
L'invasion des moocs : les cours multimédia en ligne arrivent en France La nouvelle marotte des geeks ? Les moocs. Un acronyme barbare qui désigne un objet numérique pourtant très civilisé : le massive open online course, ou cours en ligne ouvert et massif. Certaines grandes écoles, comme Polytechnique, proposent à partir du mois de septembre quelques cours en ligne aux internautes, mais il faut s’y inscrire à une période précise. Entre 100 et 200 euros pour un certificat "Une dizaine de cours seront accessibles dès la fin de l’année 2013, dont certains en partenariat avec des universités et des grandes écoles. Qui sera le professeur chargé de transmettre les bases du langage HTML à ces élèves ? Des anciens de l’e-éducation Malgré leur jeunesse (24 et 28 ans) les deux associés ne sont pas des débutants du e-learning. C’est la communauté des apprenants, comme on les appelle dans le jargon de l’entreprise, qui crée les contenus des cours. Lélia de Matharel Un jeune créatif de... 13 ans !
La France se lance (enfin) dans la course aux MOOCs «100% des étudiants doivent pouvoir avoir accès à des cours en ligne en 2017», tel est l’un des objectifs affichés de Geneviève Fioraso qui a présenté la semaine dernière son projet France Université Numérique (FUN). Il était temps comme le démontre un sondage d’Opinion Way qui indique que 65 % des étudiants et 78 % des enseignants du supérieur pensent que la France est en retard en la matière. Alors que seulement 5% des étudiants et 18% des enseignants disent savoir ce que sont les MOOC, il n’y a en tout cas pas de débat sémantique pour la ministre: «On veut nous vendre le terme "CLOM" mais je crois qu’aujourd’hui les MOOC se sont déjà tellement inscrits dans le paysage qu’on va continuer à les appeler comme cela », dit-elle, prononçant «mouk» quand certains en France rêvent de «moque» pour se différencier des Américains. Une plate-forme dédiée Regarder la vidéo de présentation du numérique présentée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche HEC aura ses MOOCs.
Dans MOOC, il y a M. M comme Collaboration Le MOOC (Massive Open Online Course) ou CLOM (Cours en Ligne, Ouvert et Massif) propose une nouvelle modalité d’apprentissage. Si l’idée de mettre en ligne un cours est une pratique comprise, utilisée par de nombreux enseignants, soit parce qu’ils interviennent en ligne, soit parce qu’ils complètent un cours en présentiel par des ressources en ligne. La nouveauté des MOOC, est d’ouvrir non pas l’accès aux ressources, mais bien l’accès au groupe des personnes qui se réunissent à une séquence de cours, et donner ainsi l’accès aux échanges dans et autour du cours. Si l’idée d’ouvrir l’accès à son cours est facile à comprendre, les implications de cette ouverture intriguent plus d’un praticien. Pour certains M pour Massif rime avec foule. Dans un MOOC, c’est un peu la même chose, vous rencontrez des connaissances, vous échangez avec d’autres participants autour de sujets d’apprentissage, vous posez des questions ou y répondez, bref vous interagissez, vous collaborez. Like this:
Cours en ligne ouvert et massif Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour l’article homophone, voir Mook. Un cours en ligne ouvert et massif[1],[2] (CLOM[3]), également appelé cours en ligne ouvert à tous ou simplement cours en ligne (termes officiels recommandés par la Commission générale de terminologie[3]) ou encore cours en ligne ouvert aux masses[4] ; en anglais : massive open online course, dont le sigle MOOC est également utilisé dans les sources francophones), constitue un exemple de formation ouverte et à distance en télé-enseignement. Les participants aux cours, enseignants et élèves, sont dispersés géographiquement et communiquent uniquement par Internet. Logo MOOC (Massive Open Online Course) Schéma présentant huit concepts-clé d'un MOOC connectiviste, concernant la relation pédagogique (en beige) et le cadre techno-organisationnels et éthiques (en bleu). Éléments de définition[modifier | modifier le code] Types de MOOC : cMOOC et xMOOC[modifier | modifier le code]
Monter un MOOC : combien ça coûte ? Avec le buzz qui monte rapidement, enseignants et établissements sont de plus en plus nombreux à vouloir se lancer dans l’aventure des MOOC, et la première question qui vient naturellement à l’esprit est celle du coût. Combien faut-il pour monter un MOOC de bout en bout ? Les chiffres qui circulent sont souvent contradictoires, on entend parfois 400 euros, parfois plus de 100.000 euros. Qui croire ? Petites réflexions personnelles sur le sujet … La question du coût est souvent mal posée, car il n’y a pas de réponse unique. Commençons par revenir sur les principaux lots de travail. Maintenant, il reste à chiffrer un peu tout cela en termes de charge de travail. Pourtant j’avais dit un peu plus tôt qu’on pouvait s’en tirer avec 600 heures de travail. Dans toutes les budgétisations qui suivent, nous considérerons un xMOOC “complet”, où l’ensemble des lots de travail est réalisé avec la plus grande rigueur. Scénario 1 : Enseignant en cavalier seul Scénario 2 : Equipe d’universitaires
Mooctivity | MOOC Search Engine and Social Network xMOOC vs cMOOC - Pédagogie MOOC - Degré de liberté I only learned recently that I’ve not been enrolled in MOOC classes at all, but have instead been involved with something called an xMOOC. At first I was curious why anyone would want to eliminate the only saving grace of the MOOC acronym (its pronounceability), but apparently two variations are meant to distinguish the type of professor-centric massive courses that have received most of the attention over the last couple of years (xMOOCs) from a different vision for massive online education built around connectivity (cMOOCs). Lest you think this distinction is just an attempt to glom onto MOOC media mania to push a different educational agenda, the connectivist vision behind the cMOOC actually pre-dates the Stanford experiment (and resulting initiatives from that experiment such as Udacity, Coursera and edX) by several years. Learning is the creation and removal of connections between the entities, or the adjustment of the strengths of those connections. 1. 2. 3. 4. 5.
MOOCs : moins de communication et plus de pédagogie, SVP L'insolent succès des Moocs (Massive open online course) doit sembler bien amer à tous ceux qui s'évertuent depuis des dizaines d'années à produire des cours à distance de grande qualité. D'un seul coup d'un seul, les plus prestigieuses des universités nord-américaine ouvrent l'accès à des milliers de cours en ligne, gratuitement, sur des plateformes dédiées, et annoncent triomphalement qu'elles visent le milliard d'apprenants. Ces universités ne se préoccupent pas de la rétention des participants; peu leur importe que 5 à 10 % d'entre eux seulement parviennent à la fin du cours. Elles ne se préoccupent pas non plus de reconnaître l'effort d'apprentissage réalisé au travers du cours, puisqu'elles ne délivrent pas de crédits universitaires en échange d'un succès à l'examen final, mais seulement un certificat que les plus chanceux ou les plus fortunés pourront échanger contre de vrais crédits dans les universités qui acceptent les certificats délivrés par EdX ou Coursera.
Le deuxième "MOOC" francophone fait fureur "Massive Open Online Course", "Cours de masse en ligne et gratuit", tel est le concept qui se cache derrière cet acronyme. Dans la réalité, cela représente un cours suivi par plus de 3600 étudiants en même temps, chacun depuis son PC, partout dans le monde et gratuitement. Depuis 2008, toutes les universités américaines ont pris progressivement le pli du télé-enseignement. Non seulement pour leurs étudiants régulièrement inscrits, mais aussi pour quiconque souhaite suivre un cours de haut niveau. Et cela gratuitement (d’où le mot "open") et quel que soit le nombre de participants : dans le monde anglophone, il est courant que 100 000 personnes suivent le même cours en même temps… d’où le terme de "massive". Les MOOC font désormais partie des activités courantes dans une société où apprendre n’est plus une activité réservée à une période, l’enfance et la jeunesse, mais s’exerce tout au long de la vie. Qui dit cours dit examen Retard en français mais beau démarrage Accéder n'est pas acquérir
10 points clefs pour réussir son MOOC 1. Avoir un très bon cours de départ Premier conseil, pouvant sembler évident, "il faut avant tout avoir un très bon cours comme point de départ", avance Rémi Bachelet, maître de conférence à Centrale Lille, créateur du MOOC "Gestion de projet". 2. Prendre en compte le facteur temps "Il faut se rendre très disponible, beaucoup plus que ce qu'on peut imaginer au démarrage du projet", prévient Christine Vaufrey, consultante et co-créatrice de plusieurs MOOC, pour le compte notamment de Télécom Bretagne et Centrale Nantes. "La quantité de travail est l'une des principales difficultés que j'ai pu rencontrer", confirme Rémi Bachelet. 3. C'est la grosse erreur à ne pas commettre, s'accordent à dire nos trois experts. "Un cours filmé est une ressource alors qu'un MOOC est un parcours de formation, ajoute Christine Vaufrey. Ce qui n'empêche pas d'utiliser des cours filmés comme ressources dans un MOOC. Un cours filmé est une ressource alors qu'un MOOC est un parcours de formation (C. 4. 5. 6. 7.
Bientôt des cours filmés de l’École Polytechnique gratuitement sur Internet : l’enseignement supérieur de demain se fera-t-il à distance Avec le développement des massively open online courses (MOOC), ces cours en ligne gratuits dispensés aux États-Unis par les plus grandes universités, le e-learning est devenu le sujet d’intérêt majeur des acteurs de l’enseignement supérieur. En annonçant qu’elle rejoint Coursera, l’École polytechnique ouvre bien grandes les portes des MOOC à la française. On doit cette terrifiante allégorie d'un MOOC transformant tout sur son passage dans l'enseignement supérieur à Michael Branson Smith, un professeur assistant de communication du York College de New York. Parmi les spécialistes cités en bas de l'affiche, George Siemens est un théoricien de l'apprentissage dans une société basée sur le numérique (ce qu'on appelle le "connectivisme"). Aux États-Unis ils s’appellent Coursera, Udacity ou edX, au Royaume-Uni FutureLearn s’apprête à se lancer, tous mettent en ligne des centaines de cours gratuits pouvant ensuite déboucher sur l'obtention de certificats. Former ceux qui ne se forment pas
Quels modèles économiques et pédagogiques pour les MOOC ? 1En matière de formation à distance, le modèle économique le plus souvent retenu est celui des économies d’échelles. Exprimé simplement, il s’agit de réduire les coûts par étudiant en tirant parti du fait que, dans une formation à distance les coûts fixes sont habituellement élevés alors que les coûts variables sont généralement réduits. En fonction de cette structure de coûts, il est possible de réduire les coûts fixes par étudiant en répartissant ceux-ci entre un grand nombre d’étudiants, ce qui justifie l’ambition affichée par ce type de formation de viser le grand nombre pour offrir aux apprenants une formation à prix réduit. 2Avec l’arrivée du Web, nous avons montré avec notre collègue François Orivel que le principe des économies d’échelles avait ses limites en matière de formation à distance. 3Par rapport à ces deux modèles que nous avons qualifiés respectivement d’industriel pour le premier et d’artisanal pour le second, qu’en est-il des MOOC (Massive Open Online Courses) ?
Un MOOC pour apprendre à entreprendre 5 fév 2013 Les cours en ligne prennent un nouvel essor avec l’arrivée d’outils développés pour un usage massif. Exemple de ces potentialités avec une initiative de nos voisins hispaniques, qui utilisent ce système pour sensibiliser à l’entrepreneuriat. Le premier MOOC en espagnol consacré à l’entreprise numérique a été inauguré en grande pompe à l’Université d’Alicante le 25 janvier dernier. Offert par l’Institut d’Economie Internationale, « Apprends à entreprendre » – tel est son nom – propose des modules avec une partie théorie, sous forme de conversation entre un professeur et deux médiatrices. Il dispose aussi de témoignages, comme celui du fondateur de Panoramio, start-up espagnole rapidement rachetée par Google. En quelques jours, plus de 11.000 personnes de 90 pays différents se sont inscrites. L’Espagne se revendique comme précurseur en la matière Plus :Numérique à l’université : ce que prépare Fioraso, par les ÉchosLe site d’unimooc Billets similaires :