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La propriété

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Tous nos brevets vous appartiennent - Tesla Motors. Wikispeed, la première voiture open-source. À l'occasion de la semaine de l'économie collaborative, Wedemain.fr publie plusieurs articles initialement parus dans la revue We Demain écrits en collaboration avec le collectif OuiShare.

Wikispeed, la première voiture open-source

Cet article est issu de We Demain n°3, sorti le 7 février 2013. Du 5 au 7 mai se tiendra à Paris le OuiShare Fest, plus grand festival d’Europe de l'économie collaborative, dont We Demain est partenaire. Mon nom est Joe Justice. La journée, je suis consultant en management. Le soir et le week-end, je dévoue mon temps à Wikispeed. » Avec son nom de super héros, cet Américain de 33 ans, originaire de Seattle, a fondé une entreprise atypique, dont la mission est pour le moins ambitieuse : « Résoudre rapidement des problèmes sociétaux. » Son projet phare est la fabrication d’une voiture à haute efficience énergétique. Joe commence à travailler seul dans son garage. L’« Open Source Hardware » reprend les principes des projets communautaires, tels Wikipédia ou le système d’exploitation Linux.

Les Etats doivent devenir co-propriétaires des technologies modernes! Une menace pèse aujourd'hui sur l'économie mondiale - la menace d'une technologie destructrice d'emplois.

Les Etats doivent devenir co-propriétaires des technologies modernes!

Notre réponse face à cette problématique sera déterminante quant au sort des économies de marché et des régimes démocratiques de la planète, de la même manière que la réaction de l'Europe face à l'avènement du mouvement socialiste, à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, façonna le cours de l'histoire qui suivit. Un capitalisme plus inclusif, au début du 20e siècle Lorsque la nouvelle classe ouvrière industrielle commença à s'organiser, les gouvernements parvinrent à désamorcer la menace d'une révolution issue de la base et annoncée par Karl Marx, en développant les droits politiques et sociaux, en régulant les marchés, en érigeant un État-providence garant d'importantes prestations et autres mécanismes d'assurance sociale, ainsi qu'en estompant les fluctuations de la macroéconomie.

Une ré-invention similaire est aujourd'hui nécessaire Traduit de l'anglais par Martin Morel. Après le pic pétrolier, le pic des choses ? Dans un article publié en octobre 2011 , le chercheur et écologiste britannique Chris Goodall avait fait sensation en inventant la notion de « peak stuff » (littéralement « pic des choses »).

Après le pic pétrolier, le pic des choses ?

Sa théorie, basée sur l’étude de plusieurs indicateurs économiques, était que le Royaume-Uni avait atteint son pic de consommation entre 2001 et 2003, avant d’entamer une lente descente pour retrouver en 2007 son niveau de 1989. Pour Chris Goodall, il ne s’agissait pas d’un effet de la crise mais d’un retournement durable, porté par la dématérialisation, le progrès technique et les nouveaux modes de consommation : la quantité totale de « choses » que consomment les ménages britanniques ne remontera pas, la progression du PIB n’étant désormais plus liée à celle de la consommation. Tout comme le « peak oil », le « peak stuff » de Goodall a fait naître une controverse chez les écologistes et les économistes – notamment sur le choix des indicateurs à retenir pour en apporter la preuve. Jeremy Rifkin : “Ce qui a permis le succès inouï du capitalisme va se retourner contre lui

Il y a vingt-cinq ans, c'était la star du ring, le « boss », vainqueur du communisme par K-O !

Jeremy Rifkin : “Ce qui a permis le succès inouï du capitalisme va se retourner contre lui”

Aujourd'hui, le capitalisme est un champion usé par la crise, miné par les contradictions et politiquement à bout de souffle. Pour l'économiste américain Jeremy Rifkin, nous assistons, tout simplement, à son éclipse. Dans un livre passionnant – La Nouvelle Société du coût marginal zéro – en librairie le 24 septembre 2014, il raconte le basculement, inévitable, que nous avons déjà commencé à opérer vers un nouveau système de production et de consommation : les « communaux collaboratifs ».

Cette troisième voie (au-delà du sempiternel binôme « capitalisme ou socialisme ») est une forme d'organisation sociale fondée sur l'intérêt de la communauté plutôt que sur la seule satisfaction des désirs individuels, et rendue possible par la troisième révolution industrielle, dans laquelle Internet nous a fait entrer. Qu'est ce qui provoque ce changement de paradigme ? C'est pourtant ce qu'il se passe ?