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Système concentrationnaire

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Le système concentrationnaire nazi 1933-1945 (Fondation pour la Mémoire de la Déportation) - Repères contre le racisme, pour la diversité et la solidarité internationale. Nous reproduisons ci-dessous une plaquette de synthèse éditée par la fondation pour la mémoire de la déportation en 2005 Portraits signalétiques de détenus à leur arrivée au camp d'Auschwitz entre 1942 et 1944.

Le système concentrationnaire nazi 1933-1945 (Fondation pour la Mémoire de la Déportation) - Repères contre le racisme, pour la diversité et la solidarité internationale

Photographie du service d'identification d'Auschwitz (musée d'état d'Auschwitz) Etoile juive Jewish star Judenstern Limites atteintes par les offensives du Reich et des forces de l'axe en Europe Une idéologie fondée sur les théories exposées par Hitler dans "mein Kampf" qui préconise : • La supériorité de la "race aryenne" dont le peuple allemand serait le plus pur représentant appelé à dominer les "races inférieures". L’organisation des camps [Le système concentrationnaire nazi] La description qui suit n'est pas celle d'un camp en particulier, mais reprend les caractéristiques de la plupart des camps. Chacun d'eux avait évidemment des caractères particuliers dus à son implantation géographique, à sa taille, aux types de travaux effectués par les déportés (dans le camp ou hors du camp), à la date de sa construction...

Le camp est entouré d'une double ou triple barrière de barbelés, généralement électrifiée, ponctuée de miradors où des gardiens équipés de mitrailleuses peuvent de jour et de nuit surveiller tout le périmètre. L'unique porte du camp porte le plus souvent l'inscription « Arbeit macht frei », « le travail libère »... Dans le camp, chaque baraquement, en bois ou en briques est appelé « Block ». Le processus concentrationnaire [Le système concentrationnaire nazi->Le camp, symbole du nazisme] D'emblée, le système concentrationnaire nazi est raciste, plus qu'il n'est esclavagiste.

Le processus concentrationnaire [Le système concentrationnaire nazi->Le camp, symbole du nazisme]

Ce caractère raciste fonde et justifie le système : "Il serait hautement instructif pour chacun de visiter une fois un tel KL. Quand vous l'avez vu, vous êtes convaincus que personne ne s'y trouve injustement... Il n'existe pas de démonstration plus vivante des lois raciales et de l'hérédité... Il s'y trouve des hydrocéphales, des loucheurs, des malformés, des demi juifs, une profusion de choses raciales de basse qualité... " (Himmler, cours de politique nationale pour la Wehrmacht). Dans cette « sous-humanité », la race Juive tient une place à part : l'humanité pure « Aryenne » livre une lutte « métahistorique » à l'anti-race humaine, les Juifs. Pour le concentrationnaire, le monde du camp qui l'absorbe n'est un chaos sans queue ni tête. Le processus se met en place dès que l'individu est pris en charge par le « système », dès le transport vers le camp.

Les camps de concentration. Ces camps renfermaient essentiellement des juifs mais aussi des prisonniers politiques, des journalistes, des syndicalistes, des Tziganes, des homosexuels et des Témoins de Jéhovah… Les nazis tenaient des registres dans lesquels figurait le nom de chaque prisonnier, sa date d'arrivée, la raison de sa présence dans le camp, les délits commis, les châtiments infligés, la cause et la date du décès.

Les camps de concentration

Les prisonniers se voyaient attribuer, à la place de leur nom, un numéro qui était tatoué sur leur avant-bras. Les châtiments étaient inhumains et les détenus pouvaient être abattus au moindre prétexte. La nourriture était rationnée, les hivers rigoureux et les maladies faisaient des ravages. Les prisonniers dormaient dans de gigantesques dortoirs, jusqu'à dix dans le même lit. Nombre d'entre eux étaient utilisés comme cobayes pour des expériences médicales. L'opération n'était pas douloureuse et ne durait pas plus d'une minute, mais elle était traumatisante. Les centres de mise à mort. Les camps de mise à mort furent construits par les Nazis dans l'unique but de perpétrer des meurtres de masse. Contrairement aux camps de concentration qui étaient surtout des centres de détention et de travail, les camps de mise à mort (appelés également “camps de la mort”) étaient presque uniquement des “usines de mort”.

Près de 2,7 millions de Juifs furent tués dans les camps de mise à mort, soit gazés, soit abattus. CHELMNO, BELZEC, SOBIBOR ET TREBLINKA Le premier camp de mise à mort fut celui de Chelmno, qui ouvrit dans le Warthegau (la partie de la Pologne annexée à l'Allemagne) en décembre 1941. Carte des différents types de camps. La déportation et le système concentrationnaire nazi (chronologie)

Même si la mortalité dans les camps de concentration de l'Allemagne nazie a été élevée, il convient d'emblée de bien distinguer les termes de camps de concentration et de camps d'extermination.

La déportation et le système concentrationnaire nazi (chronologie)

Le terme de camp de concentration n'a pas été inventé par les nazis. Il a été utilisé dès le début du XXème siècle par les Britanniques, lors de la guerre des Boers qui les a opposés en Afrique du Sud aux descendants des colons néerlandais. Dans l'Allemagne hitlérienne, la fonction des camps de concentration était une fonction d'exclusion et de terreur. Ces camps étaient destinés à recevoir non seulement les adversaires des nazis, mais aussi tous les individus considérés comme dangereux pour le régime nazi. Les uns et les autres étaient arrêtés et amenés dans ces camps pour y être astreints au travail forcé. Chronologiquement, l'ouverture des camps de concentration a précédé celle des camps d'extermination. 1. 2. 1. 2. 3.

Au total, 1 million de déportés sont morts dans ce camp.