice du festival Latitudes contemporaines à Lille qui programme depuis 2003 tout ce qu’il y a de plus audacieux et passionnant dans la danse contemporaine, l’exposition Le corps en œuvre réussit un pari de premier ordre : cultiver et maintenir cette énergie perturbatrice de la performance et les ruptures de régime de réalité qu’elle impose, entre les œuvres plastiques montrées, issues de la production des artistes qui ont fait de leur corps leur principal moyen d’expression.

Le premier espace de la galerie est défini par le couple de forces que semble constituer les œuvres de Franko B. et de Jan Fabre. Plusieurs temps forts ponctuent le déroulée de ce projet curatorial. Toreadshelf. Les idées heureuses. Le clavier cannibale. Hurrah ! La revue La femelle du requin vient de sortir son 40ème numéro, avec un double dossier consacré à Georges-Arthur Goldschmidt et moi-même, assorti d'un beau bonus spécial Edgar Hilsenrath. On ne peut pas dire que La Femelle fasse les choses en petit: tous nos livres sont disséqués, des articles de fond inspectent certains aspects de nos œuvres, le tout agrémenté d'un entretien-fleuve et de photos rugueuses signées JL Bertini.

On remercie évidemment toute l'équipe des "requins" pour leur patience, leur écoute, leur bienveillance et leur profondeur de vues (et aussi le vin blanc). Goldschmidt y est cuisiné royalement, à petit feu pertinent, il évoque ses nombreux livres, parle de son traducteur, s'émeut devant Haendel et Sticky fingers des Stones. On pourra lire également dans la revue un extrait de son livre à paraître – titre provisoire : Les Collines de Belleville. Voilà voilà. Les revues sont fragiles, mais comme on le voit, certaines durent et ne baissent jamais la garde.

Espaces, instants.