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Ameliesicot1999

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Prévention des addictions : le rôle singulier de l’infirmier. Le Réseau de prévention des addictions (RESPAAD) a organisé début décembre, en collaboration avec la Fédération addiction une conférence portant sur l’infirmier face aux addictions. L’occasion de rappeler son rôle fondamental dans la prévention de la dépendance aux drogues. « La société est aujourd’hui addictogène et il y a une grande banalisation de cette addiction, signale Jean-Pierre Couteron, président de la Fédération addiction.

Il y a une hyper sollicitation de la pulsion, de la culture de l’excès, de la sensation forte qui est de plus en plus proche de la culture de la défonce. On parle de processus d’individualisation de la pulsion. » Selon lui, la profession infirmière est celle qui peut mener le plus grand travail dans ce domaine notamment parce que l’addiction interroge la fonction éducative et que l’infirmière est l’un des interlocuteurs qui relaye le plus cette fonction. Une formation indispensable Cette technique semi-directive est centrée sur la personne à aider. Plan addictions 2007 2011. La drogue : pourquoi on y entre, comment on s'en sort. La drogue est souvent assimilée à la dépendance.

Pourtant les drogués ont choisi librement de se mettre à consommer. Et c’est pour rester libres qu’ils décident un jour de s’en sortir. Comment des individus en viennent-ils à se droguer ? Et comment s’y prennent-ils pour tenter d’en sortir ? Voilà les questions simples auxquelles le sociologue Patrick Pharo a cherché à comprendre en allant interroger 25 drogués parisiens et new-yorkais. Ils sont âgés de 25 à 75 ans, ont tous été sévèrement dépendants à l’alcool ou à l’héroïne, la cocaïne ou la marijuana. Et ils ont tous cherché à décrocher avec plus ou moins de succès. La toxicomanie peut s’expliquer par de multiples raisons. James O. (73 ans, ancien cadre commercial), devenu alcoolique vers 17 ans, raconte que son père était déjà alcoolique.

On ne tombe pas dans la drogue par mégarde. La démarche de P. Les gens rencontrés par P. La volonté ne suffit donc pas pour arrêter. Sociologue, directeur de recherche au CNRS. Addictions−Tableaux de l'Économie Française. On a découvert les mécanismes probables de l'addiction, et ce n'est pas ce que vous pensez. Voilà maintenant un siècle que l'on a commencé à interdire certains stupéfiants, et pendant ces cent années de lutte contre la drogue, nos professeurs et nos gouvernements nous ont tous dit la même chose sur l'addiction.

Cette histoire est si profondément ancrée dans notre esprit que nous la tenons pour acquise. Elle nous semble évidente, et manifestement vraie. J'y croyais moi aussi, jusqu'à ce que j'entame il y a trois ans et demie un périple de 50 000 kilomètres qui servirait de base à mon nouveau livre, Chasing The Scream: The First And Last Days of the War on Drugs, afin de comprendre ce qui se cachait réellement derrière cette lutte contre la drogue. Or ce que j'ai appris en cours de route, c'est que presque tout ce qu'on nous a dit est faux et qu'une histoire très différente attend d'être racontée, pour peu que nous soyons prêts à l'entendre. C'est une raison toute personnelle qui m'a poussé à chercher ces réponses. J'avoue avoir été sceptique. Il existe une alternative. Addictions - Prévention en santé. L’addiction se caractérise par l’impossibilité répétée de contrôler un comportement et la poursuite de ce comportement en dépit de la connaissance de ses conséquences négatives.

La notion de conduite addictive comprend à la fois les addictions aux substances psychoactives (alcool, tabac, drogues illicites) mais également les addictions comportementales, sans substances psychoactives (jeu, par exemple). Les addictions posent, en France comme à l’échelle européenne et dans le reste du monde, un problème de santé publique majeur, dont les impacts sont multiples, sanitaires, médicaux et sociaux.La consommation de substances psychoactives est responsable en France de plus de 100 000 décès évitables par accidents et par maladies, dont près de 40 000 par cancers.

Les conduites addictives interviennent ainsi dans environ 30 % avant 65 ans (également appelée mortalité prématurée) . : le portail des acteurs de santé.