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Les pertes humaines

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Soldat fusillé pour l'exemple. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un soldat fusillé pour l’exemple désigne, dans le langage courant, un militaire exécuté après décision d’une juridiction militaire intervenant non seulement dans un cadre légal pour un délit précis mais aussi dans un souci d’exemplarité visant à maintenir les troupes en parfait état d’obéissance. Il est très difficile d’apprécier le nombre exact de cas, et la part qu’a jouée parfois la volonté de « faire un exemple » d’un cas d’insubordination au front, pour éviter les paniques généralisées. Guerre de 1870[modifier | modifier le code] Après les désastres de son armée et la débandade qui s’ensuivit, le gouvernement français avait autorisé par un décret du 2 octobre 1870 l’établissement de cours martiales qui permettaient l’exécution immédiate d’un soldat.

Les fusillés de Saint-Étienne-de-Fursac, trois soldats fusillés en 1871, voleurs de poules ou déserteurs selon les versions[1]. Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code] Le nombre des fusillés de la Grande Guerre est revu à la hausse. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Antoine Flandrin A deux semaines des commémorations du 11-Novembre, point d’orgue de cette première année du centenaire de la Grande Guerre en France, le ministère de la défense a révélé, lundi 27 octobre, que 953 soldats français avaient été fusillés entre 1914 et 1918, dont 639 pour désobéissance militaire, 140 pour des faits de droit commun, 127 pour espionnage et 47 pour motifs inconnus.

Ces chiffres sont plus élevés que ceux publiés dans le rapport remis le 1er octobre 2013, par Antoine Prost, président du conseil scientifique de la Mission du centenaire de la première guerre mondiale, à Kader Arif, secrétaire d’Etat aux anciens combattants. Le document faisait état de 741 fusillés en s’appuyant sur les travaux de l’historien et général André Bach.

La question des soldats français condamnés à mort et exécutés pendant la première guerre mondiale continue de faire l’objet de débats publics. . « Fusillés pour l’exemple » 120 000 images numérisées M. Suippes : les caporaux fusillés pour l'exemple. Les quatre caporaux de Souain fusillés pour l'exemple en 1915 Le 10 mars 1915, les soldats de la 21e compagnie du 336e Régiment d'infanterie, épuisés par les combats et les pertes subies, « complétement abattus et démoralisés », témoigne le caporal MAUPAS lors de son interrogatoire, refusent de sortir des tranchées et de se lancer à nouveau à l'attaque, « ayant en eux-mêmes la vue des cadavres alignés devant eux et l'impossibilité de franchir l'espace les séparant de la tranchée allemande ». De plus, ajoute MAUPAS, « les canons français envoyaient des obus sur la tranchée. Quiconque montait devait être fauché littéralement soit par les nôtres soit par le feu des mitrailleurs allemands ».

Le général RÉVEILHAC exige des sanctions. Le combat de Blanche Maupas pour la réhabilitation des caporaux de Souain et la mémoire de Théophile Maupas dans la Manche Le monument aux morts du Chefresne dans la Manche ... ... où sont gravés les noms de Louis Girard et de Théophile Maupas DVD-vidéo. « Les fusillés de la Grande Guerre » - Pour mémoire - CNDP. Nous proposons dans ce dossier de revenir sur un phénomène tragique qui a traversé la Grande Guerre de part en part, touché tous les États belligérants, tous les fronts, dès les premiers jours de la guerre et posé aux autorités tant militaires que politiques des questions portant sur leur fonctionnement, leur finalité, leur existence même, puisqu’il s’agit de réfléchir sur la question de l’exécution de soldats au sein de leur propre armée.

Nous centrons le propos sur le cas français, non qu’il soit plus important que les autres, mais parce que les sources et l’historiographie dont nous disposons permettent de construire un discours véritablement problématisé et de livrer des conclusions tangibles. D’autre part, la figure du fusillé a opéré un retour en force dans l’actualité, dans les champs mémoriels, dans les débats politiques au point de prendre une place peut-être démesurée face au nombre réel de cas. Le plan du dossier articule six aspects principaux de la question. Épilogue attendu pour les fusillés de 14-18 - Soissons. AISNE. Le dossier des fusillés « pour l'exemple » refait surface à la faveur d'un rapport d'historiens remis au Président. Dans le département, c'est autour de Soissons que ça s'est passé. C'était un sujet tabou jusqu'en 1998.

C'est le Premier Ministre Lionel Jospin qui, le premier, est intervenu en leur faveur, à Craonne à l'occasion du 80e anniversaire de l'Armistice. Une démarche réprouvée alors par le président Chirac. A l'occasion des commémorations du 11 Novembre, le président de la République pourrait intervenir publiquement en leur faveur. Les mutins de 1917 Cette affaire intéresse tout particulièrement le Soissonnais, car les 54 fusillés de l'Aisne l'ont pour la plupart été autour de la Cité du Vase, à Nouvron-Vingré, Fontenoy, Ambleny, Saint-Pierre-Aigle, Chacrise, Paars, Droizy,… Certains cas sont emblématiques.

Parmi les fusillés « pour l'exemple » comptaient aussi les soldats coupables de blessures volontaires. Les monuments aux morts, mémoire de la guerre - 1918, la Grande Guerre s'achève... - Dossiers. Le monument aux morts d’Annot (Alpes-de-Haute-Provence). Photo : Xavier Lambours © La Documentation française. Agrandir l'image C’est juste au sortir du conflit que sont érigés partout en France des monuments aux morts de la Grande Guerre ; dans chaque ville, chaque village, là où ces hommes vivaient et travaillaient. Sur les champs de batailles, là où ils sont tombés, leurs restes reposent dans de grands cimetières et ossuaires. Ces marques de mémoire et de deuil sont analysés par Annette Becker dans "La Grande Guerre, entre mémoire et oubli" (Cahiers français n° 303, juillet-août 2001). « La France, comme tous les peuples en guerre, a vécu une véritable "Imitation de la Patrie" que les monuments révèlent.

Nommer Pour le cénotaphe communal, on a choisi dans la plupart des cas une stèle, souvent obélisque, du type de celles qui ornaient jusque-là les tombes des cimetières. Croire, combattre, travailler "L'armée protège l'arrière : l’arrière travaille pour l’armée". Des lieux de regrets. Pertes humaines de la Première Guerre mondiale. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les pertes humaines de la Première Guerre mondiale s'élèvent à environ 18,6 millions de morts. Ce nombre inclut 9,7 millions de morts pour les militaires et 8,9 millions pour les civils. Les Alliés de la Première Guerre mondiale comme les Empires centraux perdent plus de 9 millions de vies. Classification des statistiques[modifier | modifier le code] Le nombre des pertes estimées pour la Première Guerre mondiale varie énormément. Les pertes militaires comptabilisées ici incluent les morts au combat, les morts par accidents, maladies ainsi que les morts en captivité.

Pertes par pays[modifier | modifier le code] Pertes militaires alliées par pays. Sources du tableau[modifier | modifier le code] Les principales sources utilisées pour les pertes civiles et militaires sont les suivantes : Pertes humaines selon les frontières modernes[modifier | modifier le code] Autriche[modifier | modifier le code] France[modifier | modifier le code] Madagascar: 2 500. Générations 14. 1914-1918, Retrouver ses morts pour la France. Sur les traces du soldat Jean Durand. | Une poule sur un mur. Entre le 01 et le 11 novembre, c’est un peu la saison des morts, personnels, familiaux, intimes mais aussi des morts pour la France, un défunt pouvant recouvrir ses différentes réalités, je me suis demandée si on pouvait recomposer le physique ou le parcours militaire des soldats morts pour la France dont il reste aujourd’hui les noms gravés sur les monuments qui leur rendent hommage ?

C’est quoi un monument aux morts ? L’expression " monuments aux morts " s’applique aux édifices érigés par les collectivités territoriales – le plus souvent les communes – pour honorer la mémoire de leurs concitoyens " morts pour la France ", sauf dans les départements d’Alsace et de Moselle où, pour des motifs historiques, cette notion est remplacée pour la guerre de 1914-1918 par celle de "morts à la guerre ". 38 000 monuments aux morts été érigés en France au lendemain de la Guerre Grande sur lesquels sont inscrits 1.3 million de noms de soldats « pour la France ».

Petite Webographie toujours utile. Un si lourd bilan - 1918, la Grande Guerre s'achève... - Dossiers. Le monde, et surtout l’Europe, sortent profondément transformés de la Première Guerre mondiale. Dans "14-18", La Documentation photographique n° 6074 (1984), Jean-Jacques Becker dressait un rapide bilan du conflit et des changements qui s’ensuivirent. Certains d’entre eux auraient vraisemblablement eu lieu sans la guerre, mais dans des délais beaucoup plus longs.

Les pertes humaines et matérielles « La guerre a tué environ 13 millions d’hommes (y compris les morts de la guerre civile russe qui succéda à la révolution d’octobre 1917). Les pertes humaines (rapportées au nombre d’hommes actifs) Aux morts se sont ajoutés un nombre immense de blessés et de mutilés, la “surmortalité” des populations civiles et le déficit de la natalité, au total une profonde transformation de l’équilibre démographique dans chaque pays.

Les ruines de la place de l’Hôtel de ville d’Arras en 1918. © Archives La Documentation française, collection Verney. Agrandir l'image Les transformations territoriales. Le Tableau d'Honneur de L'Illustration. LE TABLEAU D'HONNEUR de la Guerre 1914 - 1918 OFFICIERS, SOUS-OFFICIERS ET SOLDATS CITES A L'ORDRE DE L'ARMEE NOMMES OU PROMUS DANS LA LEGION D'HONNEUR OU DECORES DE LA MEDAILLE MILITAIRE Il s'agit d'une série de planches, dont la parution commence le 30 janvier 1915. Elles contiennent chacune 25 à 28 portraits et noms de personnages ayant été "cités à l'ordre de l'armée, nommés ou promus dans l'ordre de la Légion d'honneur ou décorés de la médaille militaire". En principe elles ne comportent pas d'indication d'origine. Les 416 premières planches, ont été éditées dans L'Illustration sous forme de fascicules de quatre planches du 30 janvier 1915 au 30 juin 1917.

Le journal demandait directement à ses lecteurs de lui envoyer une photographie des décorés qu'ils connaissaient (famille ou amis), à la simple condition que le motif de la décoration figurât dans le Bulletin des Armées. Matricules dans la Marine. (Excepté les engagés volontaires entre 1914 et 1918 – voir n° 8). La circulaire du 4 mai 1870, en nous indiquant la manière de marquer les effets, nous donne des précisions sur le matricule. Chaque port de recrutement enregistre les marins – non inscrits maritimes (voir n° 7) – au fur et à mesure de leur incorporation dans une numérotation à suivre (sans remise à zéro au 1er janvier de l’année).

Ce numéro-matricule se présente sous la forme d’un nombre (pouvant être supérieur à 100.000 pour les ports de Brest et Toulon) suivi d’un chiffre indiquant le Bureau Maritime de recrutement (BMR). Exemple : 62800.1 désigne le 62800e inscrit à Cherbourg. A compter du 1er novembre 1924, la numérotation recommence à zéro chaque année civile et dans chaque port. Exemple : 2094 26-V indique un homme incorporé à Toulon en 1926. Cependant, on le rencontre le plus fréquemment écrit en ligne (Photo 2 - En bas d'un col bleu) Exemple : 4213/C/31~ 250-Biz-29 Exemple : 1126 T 51 (Photo 4) Exemple : 5227/FN/41. Les conscrits de 1914 : la contribution de la jeunesse française à la formation d'une armée de masse. La récupération ne porte pas uniquement sur ces catégories de personnel. Les ajournés, les réformés, les hommes du service auxiliaire reconnus comme tels pendant les hostilités, les blessés de guerre, les hommes placés dans des emplois sédentaires dans les services de l’arrière ou de l’intérieur, appartenant tous aux classes appelées de 1914 à 1918, font l’objet d’une politique active de recrutement.

À l’heure où toute la société française est soumise à des sacrifices, ces derniers sont considérés, par l’opinion publique, comme des embusqués ou des favorisés, car mis à l’écart de l’effort de guerre. Pour le ministère de la Guerre, ils deviennent un réservoir de combattants non négligeable. Toutes ces mesures ont pour conséquence immédiate de réduire progressivement le nombre d’hommes non mobilisés dans le pays. Tab. 3 - Nombre de révisions par classe Classes Nombre de révisions 1914 6 1915 5 1916 4 1917 4 1918 2 1919 1 1920 1 Source : Document parlementaire n° 335, du 29 juillet 1924.

Générations14 : l'un de vos aïeux a-t-il pris part à la Première Guerre Mondiale ? - France 3 Lorraine. Dans le cadre des commémorations du Centenaire de la Première Guerre Mondiale, Cinétévé et France 3 Nord-Est vous proposent de partir à la rencontre de vos aïeux "Morts pour la France". Qui étaient-ils ? Qu’ont-ils vécu ? Que vous ont-ils laissé et quel lien entretenez-vous avec eux 100 ans après ? Générations 14 est un projet participatif sur les traces de votre histoire familiale, une quête transgénérationnelle qui vous plonge au coeur des récits intimes de la Grande Guerre.

L'un de vos proches a participé à la Guerre 14-18 ? Vous pouvez retrouver sa trace grâce au formulaire de recherche qui vous permet d'explorer la base de données des soldats Morts pour la France de la Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives (DMPA). Avec Générations 14 vous pouvez accéder aux journaux de marche et opérations militaires mais également consulter les documents des bases de données d'archives départementales. Dix histoires à découvrir L'album numérique de la Première Guerre Mondiale. Des matricules militaires. Détails Création : 22 janvier 2014 Affichages : 449 Il n'aura échappé à personne que nous sommes désormais en 2014, et que les commémorations du Centenaire de la Première Guerre mondiale battent (déjà) leur plein.

Côté archives, cela se traduit par une forte incitation à mettre en ligne les registres des matricules militaires. GénéInfos a dressé une carte cliquable récapitulant les départements ayant mis en ligne les registres matricules (vert) ou uniquement les tables alphabétiques (jaune). [Mal]Heureusement, lorsque l'on fait de la généalogie depuis plusieurs années, il y a fort à parier que le matricule de l'arrière-grand-papa poilu, on l'a récupéré depuis belle lurette.

Qu'à cela ne tienne, ce n'est pas une raison pour bouder trop longtemps les matricules, pour la simple et bonne raison que c'est un formidable outil pour s'éviter de perdre du temps sur 36 communes : > Compléter rapidement une généalogie descendante grâce aux registres de matricule > Pister un aïeul qui a la bougeotte. Qui a été mobilisé pendant la Première Guerre mondiale ?

Qui a été mobilisé pendant la Première Guerre mondiale ? La Première Guerre mondiale a vu plus de 8 millions d'hommes être mobilisés en France. Comment savoir si la personne sur laquelle je fais des recherches a été mobilisée ? Une seule certitude : les classes mobilisées. Grâce aux états des classes publiés tous les ans et dont il était fait une forte publicité dans les communes et la presse, on sait quelles furent les classes mobilisées pendant la guerre : celles de 1887 à 1919.

Pas 1886 ni 1920 comme on peut le lire parfois. Ni seulement à partir de la classe 1889. Voici la répartition des classes valable du 1er octobre 1913 au 30 septembre 1914, suivie pour la mobilisation : (1) Pourquoi est-ce la seule certitude ? Par l'engagement volontaire et les carrières d'officiers, des hommes nés avant 1867 peuvent avoir participé au conflit. Les effectifs mobilisés : On trouve aisément sur Internet des statistiques sur les classes et les effectifs mobilisés.

. - Hommes mobilisés : Sources : 1. 2. 3. Instructions pour la tenue des registres matricules.