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Biais liés à la personnalité

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Effet Barnum. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Effet Barnum

L'effet Barnum (expression attribuée au psychologue Paul Meehl en référence aux talents de manipulateur de l'homme de cirque Phineas Taylor Barnum), autrement appelé « effet Forer » ou « effet puits » par Henri Broch, effet de validation subjective ou effet de validation personnelle, désigne un biais subjectif induisant toute personne à accepter une vague description de la personnalité comme s'appliquant spécifiquement à elle-même[1].

Application[modifier | modifier le code] L'effet Barnum peut s'appliquer notamment : Découverte[modifier | modifier le code] En 1948, le psychologue Bertram Forer soumit ses étudiants à un test de personnalité. . « Vous avez besoin d'être aimé et admiré, et pourtant vous êtes critique avec vous-même. Il demanda ensuite à chaque étudiant de noter la pertinence de l'évaluation de sa personnalité sur une échelle de 0 (médiocre) à 5 (excellent). La moyenne fut de 4,26. Effet boomerang. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Effet boomerang

En psychologie sociale, on parle d'effet boomerang quand une tentative de persuasion a l'effet inverse de celui attendu et renforce les attitudes de la cible plutôt que de les modifier. Il a par exemple été mis en évidence expérimentalement par Kiesler, Mathog, Pool & Howenstine. Au cours de cette recherche, ils ont contacté des jeunes femmes de New Haven et les ont amenées à signer une pétition en faveur d'une information sur le planning familial dans les lycées avant de les exposer à une contre-propagande (brochure anti-contraception).

Les personnes exposées à la contre-propagande se déclarent plus favorables à la mise en place d'une information sur le sujet que celles qui n'ont pas reçu la brochure. Au lieu de produire un changement d'attitude, cette brochure a renforcé les attitudes des récepteurs. Conformisme. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Conformisme

Emprunté de l’anglais « conformist », le mot est dérivé du français, « conforme » et fait référence, au XVIIe siècle, à la personne qui menait une conduite traditionaliste et qui était en accord avec le contexte et le milieu où elle vivait, celui qui professait la religion officielle [1]. Ce processus très largement étudié en psychologie sociale correspond à un changement d'opinion, de comportement ou même de perception des individus, que l'on observe dans des situations de pression sociale ou d'influence sociale. Il existe différentes formes de conformisme, qui impliquent les individus de manière plus ou moins forte[2].

Celui-ci a des implications dans plusieurs secteurs comme dans la consommation, les goûts musicaux, la mode, l'économie, ... Enfin, ce phénomène reste important pour le fonctionnement de la société car sans lui, elle ne pourrait fonctionner[3]. Terminologie[modifier | modifier le code] Le conformisme par complaisance Antonyme : Hypothèse Sapir-Whorf. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Hypothèse Sapir-Whorf

Pour les articles homonymes, voir Sapir. En linguistique et en anthropologie, l’hypothèse de Sapir-Whorf (HSW) soutient que les représentations mentales dépendent des catégories linguistiques, autrement dit que la façon dont on perçoit le monde dépend du langage. Cette forme de relativisme culturel appliquée au langage a été développée par l'anthropologue américain Edward Sapir puis défendue de façon radicale par son élève, Benjamin Lee Whorf. Telle que formulée par ces auteurs, il ne s'agit pas à proprement parler d'une hypothèse scientifique mais plutôt d'une vision générale du rôle du langage dans la pensée que Whorf illustra à travers l'exemple[1] de la « langue esquimau »[2] qui disposerait, selon lui, de trois mots pour désigner la neige là où l'anglais n'en aurait qu'un seul (snow) si bien que « pour un esquimau, ce terme générique [snow] serait pratiquement impensable »[1].

Avant Sapir et Whorf[modifier | modifier le code] « [...] Biais culturel. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Biais culturel

Un biais culturel est un biais cognitif lié à un type ou niveau de culture[1]. C'est le fait pour une personne de juger et interpréter les choses, les phénomènes, les évènements, les problèmes ou opportunités, les prises de position ou de décision de telle(s) ou telle(s) autre personne(s), etc. à partir uniquement de ses propres références culturelles[2]. Par exemple une personne de culture occidentale aura tendance à penser que, lors d'un enterrement, les personnes s'habillent universellement en noir, alors même que dans la culture orientale, et plus particulièrement dans l'islam, la mort est au contraire symbolisée par le blanc. Conséquences[modifier | modifier le code] Un biais culturel peut aboutir à des aveuglements dans la perception de l'environnement, et donc à des prises de décision fortement inadaptées dans des domaines où un autre type, ou niveau, de culture règne ou est impliqué. Notes et références[modifier | modifier le code] etc.