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Edito 04 nov 2016

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Un peu d'air ...

Ces dernières semaines, il y a franchement de bonnes nouvelles, autant de petites bulles d'air qu'il faut apprécier ...



Par exemple, on dirait que "presque tout le monde" se met à sauver le climat, les états comme les entreprises, sur terre, dans l'air comme sur mer ... : accords historiques, ratification de l'accord de Paris, sanctuarisation de réserves naturelles, record de capacité de production d'énergies renouvelables ...

Autre exemple, on observe que la société se transforme sous nos yeux, vers plus de partage, plus de mieux vivre ensemble, et que certaines municipalités expérimentent même des projets où les citoyens ont leur mot à dire, peuvent proposer, peuvent co-construire ensemble ...

Et puis, notre vocabulaire s'enrichit, d'un mot terrible - l'écocide - pour un fléau terrible -celui de la pollution de nos champs, de nos airs, de notre nourriture ... Monsanto, logiquement, en fait le premier les frais, traduit pour écocide devant un tribunal international citoyen à La Haye...
Dans le même temps, comme un clin d'oeil à cette actualité, de plus en plus de français consomment durables...

Même le CETA a du plomb dans l'aile, grâce à nos courageux voisins wallons, qui, seuls contre tous, ambitionnent de sauver 500 millions d'européens des griffes de l'ultra libéralisme destructeur de santé et d'environnement...

Tout cela est possible, grâce aux petits pas, aux petits gestes, que de plus en plus de personnes font, chacune à leur niveau, entraînées par des visionnaires comme Pierre Rabhi qui nous montre la voie de l'agro-écologie depuis des décennies, ou comme le daï-lama, qui, inlassablement nous parle et nous invite au bonheur ...

Climat : accord historique pour éliminer les HFC, gaz à effet de serre 14 000 fois plus puissant que le CO2. 197 Etat sont d’accord pour mettre fin d’ici à 2050 aux hydrofluorocarbures, principalement utilisés comme réfrigérants, dans les climatiseurs et les réfrigérateurs. Bilan du Monde | • Mis à jour le | Par Clémentine Thiberge C’est une nouvelle victoire dans la lutte contre le changement climatique.

Les 197 Etats signataires du protocole de Montréal, réunis à Kigali (Rwanda) pour le 28e sommet des parties au protocole, ont négocié, dans la nuit du 15 octobre, les derniers détails d’un accord sur le climat, qui aura mis sept ans à aboutir. Les discussions ne se sont pas déroulées sous les feux des projecteurs, contrairement à l’accord de Paris de décembre 2015. Mais ses résultats pourraient avoir un impact aussi, voire plus, significatif sur le ralentissement du changement climatique.

En effet, cet amendement vient se greffer au protocole de Montréal, un des traités environnementaux les plus efficaces jamais négociés. Hausse annuelle de 10 % à 15 % « Victoire pour le climat » Climat : le Crédit agricole et la Société générale ne financeront pas de nouvelles centrales à charbon. Un an après la COP21, les banques françaises s’engagent aussi à financer des énergies renouvelables. Les ONG dénoncent, elles, un « double jeu ». LE MONDE | • Mis à jour le | Par Rémi Barroux Un an quasiment après la conférence sur le climat de Paris, la COP21, et à deux semaines de l’ouverture de la COP22 à Marrakech (Maroc), le Crédit agricole s’est engagé, mercredi 26 octobre, à « ne plus financer de nouvelles centrales ou extension de centrales électriques au charbon ».

Le lendemain, la Société générale lui a emboîté le pas, promettant « l’arrêt de l’ensemble de nouveaux financements de projets de centrales thermiques au charbon ou des infrastructures associées, partout dans le monde » à partir de janvier 2017. Ces deux annonces n’ont pas convaincu les ONG, notamment les Amis de la Terre, qui demandent un engagement plus important du secteur bancaire dans la lutte contre le réchauffement climatique et l’exploitation des énergies fossiles les plus polluantes.

Climat : l’accord de Paris va entrer en vigueur dès novembre. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Simon Roger Un an après le sommet de la COP21 et son accord universel pour contenir le réchauffement, la conférence prévue du 7 au 18 novembre à Marrakech (COP22) ne devait être qu’un point d’étape. Finalement, elle pourrait constituer un moment décisif dans l’histoire de la gouvernance climatique puisque, selon toute vraisemblance, c’est au Maroc qu’entrera en vigueur l’accord de Paris sur le climat.

Cette hypothèse, improbable il y a encore un mois, a pris de l’épaisseur vendredi 30 septembre avec l’adoption par le conseil des ministres européens de l’environnement, à Bruxelles, d’un projet de décision validant la ratification de l’Union européenne (UE). Le document autorise également les États membres à rejoindre individuellement le texte de Paris, et non de manière simultanée, comme le veut la pratique communautaire habituelle. Lire aussi : Climat : « Les Etats ne peuvent pas agir sans la société civile » « Il fallait accélérer le pas »

Chine et Etats-Unis, les plus grands pollueurs, signent l'accord de Paris. La Chine a ratifié l’accord mondial sur le climat conclu le 12 décembre à Paris à l’issue de la COP21, a annoncé, samedi 3 septembre, l’agence étatique Chine nouvelle. Ce traité historique vise à contenir le réchauffement climatique sous le seuil critique de 2 voire 1,5°C. Le géant asiatique, qui tire encore plus de 70 % de son électricité du charbon, produit environ 28 % des émissions mondiales de CO2. Dans un discours devant des hommes d’affaires, le président Xi Jinping a expliqué : "Les montagnes vertes et l’eau claire sont aussi bonnes que les montagnes d’or et d’argent. Protéger l’environnement, c’est protéger la productivité, et améliorer l’environnement, c’est stimuler la productivité. Nous poursuivrons sans faiblir un développement durable, et restons engagés vers une économie verte, à bas carbone, et circulaire.

" Une annonce surprenante ? Parmi les plus gros pollueurs, l’Inde (6 % des émissions mondiales de CO2) et la Russie (6 %), n’ont toujours pas ratifié l’accord. Accord pour diminuer la pollution du fret maritime. Les cargos et porte-conteneurs utilisent un carburant chargé en soufre, l’un des plus sales au monde. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Eric Albert (Londres, correspondance) Certains l’ont surnommé « le sang impur de la mondialisation ».

Les énormes cargos porte-conteneurs qui sillonnent les océans fonctionnent avec ce carburant, l’un des plus sales au monde, un résidu visqueux du pétrole, lourd et difficile à brûler. Ce pétrole « bunker » est ce qui reste après avoir raffiné les autres produits pétroliers – essence, naphta ou encore diesel – qui sont plus légers. Dans ce magma noir se trouvent des résidus de métal, de la cendre, et surtout beaucoup de soufre. « C’est vraiment un truc dégoûtant », résume John Maggs, de Seas at Risk, une coalition d’associations environnementales. Mais c’est aussi le produit le moins cher de tous, qui permet d’assurer le commerce mondial à moindre coût. Jeudi 27 octobre, l’industrie maritime a décidé de s’attaquer à la pollution de ce carburant. 90% des nouvelles capacités mondiales de production d'électricité sont renouvelables. « La transition énergétique mondiale est en marche »

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Il couvre désormais 1,51 million de km2 dans l’océan Pacifique et abrite une biodiversité exceptionnelle. Créer des sanctuaires pour préserver la richesse de la biodiversité marine De nombreuses menaces pèsent sur les océans : surpêche, extraction minière et pétrolière, dérèglements climatiques… Aujourd’hui, les représentants de gouvernements du monde entier se réunissent à New York, au siège des Nations unies, pour mettre en place un traité visant à protéger les océans.

Deux tiers de nos océans se situent en dehors de tout contrôle étatique, c’est ce que l’on appelle la haute mer. La législation permettant la protection de ces régions est lacunaire et les océans en souffrent. Créer des réserves préserve la biodiversité marine. Par ailleurs, les Etats côtiers ressentent les effets de la pêche industrielle. Aux Maldives, le touriste sauve la planète. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Thomas Doustaly Nettoyer les plages, compter des raies manta, souffler du verre recyclé… Dans l’archipel, le séjour « écoresponsable » a la cote. Le marketing de l’écologie aurait-il été inventé aux Maldives ? Ou plutôt par les hôteliers de ce pays insulaire de l’océan Indien situé au sud-ouest de l’Inde et du Sri Lanka. « Nous rêvions d’une île déserte dont nous pourrions faire notre maison, un lieu où la beauté de la nature régnerait partout, et où la vie quotidienne et l’actualité seraient de lointains souvenirs. » Voilà la belle histoire que racontent Sonu et Eva Shivdasani, couple de quinquagénaires à l’origine du Soneva Fushi, ouvert il y a vingt ans sur l’île de Kunfunadhoo, aux Maldives (ils en gèrent trois autres depuis, dont un en Thaïlande).

Un resort de luxe écolo et déconnecté – à 1 000 euros la nuit minimum tout de même – qu’on atteint depuis Malé en hydravion, après avoir survolé des îlots verdoyants et une eau entre émeraude et turquoise. La contre-société a déjà pris le pouvoir. Le livre. Dans son essai, Roger Sue tourne la page du « France Bashing » et invite à la réflexion pour mieux reconstruire. Son postulat ? Les nouvelles manières de vivre ensemble ont déclenché « un mouvement de fond » irréversible, annonciateur d’un nouveau modèle économique. « L’école ? Les églises ? Le travail ? Dans cet essai, Roger Sue tourne résolument la page du « France Bashing » et invite à la réflexion pour mieux reconstruire. Il décrit comment « la diffusion du lien d’association » a déjà tout transformé : la composition familiale, la façon de travailler, l’engagement citoyen, l’action politique. Mais que devient le modèle économique ? La « production de l’individu » « L’économie relationnelle gagne du terrain sur l’économie matérielle, qui est en voie d’automation », écrit le sociologue.

Budget participatif : la capitale fait le pari des projets citoyens. Paris consacrera plus de 100 millions d’euros à des réalisations proposées par ses habitants, soit 5 % du budget d’investissement de la ville. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Béatrice Jérôme « Aucune ville au monden’a obtenu un tel score ! », pavoise Emmanuel Zemmour, conseiller d’Anne Hidalgo. En dévoilant, mercredi 5 octobre, les 219 projets retenus au titre du budget participatif parisien (pour plus de 100 millions d’euros, soit 5 % du budget d’investissement de la ville) pour 2017, la maire de Paris ne pouvait que s’en féliciter. Près de 159 000 personnes – soit 7 % de la population contre 3 % en 2015 – ont pris part au vote qui s’est déroulé du 16 septembre au 2 octobre.

Parmi elles, 66 155 élèves, répartis dans 83 % des écoles primaires et des collèges, ont sélectionné des projets dans le cadre de leur établissement. Outre les arrondissements aisés du centre de la capitale, la maire de Paris a réussi à mobiliser les habitants des quartiers populaires. . « Une aubaine » De plus en plus de Français consomment « durable » (15% de plus qu'en 2015) Courageuse, la Belgique Wallone rejette le CETA, le bloquant. Le Parlement de la Wallonie a approuvé, vendredi, une motion prônant le rejet, par la Belgique, du projet d’accord commercial Union européenne-Canada (CETA).

LE MONDE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen) Le Parlement de la Wallonie a approuvé à une très large majorité, vendredi 14 octobre, une motion déposée par les deux partis de la majorité régionale (socialiste et centriste) prônant le rejet, par la Belgique, du projet d’accord commercial Union européenne-Canada (Ceta). Le texte adopté demande toutefois au gouvernement fédéral belge de renégocier cet accord - ou du moins sa « déclaration interprétative » - avant la signature définitive, prévue initialement pour le 27 octobre.

Lire aussi : La ratification de l’accord CETA suspendue à la décision belge Comment faut-il interpréter le vote ? D’abord comme une victoire de la démocratie. Vous pensez réellement pouvoir infléchir ce traité ? Oui. Oui. Procès de Monsanto : « Porter atteinte à l’écosystème Terre, c’est menacer la paix, l’humanité » Alors que la firme américaine est traduite devant un tribunal international citoyen, Valérie Cabanes, juriste et spécialiste des droits de l’homme et de la nature, défend l’inscription de l’écocide dans le droit international.

Valérie Cabanes est juriste en droit international, spécialiste des droits de l’homme et de la nature. Porte-parole du mouvement End Ecocide on Earth (« Arrêtons l’écocide planétaire »), elle vient de publier Un nouveau droit pour la terre (collection Anthropocène, Seuil). Elle est membre du comité d’organisation du Tribunal Monsanto, un procès symbolique organisé par un réseau d’ONG et d’associations contre l’entreprise agrochimique, qui se tiendra du 14 au 16 octobre à La Haye, aux Pays-Bas. Lire aussi : Monsanto traduit devant un tribunal international citoyen à La Haye Qu’est-ce qu’un écocide, ce crime que vous voulez faire reconnaître en droit pénal ? Cette bataille n’est-elle pas déjà ancienne ? Aujourd’hui, qu’en est-il ? Que faudrait-il pour aller plus loin ? Monsanto traduit "pour écocide" devant un tribunal international citoyen à La Haye. Les charges retenues contre la multinationale Monsanto sont lourdes et lui valent d’être poursuivie devant un tribunal international qui se réunit à La Haye (Pays-Bas) les samedi 15 et dimanche 16 octobre.

Accusée de « violations des droits humains, crimes contre l’humanité et écocide », la firme américaine se voit notamment reprocher la commercialisation de produits toxiques qui ont causé la mort de milliers de personnes, comme les polychlorobiphényles (PCB), le glyphosate – herbicide connu sous la marque Roundup – ou encore l’acide 2,4,5-trichlorophénoxyacétique (ou 2,4,5-T), constituant de l’« agent orange », herbicide pulvérisé par avion au-dessus des forêts par l’armée américaine durant la guerre du Vietnam. La société, née aux Etats-Unis en 1901 – son créateur John F. Lire aussi : La discrète influence de Monsanto « Une mascarade » pour Monsanto Faire évoluer le cadre du droit international Lire aussi : Pourquoi Bayer rachète Monsanto. Écocide : "créer une responsabilité pénale pour les dirigeants de multinationales"

Novethic : Un tribunal international contre Monsanto s'est réuni à La Haye (Pays-Bas) les samedi 15 et dimanche 16 octobre, à l'initiative d'un réseau associatif et militant. Quel était l'objectif de cette action à laquelle vous avez participé aux côtés de 600 autres personnes, parmi lesquelles des témoins, des experts et des juges ? Valérie Cabanes : Il s'agissait d'un vrai tribunal avec de vrais juges de renommée internationale tels que la présidente Françoise Tulkens, vice-présidente de la Cour européenne des droits de l'Homme, ou encore la Sénégalaise Dior Fall Sow, consultante pour la Cour pénale internationale (CPI) et ex-avocate générale du Tribunal pénal international pour le Rwanda.

Mais il ne s'agissait pas d'un procès puisqu'on ne leur demandait pas de condamner Monsanto. L'autre objectif de ce tribunal était de donner la parole aux plaignants et de faire constater par les juges leur dénuement total, malgré des dossiers extrêmement solides. Ouvrir une brèche. Pierre Rabhi, chantre d'une écologie inoffensive? À l’automne 2015, les promoteurs de soirées de musique électronique se frottent les yeux en observant la liste des meilleures ventes sur digitick, le site de billetterie électronique : Pierre Rabhi figure dans le Top 10 du clubbing. Sa conférence sur la « ( R )évolution intérieure » au Kursaal de Besançon talonne une fête prévue au Yoyo, la boîte branchée du Palais de Tokyo. Les relations entre l’agroécologie ( qui consiste à penser des systèmes de production agricole préservant l’écosystème ) et la culture DJ ne semblent pas avoir prospéré au-delà de cette rencontre fortuite.

Mais l’anecdote est le signe surréaliste d’un succès d’audience bien réel, et inédit pour un penseur si critique de la société de consommation. À l’automne 2015, les promoteurs de soirées de musique électronique se frottent les yeux en observant la liste des meilleures ventes sur digitick, le site de billetterie électronique : Pierre Rabhi figure dans le Top 10 du clubbing. Le dalaï-lama : « Je préfère parler du bonheur »