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Secret des affaires : l’alerte est donnée. Ça va mieux en le disant.

Secret des affaires : l’alerte est donnée

Mercredi sur RTL, Michel Sapin a assuré que l’amendement controversé à la loi Macron, portant sur le «secret des affaires», serait modifié la semaine prochaine par l’Assemblée nationale. Pour le ministre des Finances, pas question de «mettre en cause ceux qu’on appelle les lanceurs d’alerte». Dans la foulée, le rapporteur socialiste Richard Ferrand déposait un amendement visant cette fois à protéger les journalistes. Marche arrière toute, mais reste également à sanctuariser les syndicalistes, eux aussi victimes collatérales de ce nouveau «secret des affaires». Législateurs, encore un effort. Comment diable une telle disposition liberticide, adoptée nuitamment et cavalièrement le 20 janvier en marge de la loi Macron, a-t-elle pu prospérer sous un gouvernement de gauche ?

Garde-fous. Encouragé par la Commission européenne, qui elle-même planche depuis 2013 sur une directive autour du «secret du commerce» (1), Urvoas suggère de passer à l’acte. 21 écolos anglais humilient EDF qui voulait les saigner. L’entreprise française a voulu donner une bonne leçon à une poignée de militants, et à travers eux, au reste des écolos.

21 écolos anglais humilient EDF qui voulait les saigner

Une stratégie « suicidaire ». EDF s’incline face aux écolos. Après avoir réclamé près de 6 millions d’euros à des militants écologistes qui avaient campé au sommet de deux cheminées de la centrale de Nottinghamshire (propriété d’EDF), en Angleterre, la compagnie renonce, sous les huées de l’opinion publique. Personne ou presque n’avait eu vent de l’action des 21 activistes de No dash for gas (pas de ruée vers le gaz). C’était en octobre 2012 et tous les journalistes environnement avaient les yeux rivés sur l’ouragan Sandy. A Londres, le revers de la médaille. Certains possèdent un vrai talent pour gâcher la fête.

A Londres, le revers de la médaille

«Mais qui donc a eu l’idée saugrenue d’inviter Mitt Romney à visiter le Royaume-Uni [pour l’ouverture des Jeux olympiques] ?» S’interrogeait hier le très conservateur Daily Mail. Le candidat républicain à la Maison Blanche, par ailleurs ancien président du comité organisateur des Jeux d’hiver de Salt Lake City en 2002, a en effet jugé bon de s’interroger sur des «signes déconcertants de manque de préparation» du Royaume-Uni.

Avant de tenter de rattraper sa gaffe à l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre britannique, David Cameron, et de prévoir des «Jeux formidables». N’en déplaise aux esprits chagrins, Cameron en est convaincu, le Royaume-Uni va «prouver qu’il peut organiser des Jeux exceptionnels». Paypal empale la littérature érotique. Un site de presse condamné au nom du « secret des affaires » Le tribunal de commerce de Paris a condamné le site de presse Tourmag à retirer un article publié le 9 février qui décortiquait le plan de sauvegarde de l’emploi de l’agence de voyages Nouvelles Frontières.

Un site de presse condamné au nom du « secret des affaires »

Le site d’information, dédié aux professionnels du tourisme et membre du Spiil (Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne), a plié face à une astreinte de 1 000 euros par jour. Droit de la presse dénié Pourquoi une assignation en référé d’heure à heure, devant le tribunal de commerce de Paris, alors que c’est la chambre de la presse du tribunal de grande instance qui aurait été compétente ? Espionnage : quand Ikea faisait son marché dans les fichiers de police. Le géant suédois de l’ameublement Ikea n’hésitait pas à piocher, via Sûreté International, une société de sécurité française, dans plusieurs fichiers de police, dont le Stic (le Système de traitement des infractions constatées), une base de données de plusieurs dizaines de millions de noms critiquée pour ses nombreuses inexactitudes.

Espionnage : quand Ikea faisait son marché dans les fichiers de police

Une série d’e-mails internes à la société que s’est procurés Le Canard enchaîné montre qu’à partir de 2003, la direction du risque de la branche française de l’enseigne suédoise a régulièrement demandé à vérifier l’appartenance de numéros de téléphone, si tel salarié ou client était « connu des services », ou si la voiture qu’il utilisait était bien « immatriculée à [son] nom ». Lacoste, un sponsor accusé de censure politique en Suisse. Le musée de l’Elysée de Lausanne, l’un des plus prestigieux au monde dans le domaine de la photographie, a mis fin à sa collaboration avec la marque Lacoste, sponsor d’un prix de photo, après des pressions pour écarter du prix une photographe jugée trop « pro-palestinienne ».

Lacoste, un sponsor accusé de censure politique en Suisse

Le musée de l’Elysée interrompt le prix Lacoste Elysée 2011, suite à « la volonté du partenaire privé d’exclure la photographe Larissa Sansour, l’une des candidates du concours », a communiqué l’institution lausannoise. Le communiqué du musée, tombé mercredi soir, met un terme à une semaine durant laquelle il a recherché une solution avec l’artiste refusée par la marque française Lacoste : Un Etat palestinien dans un gratte-ciel Larissa Sansour, photographe palestinienne vivant à Londres, faisait partie jusqu’à mercredi du groupe des huit artistes nominés à la deuxième édition du prix Lacoste Elysée 2011. La blogueuse, l'insecticide « tueur de chats » et l'effet Streisand. Blandine, Laurel, un blog et des chats (Laurel) C’est une histoire avec des chats, un insecticide, un blog et un effet Streisand.

La blogueuse, l'insecticide « tueur de chats » et l'effet Streisand

Au départ : des puces. Qui, en août dernier, ont envahi le parquet et le canapé de Blandine. Pour les éradiquer, cette propriétaire de trois chats – Cannelle, Eole et Vanille – achète au supermarché une bombe insecticide de marque Fulgator. « Je lis les instructions, les précautions... Trois jours plus tard, deux de ses chats sont morts. « J’ai acheté un antipuces, pas un antichats » Pour le vétérinaire de Blandine, l’origine de leur décès ne fait aucun doute : c’est la perméthrine, un produit chimique contenu dans l’aérosol. . « Quand on a appelé le service consommateurs, ils nous ont presque ri au nez d’être aussi tristes pour nos chats, et ils nous ont répondu qu’on n’avait qu’à regarder sur Internet la composition de tous les produits qu’on achète. »

Incidents-RATP.com, le site participatif qui dérange la RATP. Il en avait marre d’arriver en retard à ses rendez-vous.

Incidents-RATP.com, le site participatif qui dérange la RATP

De devoir changer d’itinéraire au dernier moment parce que sa ligne de métro était bloquée. En décembre 2010, Olivier Girardot s’est lancé dans le projet Incidents-RATP.com. PS3 piratée : Sony déploie ses mouchards. Six semaines après le piratage de la PlayStation 3, Sony n'a toujours pas réussi à colmater la faille de sécurité ouverte par la fine équipe de hackers.

PS3 piratée : Sony déploie ses mouchards

Les quatre petits génies de «Fail0verflow» avaient prévenu que ce serait mission impossible : le code ultra-secret qu'ils ont découvert est la «clé privée» qu'utilise la console pour reconnaître les jeux authentiques et officiels. Secret des affaires : le droit à l'information menacé ? Un député UMP veut punir de trois ans de prison « l'atteinte au secret d'une information à caractère économique ».

Les soupçons d'espionnage chez Renault et l'impact des révélations de WikiLeaks relancent le débat sur le secret des affaires. Le gouvernement prépare une loi, et un député UMP vient de déposer son propre texte. Un journaliste de «La Rép» a-t-il sauté à cause de son enquête sur Servier? MÉDIAS.

Un journaliste de «La Rép» a-t-il sauté à cause de son enquête sur Servier?

(Article paru dans le quotidien Libération du 12 janvier 2011) L’un des journalistes de La République du Centre a-t-il été victime collatérale du Mediator? Cette interrogation trouve son origine le mardi 4 janvier lorsque le quotidien régional, qui couvre Orléans et Gidy, les capitales historiques des laboratoires Servier, publie une longue enquête sur le Mediator. Les papiers sont du genre incisif, posent des questions qui ne ménagent pas les politiques locaux et rapportent des propos d’une audace inhabituelle.

Mais le jour même, Sébastien Duval, le signataire de l’enquête, est «mis à pied à titre conservatoire». Coïncidence troublante dans un dossier aussi sensible. Seul hic: le contrat du journaliste incriminé arrive à expiration courant février. Contacté par Libération, le journaliste n’a pas souhaité s’exprimer avant son entretien préalable à licenciement. Du coup, la version de la direction a quelque chose d’ennuyeux. L'ironie sur Facebook, motif valable de licenciement. Aïe aïe aïe ! On dirait que le lien sur lequel vous avez cliqué n’était pas très frais.

Ou bien nous avons déménagé une de nos pages un peu brutalement. Ou alors Pierre Haski a encore cassé un truc en voulant réparer le site avec son marteau. Mais maintenant que vous êtes là, profitez-en pour faire un tour sur notre page d’accueil ou bien sur l’un de nos sites thématiques (Rue69, Rue89 Culture, Rue89 Sport). Vir. C’est le premier martyr d’Hadopi. Cet homme de 31 ans, Jérôme Bourreau-Guggenheim, responsable du pôle innovation web de TF1, a été, selon nos informations, licencié pour avoir critiqué le projet de loi Création et Internet. Allons bon. Mais il y a mieux: si Jérôme Bourreau-Guggenheim a été viré par la Une, c’est suite à une dénonciation du... ministère de la Culture dont l’hôte, Christine Albanel, est l’artisan de la fameuse loi qui doit réprimer le téléchargement illégal. Mais la chaîne qui a abouti au licenciement ne serait pas complète sans mentionner la députée UMP de Paris Françoise de Panafieu: c’est auprès d’elle que, par mail, Jérôme Bourreau-Guggenheim s’est ouvert de ses critiques envers Hadopi.

Un symposium en Floride sur les paradis fiscaux et la prévention. Du 2 au 4 mai, dans le luxe climatisé du Ritz Carlton de South Beach à Miami, se tenait, sous le patronage du cabinet d’audit Grant Thornton, la 8ème édition de la conférence annuelle consacrée au paradis fiscaux et à la manière de percer leurs secrets. (“8th Annual OffshoreAlert Financial Due Diligence Conference”). Un vaste programme au cœur de l’actualité. Les organisateurs ont mis l’eau (encore) turquoise des keys de Floride à la bouche des participants : ils promettaient de leur apprendre comment prévenir et détecter les actes de criminalité financière ; comment localiser et saisir le butin offshore des criminels et, last but not least, comment enquêter et recueillir de l’information dans les paradis fiscaux en contournant leurs secrets.

Insensibles aux menaces De quoi mettre Sepp « le Couillu » Blatter très en colère. Insensibles aux menaces de Blatter, les organisateurs ont fait savoir que l’intervention de Jennings était maintenue. Une employée licenciée à cause de son blog. Une employée d'un hôtel de Reims appartenant au groupe Accor a été licenciée pour faute grave après avoir publié sur un blog des chroniques relatant sous forme de fiction des anecdotes liées à sa vie professionnelle, a-t-on appris mercredi auprès de l'intéressée. La jeune femme âgée de 31 ans, réceptionniste de nuit depuis 2004 dans un hôtel du centre ville de Reims, publiait depuis novembre 2009 sur Lepost.fr (filiale du Monde) des billets humoristiques intitulés «La minute blonde» dans lesquels elle relatait la vie d'un hôtel à travers des conversations entre collègues.

«J'ai construit ces chroniques comme des dialogues de sitcom qui racontent la vie plus ou moins conflictuelle du monde du travail, simplement pour amuser mes lecteurs», a expliqué la jeune femme, qui se fait appeler Jessi (son nom de bloggeuse) pour conserver l'anonymat. Les billets mettant en scène des personnages récurrents tels «Machine», «Truque», «Minitruque» ou encore un directeur nommé «M.

(Source AFP) Si je critique mon patron sur le Web, peut-il me virer ? Congédiées pour s'être moqué de leur hiérarchie sur Facebook, deux salariées ont contesté leur licenciement le 20 mai devant le Conseil des prud'hommes de Boulogne-Billancourt. L'affaire se déroule en décembre 2008, un samedi soir. Droit dans l'actu: Licencié à cause de Facebook : ce que (ne) di. Petit rappel des faits : Trois salariés ont échangé sur Facebook des propos critiques envers leur entreprise.

Une personne ayant, en tant qu’«amie» sur Facebook, accès à ces propos, les a reproduits et transmis à l’employeur. Afrique du Sud : "Fick Fufa", le slogan de la fronde anti-Fifa - La Fnac licencie deux salariés après "l outrage au drapeau" Eco8.