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Beaujeu Dufour

Etudiante en L1 psychologies

Collaborations C2I. L’addiction aux réseaux sociaux. Peut-on parler d’addiction aux nouvelles technologies. L’initiative de la « journée sans Facebook » est un indice, parmi d’autres, d’une préoccupation grandissante autour des effets de l’usage abondant de certains services ou outils numériques. Le succès actuel de la notion de « binge watching » qui indexe la visualisation de séries télévisées sur la consommation excessive et répétée d’alcool en est un autre signe. La terminologie psychopathologique de l’addiction est aujourd'hui dans toutes les bouches : dans une enquête récente, nos interviewés se disent volontiers « addict » (à leur téléphone, à Facebook, à Twitter, aux séries TV…), de nombreux articles de presse fleurissent sur le sujet, des robinsonnades qui vantent les mérites de quelques mois « sans » ( internet, mobile, …) paraissent dans plusieurs pays (dont « J’ai débranché, Comment revivre sans Internet après une overdose », de Thierry Crouzet), et des études quantitatives mesurent désormais combien de français se déclarent « dépendants ».

Agir contre soi Méthodologie : Centres de désintoxication et nouvelles technologies. Les jeunes de plus en plus impliqués dans les nouvelles technologies Les addictions ne sont pas limités aux dépendances générées par les produits chimiques. Dans un centre de désintoxications comme CITA nous savons bien que les comportements peuvent aussi générer des comportements addictifs. Certains comportements, comme l’utilisation compulsive de nouvelles technologies (Internet, téléphones portables, jeux vidéo, réseaux de télévision, audio et vidéo portable), peuvent sérieusement interférer avec la vie quotidienne des personnes touchées. Par exemple, les adolescents et les jeunes espagnoles dédient aux nouvelles technologies (TV, Internet et mobile) 6 heures par jour, soit un quart de la journée, ce qui réduit le dévouement absolu à d’autres activités importantes (travail, études, relations ). Les nouvelles technologies ont un pouvoir énorme sur l’obsession des jeunes avec leur utilisation peut entraîner de graves conséquences sur la dépendance.

Y at-il les facteurs de risque? Note. Addictions. Les nouveaux médias : des jeunes libérés ou abandonnés ? 1. Les addictions numériques : Internet et les jeux vidéo La formule de M. Guy Almes selon laquelle il y a trois formes de mort : « la mort cardiaque, la mort cérébrale et la déconnexion du réseau »52(*) est particulièrement vérifiée chez les adolescents. Pour un certain nombre d'entre eux, la navigation sur Internet ou les jeux (notamment en ligne) sont devenus une drogue dont ils ne peuvent plus se passer. Si selon les psychanalystes, aucune technologie ne porte en elle-même d'effet addictogène, l'addiction ne pouvant être générée que par une pratique particulière de l'objet en cause, liée à d'autres facteurs complexes (situation du sujet, environnement familial, contexte social...), la cyberdépendance semble prendre de l'importance. 6 à 8 % des internautes seraient ainsi dans l'usage excessif ou dépendant du réseau informatique.

Les raisons de cette addiction ne sont pas forcément bien décryptées. Selon M. . * 52 « There is three kinds of death in this world. Accro au numérique ? Les nouvelles addictions... - La Gazette de Danièle : Des idées et des Arts... Nous en avons tous un usage régulier, à partir de quel moment pouvons-être considérés comme addicts aux nouvelles technologies ? Comment cette addiction se traduit-elle au quotidien ? Michael Stora : Cela ne se traduit pas tant en terme d’heures passées sur les nouvelles technologies qu’en termes de rupture des liens sociaux réels. L’addiction se manifeste par un décrochage de la vie sociale : refus de participer à des repas de famille, moins de sorties en couple, abandon de ses responsabilités de parent... Pour les enfants cela commence par l’absence de présence au repas du soir et cela peut aller jusqu’à la déscolarisation. Les nouvelles technologies mettent la vie sociale au second plan petit à petit.

Il faut faire le distinguo entre les moments excessifs et l’addiction. Dan Véléa : La « e-dépendance » et le concept de cyberdépendance sont apparus vers le milieu des années 1990. Les premiers écrits sont nord-américains, Ivan Goldberg, suivi en 1996 par mes écrits français. Michael Stora : Yann Leroux : « Il n’y a pas d’addiction aux jeux vidéo »

Pour l’été, InternetActu vous propose de revenir sur les usages d’internet en compagnie de quelques-uns des chercheurs, sociologues, anthropologues, psychologues qui nous aident à comprendre l’internet. On ne présente plus vraiment Yann Leroux sur internet, parce qu’il est l’un des rares psychanalystes à twitter et à avoir un blog (que nous vous recommandons chaudement). Membre de l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines, joueur invétéré, Yann Leroux s’intéresse au virtuel depuis qu’il est tombé dedans.

C’est assurément son expérience de joueur qui l’a amené à porter un autre regard sur le jeu. A son exemple, des psychanalystes, et non des moindres, comme Serge Tisseron, sont de plus en plus nombreux à dénoncer l’utilisation de la notion d’addiction appliquée aux jeux vidéos. Cette position, forcément iconoclaste, nous intéresse. Et va nous permettre de mettre enfin les points sur les I. Non, les jeux, comme les passions, ne rendent pas malades. Yann Leroux : Oui. Note. Note. Conduites addictives chez les adolescents – Une expertise collective de l’Inserm | Salle de presse | Inserm. Télécharger la synthèse de l’expertise collective. En France, les niveaux de consommation de certaines substances psychoactives, en particulier l’alcool, le tabac et le cannabis, demeurent élevés chez les adolescents, en dépit des évolutions de la réglementation visant à limiter l’accès des mineurs à ces produits et des campagnes de prévention répétées.

©Fotolia Pour répondre à cette demande, l’Inserm a réuni un groupe pluridisciplinaire d’experts en épidémiologie, santé publique, sciences humaines et sociales, addictologie, neurosciences et communication. Les experts ont notamment constaté une modification des usages et des modes de consommation de certaines substances psychoactives, comme par exemple l’alcoolisation ponctuelle importante qui tend à se développer chez les adolescents. L’adolescence, période de vulnérabilité L’adolescence s’accompagne de nombreux changements physiologiques et physiques, mais c’est également une étape de maturation et d’évolution psychologique complexe. Commentaires.