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La question du numérique et de l'éducation des enfants

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Le livre scolaire numérique : un marché qui attire les convoitises. Dans le monde de l’édition, le secteur scolaire est un peu spécifique.

Le livre scolaire numérique : un marché qui attire les convoitises

Les modalités de création et de commercialisation, la dépendance aux décisions politiques de réformes sont autant de spécificités. Juridiquement même, le livre scolaire est le seul à bénéficier d’une définition précise. Il n’est en outre pas concerné par le plafonnement des rabais consentis par la loi. L’édition scolaire papier représente 11,5 % du chiffre d’affaires de l’édition[+] NoteChiffres clés de l’édition 2016, Syndicat National de l’Édition, données 2015. [1], pour 52,675 millions d’exemplaires vendus (12,1 % des exemplaires vendus en France) . [2] NoteEntretien avec Pascale Gélébart, directrice de l’association Les Éditeurs d’Éducation , le 23 août 2016. Le secteur, quoique très fluctuant d’une année à l’autre en fonction des renouvellements de programmes, marque néanmoins le pas depuis plusieurs années et est passé de 14 % de parts de marchés en 2000 à 11,5 % en 2015. . [5] . [6]. L’impact de l’usage des technologies numériques sur les apprentissages des élèves : qu’en dit la science ?

Par Jean Heutte Comme il n’existe pas de déterminisme pédagogique des technologies numériques, la maîtrise réfléchie de leur usage, selon les attendus du C2i n°2 « enseignant », ne peut se concevoir sans des dispositifs d’accompagnement et de formation de l’ensemble des acteurs (1) s’appuyant sur des compétences et des connaissances éprouvées, mêlant astucieusement des exemples de pratiques pédagogiques éclairées par les avancées de la recherche scientifique concernant l’apport du numérique dans les actes d’enseignement/apprentissage.

L’impact de l’usage des technologies numériques sur les apprentissages des élèves : qu’en dit la science ?

L’idée que l’apprentissage serait facilité par le numérique est souvent admise comme une évidence. Pourtant, même au niveau international, il existe très peu d'études scientifiques rigoureuses concernant l'impact du numérique sur les apprentissages scolaires. Les enseignants face au numérique : qui mène la danse ? - Digital Society Forum. Dossier16/12/2013Lorsqu'un enseignant demande à Marcel Lebrun, professeur à la Faculté des Sciences de l'éducation de l'UCL de Louvain si les ordinateurs vont un jour remplacer les professeurs, il répond, provocateur : « il y a de grandes chances que oui si vous me posez une question pareille !

Les enseignants face au numérique : qui mène la danse ? - Digital Society Forum

». Et suggère ainsi que ne pas se servir du potentiel des TICE revient à mettre en péril le métier d'enseignant si on laisse aux outils le soin de mener la danse de l'éducation. Bien que de nombreuses craintes tiraillent les enseignants, il est capital qu'ils s'emparent de ces outils. Faute de données et de recherches, il est aujourd'hui difficile de diagnostiquer l’usage réservé par les professeurs aux TICE. Si l'on trouve bien quelques pourcentages dans les rapports parlementaires, ceux-ci sont peu éclairants. Une question de formation ? Or, il reste beaucoup à faire pour améliorer la formation des enseignants au numérique.

Technologie en éducation de la petite enfance : le livre numérique comme outil d'apprentissage. Introduction L’utilisation de la technologie est devenue commune et naturelle dans notre vie et dans celle des enfants.

Technologie en éducation de la petite enfance : le livre numérique comme outil d'apprentissage

En plus des livres imprimés, les jeunes enfants sont aussi de plus en plus exposés aux livres numériques, qu’ils lisent seuls ou avec des adultes. La part de marché des livres numériques augmente continuellement ; c’est vrai même pour ceux de différentes langues destinés aux enfants d’âge préscolaire.1 Les livres numériques qui incorporent des caractéristiques multimédias comme des animations, de la musique, des effets sonores, du texte illuminé et de la narration orale, proposent une synergie dans laquelle au moins deux facteurs opèrent de manière combinée et intégrée pour influencer le lecteur.2 La combinaison de ces actions est considérée plus efficace que l’emploi de chaque facteur séparément.

Sujet Problèmes. Lecture sur écran et papier : des processus d'apprentissage complémentaires. Souvent au cœur des préoccupations, la différence de qualité de lecture entre écran et papier est analysée une fois de plus.

Lecture sur écran et papier : des processus d'apprentissage complémentaires

Une étude suggère en effet que les deux pratiques seraient en réalité complémentaires, parce qu’elles apportent chacune des éléments distincts aux lecteurs. Deux types de mémorisation et d’apprentissage seraient alors en jeu dans la collecte des informations de lecture. Hernán Piñera, CC BY SA 2.0 L’étude menée par Geoff Kauffman, de la Carneggie Mellon University et Mary Flanagan, du Darmouth College, conclut en effet que les processus de mémorisations sont distincts selon les supports. En réalité, l’apprentissage et la lecture sur écran contribueraient à consolider des détails sur un sujet, tandis que sur papier, ils faciliteraient la compréhension de concepts abstraits.

La pensée abstraite serait ainsi moins perçue à travers les écrans, que pour le papier. Du schéma d’analyse a émergé ce qui pourrait entraîner des modifications comportementales certaines. Pour l'enfant, une tablette peut-elle remplacer la lecture faite par un adulte ? Teza Harinaivo, CC BY SA 2.0 Soit deux groupes d’enfants de quatre ans : l’un avec un niveau de vocabulaire supérieur à la moyenne, l’autre avec un niveau moyen, voire inférieur.

Pour l'enfant, une tablette peut-elle remplacer la lecture faite par un adulte ?

Pour les besoins de l’étude, les chercheurs ont fait interagir les enfants avec un livre numérique, où la fonction de lecture Text-to-Speech est activée, ou avec un adulte lisant un livre avec eux. Les deux ouvrages parlaient de camouflage biologique chez les espèces animales. Le constat alors opéré est simple : les enfants avec un niveau moyen/inférieur ont une moins bonne compréhension lorsqu’ils lisent eux-mêmes le livre. « Les résultats mettent en évidence que les jeunes sont mieux soutenus dans leur apprentissage lorsqu’ils entrent en interaction avec d’autres personnes, plus particulièrement des parents ou des adultes », indique la professeure Patricia Ganea, agrégée à l’Institut d’études pédagogiques de l’Ontario.