L’école dehors : l’exposition à la nature ne fait pas tout ! Depuis quelques années, un croissant appel à l’éducation en plein air se fait entendre dans les familles et les écoles françaises.
Dans un contexte sociétal marqué par une prise de conscience de la rupture entre les humains et leur environnement dit « naturel », la « pédagogie par la nature » s’impose comme un retour au bon sens. Comme en témoignent les appels, sur The Conversation, de Mariani Brussoni, de Tegwen Gadais et Audrey-Anne Beauchamp, la révolution verte de l’éducation est en marche, pour reprendre le sous-titre du livre de Moïna Fauchier-Delavigne et Matthieu Chéreau, L’enfant dans la nature ! Twitter. @jmblanquer Aucune innovation ici. Il y a 70 ans Freinet le faisait déjà. Je vous conseille ce livre et plus largement toute la collection dont il est issu. @jmblanquer Aucune innovation ici. Il y a 70 ans Freinet le faisait déjà. Je vous conseille ce livre et plus largement toute la collection dont il est issu. Conférence - Ateliers "éduquer et enseigner dehors avec des enfants" - Graine Bourgogne Franche-Comté.
C'est plus de 100 personnes présentes sur chaque journées.
Retour sur l'événement Ces journées « conférences - ateliers » s'inscrivent dans une dynamique portée par le GRAINE (Groupe Régional d'Accompagnement et d'Initiation à la Nature et à l'Environnement) autour des pratiques éducatives dehors.Le constat, partagé depuis de nombreuses années par les éducateurs, est que « le dehors », « la nature » comme lieu d'éducation disparaissent progressivement des pratiques éducatives.De nombreuses études pointent du doigt les problèmes que pose l'éloignement de la nature caractérisé par le syndrome « de manque de nature », identifié en Amérique du Nord. En France, le Réseau Ecole et Nature anime la dynamique Sortir où des acteurs s'organisent et agissent pour promouvoir l'éducation dehors. Objectifs de ces 2 jours : Lundi 21 octobre (10h00 - 22h30) Une matinée « d'école dehors »Bain de forêtComment choisir un lieu d'apprentissage en plein air ?
Mardi 22 octobre (9h00 - 17h30) Intervenants : Enseigner dehors. Faire classe dehors – -CAREducativ- Organiser des temps de travail hors les murs de la classe, dehors, dans l’enceinte de l’école ou dans un espace extérieur situé dans l’environnement proche de l’école est une expérience enrichissante autant pour l’enseignant que pour les élèves.
Se lancer dans cette aventure apporte énormément au niveau des apprentissages comme au niveau du bien-être et des relations entre élèves et entre élèves et enseignant. Pour qui ? Quelque soit le niveau de classe, il est possible de faire classe dehors, en adaptant les activités à l’âge des élèves. Pourquoi ? Lire un livre, chuchoter sa table de multiplication à un arbre, chercher des insectes.
Nature à l’école : le temps est-il venu de faire classe en plein air ? Pour un retour en classe dehors ! Retourner en classe pour ne pas bouger de sa chaise et ne pas s’approcher des autres peut ne pas faire envie.
Mais l’occasion est peut-être bonne, et la météo propice, de faire l’école non pas buissonnière, mais en plein air ! Les premières images de l’école « d’après » circulent dans les médias et donnent à voir des espaces confinés dans lesquels les élèves ne peuvent se mouvoir que dans un périmètre réduit. Sans remettre en cause la nécessaire distanciation physique qui garantit la non propagation de la Covid-19, un retour à l’école qui favorise l’occupation des espaces extérieurs aurait été envisageable, comme au Danemark qui a fait ce choix depuis le 16 avril. De fait, cette nouvelle conformation de l’espace scolaire est une solution pour accueillir davantage d’élèves. Mais, plus généralement, l’enseignement dehors apporte bien d’autres avantages.
À la campagne, les grands espaces naturels étaient interdits d’accès. Privilégier l’éducation en plein air. Retour à l'école. Matériel recommandé pour une promenade mathématique : crayons, feutres, carton, feuilles, appareils photo… Au cours des promenades, l’observation peut être libre ou guidée par un thème : les formes, les paysages, les intervalles… – La première sortie n’est pas préparée en classe à l’avance.
La balade dure 45 minutes environ avec la consigne d’observer « tout ce qui peut faire penser aux maths ». Au retour, le déballage et l’inventaire de ce que l’on a trouvé suggèrent déjà les premières pistes de recherche qui seront exploitées avec d’autres à l’aide des notes prises sur place, durant deux séances dans la même semaine. – Pour la deuxième sortie, des petits groupes de deux à quatre enfants se forment en fonction d’un thème :les nombres,les symétries, les formes, ou les quadrillages... On choisit un autre trajet pour observer et noter sur un bloc, en fonction de ce thème. La balade est plus courte en distance, on s’arrête plus souvent et plus longtemps, on est davantage éparpillé.
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«Dehors, j’apprends»: plaidoyer pour une éducation ancrée dans le réel. Entrevue Le 19 mai 2020 Pour Christine Partoune, autrice du livre Dehors j’apprends, publié en janvier 2020, garder les élèves assis en classe, c’est leur faire violence et les priver d’apprentissages ancrés dans le réel.
Mais comment outiller les enseignants et leur donner le goût de faire sortir les élèves de la classe ? Entrevue avec une passionnée de pédagogie « hors les murs ». Détentrice d’un doctorat en didactique de la géographie, Christine Partoune a d’abord enseigné cette matière au secondaire durant 10 ans.