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Maternelle : Complimenter les enfants. Philippe Guillem : Un métapiano en maternelle pour apprendre à se concentrer ensemble. "Quand ils comprennent l'intention portée par la musique, leur regard s'allume".

Philippe Guillem : Un métapiano en maternelle pour apprendre à se concentrer ensemble

Professeur à l'école maternelle A Camus de Talence (33) et maitre formateur en éducation musicale, Philippe Guillem met la recherche musicale au service des fondamentaux de l'apprentissage scolaire. Une démarche originale où le maitre se fait plaisir mais sans jamais cesser de privilégier les compétences de base du métier d'élève que l'école maternelle doit faire découvrir. La démarche , présentée au 8ème Forum des enseignants innovants, est originale.

Elle révèle un grand pédagogue. Philippe Guillem a de la chance. Cet instrument, le métapiano, vient d'où ? C'est une invention de Jean Haury. Une des premières situations avec les élèves c'est "interpréter pour explorer la musique". C'est une idée basée sur les travaux de François Delalande. Cette année on travaille avec des chercheurs sur la musique et les émotions. Un autre projet c'est "un orchestre pour danser". Propos recueillis par François Jarraud. Un guide pour scolariser les élèves allophones. Philippe Meirieu : Prendre soin de l'humain. Nous savions que la vie était fragile, que l'humain c'était par moments et que la démocratie était menacée par les forces archaïques qui habitent encore le monde.

Philippe Meirieu : Prendre soin de l'humain

Nous savions que, face à la vacuité de nos modèles économiques fondés sur la consommation compulsive, notre occident peinait à offrir un autre idéal que l'assujettissement aux intégrismes. Nous savions que tout ce qui nous tient à coeur est mortel et que l'obscurité absolue peut, un jour, faire oublier l'espoir de toute lumière... Que cette nuit terrible où nous avons éprouvé la terreur de la pénombre, nous rappelle notre fragilité et notre finitude.

Qu'elle renforce ainsi notre détermination à prendre soin de toute vie, de toute pensée libre, de toute ébauche de solidarité, de toute joie possible. Prendre soin de la vie et de l'humain, avec une infinie tendresse et une obstination sans faille, est, aujourd'hui, la condition de toute espérance. Philippe Meirieu. La classe plaisir : Youssouf à la bibliothèque. Il y a deux ans, l'inspectrice, qui venait d'observer ma classe de PS-MS dans cette grosse école maternelle d'un quartier dit « sensible », me demanda : « Madame, êtes-vous consciente que vos élèves ne sont pas des enfants d'ingénieurs ni d'enseignants ?

La classe plaisir : Youssouf à la bibliothèque

» Après avoir hésité à claquer la porte, je répondis : « Oui, c'est pour ça que je suis là ». « Ces enfants-là ont besoin d'un cadre, et d'équité » continua-t-elle… me laissant dubitative : ces enfants-là… Souvenirs Freinet Pourquoi n’aurais-je pas choisi d'exercer dans un tel contexte, alors que, il y a une vingtaine d'années, je suis venue délibérément habiter sur le secteur d'une école en ZEP pour que mes filles bénéficient, d'une part de la pédagogie « expérimentale » qu'une équipe solide y menait depuis quinze ans et d'autre part de la richesse de cotoyer des enfants d'origines diverses, tant sociales que géographiques ? Nous y avons fait tant de « belles rencontres » d'enseignants, parents et enfants. Faut-il retarder l'entrée à l'école à 7 ans ? Retarder l'entrée à l'école à 7 ans fait-il finalement gagner du temps ?

Faut-il retarder l'entrée à l'école à 7 ans ?

C'est ce que laisse entendre une étude réalisée par Thomas Dee, un professeur de la prestigieuse université Stanford en Californie. Il a mis en évidence la précocité scolaire avec l'hyperactivité. Son étude se base sur une particularité de la réglementation danoise sur l'inscription à l'école qui permet de distinguer les enfants inscrits à 6 et à 7 ans. Elle porte sur un gros échantillon de près de 40 000 enfants danois. Les jeunes sont-ils trop branchés? Bruno Devauchelle : L'enseignant et la loi, à l'ère du numérique. Les enseignants ne sont pas tous des juristes, loin de là.

Bruno Devauchelle : L'enseignant et la loi, à l'ère du numérique

Mais nul n'est censé ignoré la loi. Or l'observation des pratiques du numérique dans les établissements scolaires laisse à penser que les pratiques pédagogiques sont souvent assez éloignées du cadre légal, du cadre réglementaire à défaut de se référer à ce qui est recommandé par les autorités académiques. Il n'est pas question, ici, de faire un cours sur le droit et l'enseignement, mais simplement de signaler quelques questions d'ordre juridique qui émergent dans le monde scolaire et qui doivent être prises en compte au sein des établissements.

Les chefs d'établissements sont en premier lieu les responsables du respect de la loi dans l'EPLE. Les enseignants sont aussi responsables des pratiques qu'ils mettent en place avec le numérique. Des pages incomplètes... Une réglementation peu accessible... Mais une rapide recherche sur les moteurs de recherche laisse pantois.

Quid de Twitter et Facebook ? Une question en déshérence ? Le tutorat entre élèves.