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Histoire

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Le crime des nations arabo-musulmanes à l'encontre des Africains. Birmanie : ce que l’on n’a pas dit sur Aung San Suu Kyi et les Rohingyas… LE GRAND ANGLE DIPLO - Le Conseil de sécurité des Nations unies se réunit mercredi en urgence pour se pencher sur la situation tragique des Rohingyas en Birmanie. Faut-il condamner la Prix Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi qui dirige aujourd’hui le gouvernement? Ce n’est pas si simple… Au micro d'Europe 1, la chronique du rédacteur-en-chef international du JDD, François Clemenceau.

C’est incroyable de voir comment en quelques jours, cette femme, Aung San Suu Kyi, "la Dame de Rangoon", qui a lutté toute sa vie en faveur de la démocratie et des droits de l’homme, a été mise en cause, critiquée ou même condamnée comme complice des crimes dont sont victimes les Rohingyas, cette minorité musulmane de Birmanie dont plus de 300.000 membres ont été obligés de fuir le pays victimes de la répression de l’armée. Mais personne ne s’est posé la question de savoir qui sont vraiment les Rohingyas et quels sont les vrais pouvoirs d’Aung San Suu Kyi. Mémoire interdite en Algérie, par Pierre Daum (Le Monde diplomatique, août 2017) Bentalha, nuit du 22 septembre 1997. Dans ce hameau agricole situé aux confins de la périphérie d’Alger, plus de quatre cents villageois sont assassinés en quelques heures par des hommes du GIA, le Groupe islamique armé.

Le lendemain, Hocine Zaourar, un photographe de l’Agence France-Presse (AFP), saisit la douleur déchirante d’une femme dont la famille a été tuée. Ce cliché, intitulé La Madone de Bentalha tant il rappelle l’iconographie chrétienne, est reproduit dans les journaux du monde entier, mettant un visage sur la violence en cours en Algérie depuis plus de cinq ans. Trois semaines plus tôt, un massacre analogue avait ensanglanté le village de Raïs, situé à quelques kilomètres de Bentalha, faisant près d’un millier de morts. L’Algérie plongeait dans une sidération que les tueries à venir n’allaient cesser d’aggraver.

Le mois suivant à Sig, dans le Sud oranais : cinquante morts. En décembre à Ammi Moussa (monts de l’Ouarsenis, wilaya de Relizane) : quatre cents morts. Le FLN, le FIS et les femmes ... Le FIS exige que toutes les femmes portent le hijab (foulard) et encourage la ségrégation absolue des personnes en fonction du sexe, laquelle, en fait, relègue les femmes au foyer (MEW févr. 1992, 14). Pour cette raison, beaucoup de groupes de femmes algériennes sont fortement opposés au FIS, même s'il a des adeptes parmi les femmes (ibid.; Middle East Report janv. -févr. 1995b, 10; Monde Arabe Maghreb-Machrek avr. -juin 1994, 106) qui préfèrent les avantages modestes associés au port du voile dans une société dominée par l'islam aux objectifs moins accessibles fixés par le féminisme de type occidental (ibid., 108; Cheriet 1992, 207).

Des sources rapportent que, pour certaines femmes islamistes, le port du voile leur permet de se faire respecter par les hommes et les protège contre le harcèlement sexuel (ibid., 204-205; Middle East Report nov. -déc. 1992, 15; Monde Arabe Maghreb-Machrek avr. -juin 1994, 108).