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Réflexions

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Panafricanisme et communisme : entretien avec Hakim Adi – Période. Comment définiriez-vous le panafricanisme?

Panafricanisme et communisme : entretien avec Hakim Adi – Période

On peut considérer le panafricanisme à la fois comme une idéologie et comme un mouvement qui est issu des luttes communes des afro-descendants, en Afrique comme dans la diaspora africaine, contre l’esclavage, le colonialisme ainsi que contre le racisme anti-Africains et les diverses formes d’eurocentrismes qui les accompagnent. Les termes « panafricain » et « panafricanisme » n’ont pas émergé avant la fin du 19e et le début du 20e siècle, mais il y avait déjà une forme embryonnaire de panafricanisme au 18e siècle dans des organisations abolitionnistes telles que les British-based Sons of Africa, menés par d’anciens esclaves africains comme Olaudah Equiano et Ottobah Cugoano, qui reconnaissaient le besoin qu’avaient les Africains de s’unir pour défendre des intérêts communs. Dans quelle mesure la révolution d’Octobre 1917 a-t-elle eu un impact sur l’Afrique et la diaspora africaine ? Frantz Fanon et les géographies marxistes de la violence – Période. Les analyses qui suivent partent du constat de la dissociation presque complète entre deux champs de problématisation au sein de ce qu’il est convenu d’appeler les Fanon studies.

Frantz Fanon et les géographies marxistes de la violence – Période

On a d’un côté de nombreuses interprétations de la théorie de la violence de Fanon ; elles tendent à mettre l’accent sur la nature structurelle de la violence coloniale et sur les dimensions existentielles, subjectives et psychologiques-cliniques de la violence anticoloniale, sur son pouvoir purificateur-désintoxicateur, et sur les limites de ce pouvoir. On a, de l’autre côté, des réflexions sur les rapports complexes de Fanon au marxisme ; elles tournent autour des thèmes de l’aliénation, de la corruption des bourgeoisies nationales, des rapports entre « race » et « classe », etc. tout en interrogeant, et parfois en condamnant, l’eurocentrisme de la tradition marxiste.

D’Engels à Robinson : distendre le marxisme. Le cinéma de C.L.R. James – Période. Fin 1938, l’historien et théoricien marxiste caribéen C.L.R.

Le cinéma de C.L.R. James – Période

James foule pour la première fois le sol des Etats-Unis. Né en 1901 à Trinidad, colonie de la Couronne britannique, il vient de passer les six années précédentes en Angleterre. Auteur avant son départ de son île natale de plusieurs nouvelles et d’un roman, Minty Alley, il s’était rendu sur le Vieux Continent dans l’espoir de réaliser ses ambitions littéraires. Mais très vite il s’était détourné de cette voie pour embrasser un destin politique. En à peine quelques années, il s’était imposé à la fois comme une étoile montante du trotskysme britannique et comme une figure incontournable du mouvement panafricain londonien. C.L.R. James : vers un matérialisme postcolonial – Période. 1) De la critique postcoloniale… aux marxismes anticoloniaux C.

C.L.R. James : vers un matérialisme postcolonial – Période

L. R. Pratiquer la sociologie au Cameroun. Du paradigme du Grand partage à l’émergence de la socio-anthropologie. Afrocentrisme. L'afrocentricité est un paradigme cherchant à mettre en avant l'identité particulière et les apports des cultures africaines à l'histoire mondiale.

Afrocentrisme

Les afrocentristes soutiennent que la communauté scientifique occidentale sous-estime les civilisations africaines, voire serait partie prenante, consciemment ou non, d'un complot visant à masquer les apports africains à l'histoire[1],[2]. Dans la communauté scientifique, les travaux et écrits des auteurs se réclamant de l'afrocentrisme sont généralement considérés comme relevant d'un discours militant et d'une « réécriture engagée de l'histoire[3] ». En général, les principaux auteurs du courant de pensée afrocentriste préfèrent le terme d'« afrocentricité » à celui d'« afrocentrisme ». Ce dernier leur est appliqué par la plus grande partie de la communauté scientifique concernée[4], c'est-à-dire, selon Théophile Obenga, les spécialistes « étrangers » des études africaines. Penser et écrire l'Afrique aujourd'hui (2015-2016) - Alain Mabanckou - Collège de France - 02 mai 2016.