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" J'ai été victime de violences conjugales pendant ma grossesse " Loopsider - " J'ai été victime de violences conjugales pendant ma grossesse " Brut - Comportement bah ouais avec Jaymax : le racisme. Sans titre. Sans titre. Sans titre. Sans titre. J’ai toujours vécu à Paris, dans le 20ème.

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Je sais pas si c’est parce que je suis « Parisienne », mais j’ai toujours beaucoup ressenti les différences sociales entre les quartiers. Je trouve que la population du 20ème est hyper variée. Les gens ont tous des origines et des qualités de vie différentes. Les rues ont une sorte d’identité : à Belleville la culture asiatique est très présente, les restaurants sont presque tous chinois. Sans titre. L’été dernier, je suis parti dans le quartier de mon cousin à Marx Dormoy dans le 18ème, pour passer les vacances.

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Là-bas, il y a de tout : des Noirs, des Arabes, des Asiatiques, quelques Blancs. C’est un peu ghetto. Moi, je suis noir. J’ai vu que c’était pas le même délire que dans mon quartier. Je viens du 10ème arrondissement, entre Belleville et Goncourt. Niveau langage, on n’utilise pas les même mots pour dire certaines choses et côté ambiance, dans le 18ème, ils sont plus sociables entre eux. On fait des punchlines, on parle bien français Nous, les jeunes du 10, on essaye de mieux s’exprimer que les gens des autres quartiers. Sans titre. Vers un moratoire sur la 5G ?

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Sans doute motivées par l'exemple suisse qui a été contrainte de ralentir le déploiement de la 5G sous la pression d'une partie de la population et de certains hommes politiques, deux associations veulent empêcher le déploiement de la 5G en France. Agir pour l'Environnement et PRIARTEM ont en effet déposé le 17 février un recours devant le Conseil d'État. Leur but : obtenir un moratoire sur la 5G. Les deux associations craignent que le nouveau réseau mobile 5G représente un danger pour l'environnement et la santé. Avocat des deux associations, Me François Lafforgue réclame une "évaluation environnementale". Quant à l'impact de la 5G sur la santé, le conseil pointe des "incertitudes" et demande l'application du principe de précaution. Sans titre. Fin décembre 2019, Orange, SFR et Bouygues Telecom envoyaient à l’Anssi leurs dossiers d’autorisation pour installer des antennes 5G chinoises.

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L’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information doit valider (ou non) ces dossiers avant avril, date des enchères pour l’attribution des fréquences 5G. Visiblement, les experts en cybersécurité font du zèle. Selon les Echos, les opérateurs télécoms n’obtiennent pas de réponses à leurs demandes. Pire, les experts feraient traîner et multiplieraient les demandes de précisions. Sans titre. Sans titre. Sans titre. Quand la radio trompe l’oreille. Petite histoire des faux-semblants radiophoniques, épisode 1 : les années 1920.

En 1938, en mettant en scène en direct sur les ondes états-uniennes une invasion martienne, Orson Welles inventait le canular radiophonique et suscitait une panique générale.

Quand la radio trompe l’oreille. Petite histoire des faux-semblants radiophoniques, épisode 1 : les années 1920.

Cette phrase vous est familière. Vous l’avez entendue cent fois. Elle est fausse, et quadruplement : Orson Welles en était à peine l’auteur, ce n’était pas un canular, ce n’était pas une première et la panique fut très relative. L’épisode, avec ses approximations et même grâce à elles, pose néanmoins le mythe fondateur de la radio comme média de masse et, tout autant, comme outil de création. Quand la radio trompe l’oreille. Petite histoire des faux-semblants radiophoniques, épisode 2 : « La Guerre des mondes » (1938) Quand la fiction fait l’évènement en passant pour le réel : retour, sous forme de feuilleton, sur près d’un siècle de faux-semblants radiophoniques.

Quand la radio trompe l’oreille. Petite histoire des faux-semblants radiophoniques, épisode 2 : « La Guerre des mondes » (1938)

Dans ce deuxième épisode, nous nous attaquons à la pièce la plus représentative du genre, au point d’en devenir le célèbre symbole : La Guerre des mondes du Mercury Theatre on the Air et son metteur en scène Orson Welles. Le 19 janvier 1926, le New York Times rend compte du scandale suscité depuis trois jours en Grande-Bretagne par la diffusion sur la BBC de Broadcasting the Barricades, un reportage fictionnel où le révérend Ronald Knox avait mis en scène une émeute à Londres : « Nous sommes à l’abri de telles blagues » conclut le journal, catégorique1. La future pièce légendaire de l’histoire de la radio commence à se préparer sans grand enthousiasme The March of Time du 2 février 1938, CBS.

Quand la radio trompe l’oreille : petite histoire des faux-semblants radiophoniques. Episode 3 : « Plateforme 70 ou l’âge atomique ». Quand la fiction fait l’évènement en passant pour le réel : retour, sous forme de feuilleton, sur près d’un siècle de faux-semblants radiophoniques.

Quand la radio trompe l’oreille : petite histoire des faux-semblants radiophoniques. Episode 3 : « Plateforme 70 ou l’âge atomique ».

Après deux premiers épisodes consacrés respectivement aux années 1920 (Maremoto et En direct des barricades) et 1930 (La Guerre des mondes), nous plongeons maintenant au cœur des années 1940 avec deux pièces : Plateforme 70 ou l’âge atomique de Jean Nocher sur la Chaîne parisienne et, de façon plus anecdotique, le monstre marin imaginé par des GIs sur la radio de l’armée états-unienne d’occupation au Japon. Image extraite de Sciences du monde n°97, 1971, “L’énergie atomique”. “Panique à Paris : la radio avait fait état d’une fausse désintégration atomique du monde” titre le 5 février 1946 le Toledo Blade, un quotidien de l’Ohio1. Ce jour-là, une création sonore de la Radiodiffusion française a les honneurs des journaux nationaux comme de la presse internationale. Premières minutes de Plateforme 70 de Jean Nocher. Quand la radio trompe l’oreille : petite histoire des faux-semblants radiophoniques. Quatrième épisode : les reconstitutions et « L’attentat en direct » (années 1960).

Quand la fiction fait l’évènement en passant pour le réel : retour, sous forme de feuilleton, sur près d’un siècle de faux-semblants radiophoniques.

Quand la radio trompe l’oreille : petite histoire des faux-semblants radiophoniques. Quatrième épisode : les reconstitutions et « L’attentat en direct » (années 1960).

Les trois premiers épisodes étaient pleins d’exclamations horrifiées et de rires tonitruants. Quand la radio trompe l’oreille : petite histoire des faux-semblants radiophoniques. Épisode 5 : le faux-semblant comme genre (années 1970-1990). Quand la fiction fait l’évènement en passant pour le réel : retour, sous forme de feuilleton, sur près d’un siècle de faux-semblants radiophoniques, ces fictions qui se font passer pour le réel.

Quand la radio trompe l’oreille : petite histoire des faux-semblants radiophoniques. Épisode 5 : le faux-semblant comme genre (années 1970-1990).

Dans l’après Deuxième Guerre mondiale, en l’absence de panique médiatique notable, nous avions cru un instant qu’ils avaient disparu. En réalité, ils se transformaient. Nous atteignons maintenant la fin du 20e siècle : la mue s’achève, le faux-semblant s’institue lentement comme genre reconnu. Illustration issue de la revue Sciences du Monde n°95 de novembre 1971 Dans les années 1970 et 1980, les faux-semblants s’enfouirent comme pour mieux préparer leur futur déchaînement. Quand la radio trompe l’oreille : petite histoire des faux-semblants radiophoniques. Épisode 6 : mises en abyme et parodies (années 2000-2010). Quand la fiction fait l’évènement en passant pour le réel : retour, sous forme de feuilleton, sur près d’un siècle de faux-semblants radiophoniques, ces fictions qui se font passer pour le réel.

Quand la radio trompe l’oreille : petite histoire des faux-semblants radiophoniques. Épisode 6 : mises en abyme et parodies (années 2000-2010).

Depuis les années 1920, chaque décennie comptait, bon an mal an, une ou deux pièces importantes dans le genre. À partir des années 2000, on compte les faux-semblants par dizaines. Jusqu’ici, il a souvent fallu batailler pour dénicher au moins un faux-semblant tous les dix ans, mais aussi pour recueillir des informations le concernant. À partir des années 2000, la question est plutôt de savoir ce que l’on va choisir de traiter dans la soudaine pléthore de docu-fictions et de faux reportages. Quand la radio trompe l’oreille : petite histoire des faux-semblants radiophoniques. Épisode 7 : nouvelle vague de créations (années 2000-2010).

Quand la fiction fait l’évènement en passant pour le réel : retour, sous forme de feuilleton, sur près d’un siècle de faux-semblants radiophoniques, ces fictions qui se font passer pour le réel. Dans ce septième épisode, nous assistons à l’émergence d’une production indépendante ou sur le web, introduisant de nouvelles pratiques et de nouvelles manières de jouer des catégories de fiction et de documentaire. Au début du 21e siècle, les antennes publiques n’ont pas le monopole de la satire radiophonique, loin s’en faut. Au milieu des années 2000, un Chaos de Noël a ainsi été produit de façon anonyme et mis en ligne, quelques années plus tard, sur un serveur diffusant un choix de ressources autour de la « guerre des classes »1. La création portait pour toute indication « fiction radiophonique ». Elle débute par le son parasite d’un balayage de stations radio sur un tuner analogique, un effet qui revient régulièrement pour structurer la narration.

Médias et quartiers: Amiens-Nord, le fossé. À Amiens, la presse régionale n’a pas bonne réputation dans les quartiers nord. On lui reproche de ne pas venir souvent et de se cantonner aux faits divers. Pour les habitants d’Amiens-Nord, ce fossé entre leurs attentes et ce qu’ils reçoivent est particulièrement pesant car il faut se construire face à l’image qui est renvoyée d’eux dans les médias régionaux. L’épisode prend comme point de départ la vidéo d’archive d’un débat organisé par le média local CARMEN au début des années 1990 entre des habitants d’Amiens-Nord et un journaliste du Courrier picard. Près de 30 ans après, les participants au débat acceptent de le poursuivre afin de comprendre ce qui a changé et ce qui perdure.

La discussion est nourrie par les expériences d’acteurs associatifs, d’éducateurs et de jeunes présent.e.s sur le territoire ainsi que par des échanges avec deux jeunes journalistes de France 3 Picardie.