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Mal logement

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Sous les tristes toits de Paris. Recensé : Pascale Dietrich, Le logement intolérable, Presses Universitaires de France, collection le Lien social. 316 p., 25, 50 €.

Sous les tristes toits de Paris

La question du logement insalubre est récurrente dans l’histoire parisienne depuis plus de deux siècles. Divers auteurs ont abordé son inscription dans le champ politique et savant, des mesures juridiques, administratives et techniques jusqu’aux moyens de compter et de cartographier ce phénomène révélateur du fonctionnement des marchés du logement dans les grandes villes attractives que l’on dit aujourd’hui globales [1]. En 1850, la première loi sur le logement insalubre fait de celui-ci un « problème public », engendrant un débat fécond sur la mesure des conditions de logement et leur traitement, par l’expropriation et la démolition de quartiers entiers, le relogement des populations. Mais qu’en est-il des habitants de ces logements ? Sont-ils seulement l’objet de stratégies institutionnelles et politiques ?

Insalubres Devenir prioritaire. Taudis mon amour. Un écrivain et un architecte face à l’insalubrité de l’immobilier, aujourd’hui à Paris.

Taudis mon amour

"Mémoires urbaines, Paris XXIe siècle", tel est le nom de la nouvelle collection mise en place au début de l’année dernière par les Éditions Alternatives et le Pavillon de l’Arsenal. Le postulat de départ est simple : "Paris n’est jamais fini". Sur le fond, il s’agit d’interroger les transformations de la capitale, historiques comme contemporaines, et de "regarder les Parisiens dans leur ville". Sur la forme, le parti pris est séduisant : réunir à chaque publication un écrivain et un architecte et faire se croiser leurs regards à partir d’une problématique donnée.

Situation complexe tant sur le plan architectural que sur le plan social, l’Inhabitable fait l’objet du premier ouvrage de cette collection. Saturnisme à tout-va Dans un premier temps, l’écrivain Joy Sorman nous introduit dans l’insalubre parisien. On ne les remarque d’ailleurs pas quand on les croise dans la rue. Habiter, mode d’emploi ? Conditions de vie-Société - Conditions de logement de 2005 à 2010 - Légère amélioration, moins marquée pour les ménages modestes. Légère amélioration, moins marquée pour les ménages modestes Samuel Ménard, Gwendoline Volat (SOeS) Résumé En 2010, un ménage sur trois est propriétaire sans charge de remboursements d’emprunts au titre de sa résidence principale.

Conditions de vie-Société - Conditions de logement de 2005 à 2010 - Légère amélioration, moins marquée pour les ménages modestes

Cette proportion est structurellement plus forte pour les plus de 65 ans et les ménages dont les revenus sont supérieurs au revenu médian et ce trait s’est encore renforcé depuis 2005. En 2010, la surface moyenne par personne est de 41 m2 et a peu progressé sur cinq ans par rapport aux vingt années précédentes, mais la situation est très variable selon la composition du ménage : les personnes seules ont en moyenne deux fois plus d’espace que celles qui cohabitent (73 m2 contre 36 m2). En 2010, 7 % des ménages comptant au moins deux personnes vivent dans des logements surpeuplés, et cette proportion grimpe à 33 % pour les familles nombreuses (au moins trois enfants). Presque tous les ménages disposent du confort sanitaire de base. Sommaire Publication.

Précarité énergétique

Acteurs. Toit à moi. Articles. Webdoc bidonville nanterre. Rapport mal-logement 2012 Abbé Pierre. Observatoire des inégalités. 31 janvier 2012 - En France, 200 000 personnes vivent dans des logements de fortune et 600 000 dans un habitat très dégradé.

Observatoire des inégalités

Christophe Robert, délégué général adjoint de la Fondation Abbé Pierre, dresse un bilan du très mal logement et de ses conséquences. Concrètement, qu’est-ce que la misère du logement en 2012 ? Quand on parle du plus mal logement, tout le monde a en tête l’image du clochard, du SDF qui vit sous les ponts. Bien sûr, si l’on se place sur longue période et que l’on regarde les choses globalement, les logements sont en moyenne plus confortables aujourd’hui qu’hier.

Mais cela n’empêche que l’on constate un élargissement de cette catégorie de formes exacerbées de mal ou de non logement. Combien sont-ils ? Ces situations sont difficilement mesurables. C’est sans compter le mal logement dans l’immobilier ancien Quelles sont les conséquences pour ceux qui vivent ainsi ? On sait que l’espérance de vie des sans domicile fixe est d’environ 50 ans.