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Associations en France Angélyne et Caroline

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Le temps des bons sentiments. Jean-Marie Théodat avait construit sa vie en France. Ce Haïtien devenu professeur agrégé de géographie et maître de conférences à La Sorbonne a décidé de « lever l’ancre (1)». Après le séisme survenu dans son île natale en janvier 2010, il a abandonné le confort d’une vie professionnelle et familiale réussie pour revenir en Haïti où il s’est installé sous une tente. « Le réconfort que j’apporte importe plus que la précarité », écrit-il dans son blog où il relate le quotidien de ce petit pays dévasté par le tremblement de terre. Et il a décidé d’y rester pour remettre sur pied l’enseignement supérieur.

Les bataillons d’aidants sociaux Odon Vallet, historien français des religions, consacre depuis dix ans un héritage substantiel légué par son père à doter de bourses des étudiants sans ressources, du Bénin ou du Viêtnam ou de tous les pays du monde. Les intellectuels s’y sont mis aussi ces dernières années. Un basculement de paradigme ? Que se passe-t-il ? Une emphase compassionnelle. Forte hausse de l’engagement bénévole des jeunes. Une étude de France-Bénévolat prouve que les seniors n’ont pas le monopole de l’engagement associatif. Certes, ils sont un sur deux à consacrer du temps à une association, mais la progression de l’engagement est surtout notable chez les 15-35 ans, avec une hausse de 32% en trois ans. L’engagement bénévole grimpe en flèche chez les 15-35 ans. Selon une étude de France-Bénévolat à partir d’une enquête Ifop, rendue publique en juin dernier. Cette tendance vient confirmer les constations faites par l’Injep dans ce domaine.

"Toutes les enquêtes le confirment : les jeunes Français sont animés des meilleurs sentiments à l’égard du monde associatif" écrivait Bernard Roudet dans un numéro du bulletin de l’Observatoire/Injep, Jeunesses : études et synthèses, n° 4, dédié à la participation associative des jeunes. Sources : La situation du bénévolat en France – France-Bénévolat / Ifop Prêt à l’emploi En lire + L’engagement associatif en chiffres | J'aime ton asso. Créations 67 000 associations sont créées par an.1,3 million d’associations sont actives, ce qui représente une hausse de 4% par an.23 millions de Français sont adhérents d’une ou plusieurs associations, soit 45% des Français de plus de 18 ans.Soit près d’1 français sur 2 membre d’une association Bénévolat En 2010, 93 millions d’Européens sont bénévoles, soit 23% des plus de 15 ans21% des 18-24 ans français sont bénévoles16 millions de bénévoles en FranceEntre 2006 et 2011, augmentation de 16,3% du volume de travail bénévole (3,1%/an) Poids économique Le budget cumulé du secteur associatif représente 3,2% du PIB (85 millards d’euros).La valeur monétaire du bénévolat pourrait également représenter entre 1% et 2 du PIB.

Emploi Service civique. Panorama du bénévolat en Europe – Le Mouvement associatif. 92 à 94 millions d’adultes participent à des activités bénévoles dans l’Union Européenne, soit 22% à 23 % des Européens âgés de plus de 15 ans. L’Europe englobe ainsi une grande diversité d’engagements, mais comprend également de grandes inégalités selon les pays, mises en évidence par une étude récente. A l’occasion de cette année proclamée « Année Européenne des activités de volontariat pour la promotion de la citoyenneté active » par la Commission Européenne, une étude a été publiée sur le bénévolat et le volontariat en Europe. Elle doit permettre de soutenir ce secteur et d’évaluer dans quelle mesure il peut aider l’UE à atteindre les objectifs stratégiques qu’elles s’est fixés.

Le taux de bénévolat est très variable selon les 27 pays membres. Dans certains états du Nord, la tradition du bénévolat est ancrée dans la société avec un taux d’engagement élevé, voir très élevé. Plusieurs tendances à la hausse sont observable dans l’ensemble de l’Europe. Associations et bénévoles – Fidéliser les bénévoles | Associathèque. La diversité des profils des bénévoles se traduit par la pluralité des raisons données par les bénévoles eux-mêmes pour expliquer leur engagement associatif. Des motivations diverses peuvent ainsi se croiser : d'un côté, la recherche d'un épanouissement personnel grâce à de nouveaux contacts sociaux, à des acquisitions de connaissances ou à l'utilisation de compétences que l'on veut faire fructifier ; de l'autre, des motivations altruistes, telles que la défense d'une cause ou la volonté de donner du sens à sa vie en rendant le monde meilleur.

Ainsi, les bénévoles peuvent, par exemple, s'engager pour : Attention La rencontre entre un bénévole et une association se base sur un véritable échange égalitaire. Le bénévole recherche un engagement qui lui tient à cœur, un lieu pour exercer sa passion. Et l'enjeu est de se donner des marges de souplesse, le bénévole dans son projet et ses exigences, l'association dans ses attentes, pour faire se rencontrer l'individuel et le collectif. Les lycéens en terminale plébiscitent le bénévolat et s'éloignent de l'engagement politique. Cette enquête du Conseil national d’évaluation du système scolaire est le premier volet d'une recherche sur l’école et la citoyenneté. Elle démontre que les jeunes lycéens ont une confiance dans les institutions plus développée que leurs aînés, mais minorent leur capacité à être actif dans le système politique.

C'est une enquête inédite du Conseil national d’évaluation du système scolaire. Elle révèle que les élèves en terminale ont un fort engagement dans le bénévolat, mais beaucoup moins en politique. 44% des lycéens ont déclaré qu’ils sont engagés dans des associations humanitaires ou de défense de l’environnement, sous forme de bénévolat. Plus de deux tiers veulent à terme s’engager en signant des pétitions (71%), en boycottant des produits (58%) ou encore en manifestant (62%). On doit s’interroger sur les élèves issus de milieux défavorisés qui ont une forme de défiance vis-à-vis des institutions.Nathalie Monsprésidente du Cnescoà franceinfo. Engagement associatif : les députés interpellent le gouvernement.

Des associations indispensables à la démocratie Les associations sont un levier majeur pour faire vivre la « démocratie du quotidien » : elles prennent part à la vie des territoires en les dynamisant, notamment par la création d’emploi mais également en étant force d’initiatives et de propositions, en organisant des événements, des débats... Elles ont un rôle fondamental dans la participation aux instances consultatives et de concertation, au niveau national comme local, ou encore dans l’enrichissement des consultations publiques. L’action des associations répond à une demande de participation des citoyens et contribue à les réinvestir dans la vie publique. Elle répond enfin à la nécessité de défendre l’intérêt général, et non des intérêts catégoriels comme d’autres lobbys, auprès des décideurs. Des associations en difficulté La diminution des subventions publiques depuis plusieurs années a fragilisé le modèle économique des associations.

Par FNE. Quel regard les Français portent-ils sur les associations et l’engagement bénévole ? Ils lancent un « garage solidaire » pour lutter contre le gaspillage et la faim. À Bruxelles, les associations « Frigo pour tous »​ et « share food » ont lancé leur premier frigo solidaire dans un garage, axé sur l’anti-gaspillage, à destination de ceux qui en ont le plus besoin. En avril dernier, nous étions sur place pour filmer l’évènement localisé, riche en émotions… « Ca suffit de gaspiller, ça suffit de jeter à la poubelle alors que des personnes ne peuvent pas se nourrir », nous lance Loubna Zinati, co-fondatrice de « Frigo pour tous ».

L’association vient de participer à l’ouverture d’un frigo solidaire à Saint-Gilles, quartier populaire de la capitale Belge. Pour ce faire, un garage a été transformé en chambre froide ouverte au public. Aux heures d’ouverture, les bénévoles accueillent ceux qui viennent faire des dons et ceux qui souhaitent se servir. C’est un peu un lieu informel de « trading » humanitaire à petite échelle. Des boites libres, gratuites et inconditionnelles En France aussi, les boîtes à partage se généralisent. Les nouvelles formes de solidarité. Dans une société où la solitude et l'exclusion sont de plus en plus présentes, des initiatives se mettent en place pour soutenir et accompagner celles et ceux qui traversent une période difficile et se retrouvent dans le besoin.

Et les Français connaissent bien la solidarité : en effet, en 2016, 63 % d'entre eux ont donné de leur temps en tant que bénévoles pour aider les plus démunis. Responsabilité citoyenne, empathie, envie de se sentir utile, sens donné à sa vie : autant de raisons qui poussent bon nombre d'entre nous à matérialiser leur sens de la fraternité. Découvrons dans l'émission les initiatives novatrices de ceux qui tentent de rendre le monde meilleur ! Nos Invités > Jeanne Thiriet, directrice de la rédaction du magazine Pleine Vie, partenaire de l'émission > Catherine de la Hougue, créatrice de "Parentibus", un bus itinérant pour casser l’isolement (parentibus.net) Vous souhaitez témoigner ? Vous pouvez nous envoyer un mail à l'adresse onestfaitpoursentendre@rtl.fr (ou ici). Accueil de réfugiés et demandeurs d'asile à Paris : le XVIe se rebiffe (un peu) Aucun bâtiment appartenant à la ville de Paris ne doit rester vide : c’est le principe qui prime dans la capitale administrée par Anne Hidalgo.

En septembre, lors de l’inauguration d’un centre d’hébergement temporaire dans une ancienne caserne de gendarmerie du XVIe arrondissement, l’adjoint à la maire de Paris en charge du logement, Ian Brossat, l’a martelé. Puisque la caserne Exelmans était inoccupée et le restera jusqu’à la fin 2020, date à laquelle elle doit être transformée en logements sociaux, la préfecture d’Ile-de-France a décidé de l’utiliser comme centre d’hébergement pour réfugiés et demandeurs d’asile, avec l’assentiment de la mairie de Paris. A lire aussi Chic, 176 logements HLM en plein XVIe arrondissement parisien Il y a un mois, le centre a donc été ouvert et héberge pour l’instant 230 personnes pour une capacité de 300 places, dont 50 sont réservées aux familles.

A lire aussi «Panique dans le XVIe» : autopsie d’une émeute bourgeoise. Les jeunes plébiscitent le bénévolat et boudent l'engagement politique ou syndical. La France en quête de lien social et de solidarité. Les nouvelles formes de solidarité chez les travailleurs indépendants. Les nouveaux travailleurs indépendants ne bénéficient pas des protections propres au salariat et peuvent, de surcroît, souffrir d’isolement. Face à cette double insécurité, de nouvelles formes de solidarité émergent. On constate par exemple que des personnes se structurent en collectif d’indépendants, pratiquent le don contre don ou encore le coaching participatif. En rendant possible le développement professionnel des travailleurs indépendants, ces nouvelles formes de solidarités constituent une réponse à la précarisation de certaines nouvelles formes de travail. Choisi ou contraint, le travail indépendant est précaire En tant que forme socialement instituée du travail, le salariat repose sur le principe du contrat de subordination.

Ce dernier permet de créer un espace-temps de travail collectif qu’il s’agit pour les managers de gérer au mieux. Nouvelles formes de solidarité : collectifs d’indépendants, don contre don et coaching participatif. Solidaire | De l'idée à l'action, trouvez l'engagement solidaire qui vous correspond - Métiers, Formations, Engagement humanitaire. De la générosité à la solidarité. Pour les Restos, cette année, le "miracle" (*) de Noël n'aura pas lieu : le cap du million de personnes accueillies et aidées par l'association vient d'être franchi, comme nous le craignions tous en lançant notre 29ème campagne. Nous sommes bien loin des 60 000 bénéficiaires de l'hiver 85/86, année de création des Restos du Cœur. Cette situation n'est pas récente et la crise qui frappe la France et l'Europe depuis près de six ans en explique bien des aspects.

Mais il n'y a toujours aucune baisse significative du chômage et lorsque ce sera le cas, nous savons d'expérience qu'il faudra 18 à 24 mois de plus avant d'en voir les effets notables sur la diminution de l'aide que nous apportons, qui est de plus en plus cruciale et déterminante pour les familles qui poussent la porte des 2000 centres d'activités des Restos. Alors comment parvenons-nous à faire face aujourd'hui et surtout comment y parviendrons nous toujours demain ? (1) le prénom a été changé.