Bigflo & Oli - Rentrez chez vous. QUIZ Rentrez chez vous.
La mort de Mamadou Garanké Diallo ou le destin tragique d’une intégration ordinaire. « Je suis désolé. J’ai pas voulu quitter là-bas, maman, franchement (…) C’est mon avenir que je regarde. Bisous. Je vous embrasse. Amen, Amen. » Sur son téléphone portable, Lara Levesque réécoute les messages laissés par Mamadou Garanké Diallo ces derniers mois. Dans la maison de cette travailleuse sociale de 53 ans, qu’elle avait ouverte depuis des années et de façon bénévole à des « jeunes fragilisés », la chambre de Mamadou est vide, désormais. Le jeune homme ne rêvait pas d’Angleterre, mais il avait perdu espoir après avoir reçu une obligation de quitter le territoire français (OQTF), au mois de mai. « Il n’a pas su comment gérer, il a eu peur », croit Alpha (les personnes citées par leur prénom ont souhaité conserver leur anonymat), un Guinéen de 24 ans qui l’a connu au centre de formation d’apprentis Simone-Veil.
G3 PAGE DE COUVERTURE Un monde de migrants. 4GÉO2 - Fiche de mémorisation. PLANISPHERE MIGRATIONS TRANSNATIONALES. LES MIGRANTS INTERNATIONAUX EN 2020. Qu'est-ce qu'une migration internationale ? (Géoconfluences) En 2024, les migrants internationaux, c’est-à-dire « des personnes installées dans un pays différent de celui où elles sont nées » (INED, 2018), représentaient 281 millions de personnes, soit 3,6 % de la population mondiale (OIM, 2024). Parmi eux, les Européens sont presque deux fois plus nombreux que les Africains (61 millions contre 36 millions). L’Asie et l’Europe sont les deux continents où vivent le plus de migrants internationaux (OIM 2021). La majorité des migrants sont aujourd'hui des hommes : la proportion était presque égale en 2000 (50,6 % d'hommes et 49,4 % de femmes), ce sex ratio est aujourd'hui de 51,9 % et 48,1 %.
Les femmes ne sont majoritaires que parmi les migrants de plus de soixante ans (OIM, 2024). Alors que l’accent médiatique est souvent mis sur les migrations internationales des pays précaires vers les pays favorisés, elles ne représentent qu’une partie de l’ensemble des migrations internationales, sans parler de l’ensemble des migrations. Définir la migration (Géoconfluences) >>> Voir aussi : migrations internationales La migration est le fait de changer de domicile pour une durée longue ou définitive. Elle est l’une des modalités de la mobilité. Un couple qui quitte la ville-centre pour la banlieue, une expatriée qui travaille à l’étranger pour une multinationale, un retraité qui s’installe dans la région de son enfance sont tous, au sens statistique, des migrants. On distingue classiquement les migrations internationales des migrations internes, ou intérieures.
De son côté, l'INSEE parle de migrants résidentiels pour désigner ces derniers par opposition aux migrants internationaux. En France, l’essentiel des migrations ne franchissent que de courtes ou moyennes distances. L’expression « migrations pendulaires » a parfois désigné improprement les navettes domicile-travail ; pour lever toute ambiguïté, on parle aujourd’hui de mobilités pendulaires, voire triangulaires. (ST, MCD, JBB) dernières mises à jour décembre 2020, (SB et CB) février 2023. A. Définir un réfugié (Géoconfluences) Le terme de réfugié recouvre une définition juridique précise qui relève du droit international. L’article 1 de la Convention de Genève de 1951, ratifiée par 145 pays, relative au statut des réfugiés définit un réfugié comme « une personne qui se trouve hors du pays dont elle a la nationalité ou dans lequel elle a sa résidence habituelle, et qui du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un groupe social déterminé ou de ses opinions politiques craint avec raison d’être persécutée et ne peut se réclamer de la protection de ce pays ou en raison de ladite crainte ne peut y retourner ».
La définition juridique a des conséquences très concrètes : du fait de la convention de Genève, le réfugié ne peut être renvoyé dans son pays d’origine, à l’inverse du migrant sans papiers. Refuser l'asile à un réfugié aurait potentiellement des conséquences sur sa vie et sa liberté. (MCD), septembre 2015. Dernières modifications : (JBB), 2017, (SB et CB), novembre 2021. L'essentiel sur... les immigrés et les étrangers
1. Combien y a-t-il d'immigrés ou d'étrangers en France ? En 2024, 7,7 millions d' immigrés vivent en France, soit 11,3 % de la population totale. 2,6 millions d'immigrés, soit 33 % d'entre eux, ont acquis la nationalité française. La population étrangère vivant en France s'élève à 6,0 millions de personnes, soit 8,8 % de la population totale. Elle se compose de 5,1 millions d'immigrés n'ayant pas acquis la nationalité française et de 0,9 million de personnes nées en France de nationalité étrangère. 1,6 million de personnes sont nées de nationalité française à l'étranger.
TableauDécomposition de la population vivant en France selon le lieu de naissance et la nationalité en 2024 graphiqueDécomposition de la population vivant en France selon le lieu de naissance et la nationalité en 2024 2. En 2024, 48,9 % des immigrés vivant en France sont nés en Afrique. 30,9 % sont nés en Europe. TableauImmigrés vivant en France en 2024 selon leur continent de naissance en % en milliers 3. 4. Les migrations internationales - Quiz Géographie. G3.1. MIGRER DANS LES PAYS DU GOLFE Le cas du Qatar. D5 : Des travailleurs immigrés sur le chantier de l’Al-Janoub Stadium, le 6 février 2018, livré en 2022 pour la Coupe du monde de football (photo de Karim Jaafar pour l’AFP) Vidéo : Un des quartiers d'affaires de Doha en 2013. G3.2. UN PARCOURS MIGRATOIRE KINGSLEY. Le parcours migratoire de Kingsley. G3.2. MISE EN PERSPECTIVE migrations. Les migrations, un phénomène mondial. Sketchnoting Catherine Wihtol de Wenden Conférence migrations internationales oct19.
Croquis : Les migrations internationales en 2024. G3.2. NOUVELLES PROBLEMATIQUES SUR LES MIGRATIONS. Carte des migrations en Méditerranée. Carte migrations environnementales. Les migrations dans le monde - Les graphiques/ les cartes. PLANISPHERE REMISES MIGRATOIRES. Les routes migratoires en Méditerranée. Quelle est la bonne carte ? Camarades cartographes, je vous propose dans ce nouveau billet une petite réflexion sur la multi-représentation cartographique, appliquée à la géographie des migrants morts et portés disparus en Méditerranée. Ce billet fait suite à la communication effectuée avec Timothée Giraud [voir] à la 29e conférence internationale de cartographie qui s’est tenue à Tokyo du 15 au 20 juillet dernier [voir]. Si l’aspect méthodologique vous intéresse, le papier [voir], les slides [voir] et les codes sources [voir] sont dores et déjà en ligne. Cartographier les morts La première carte des migrants morts et disparus aux frontières de l’Union européenne a été conçue et réalisée par le géographe Olivier Clochard (Migrinter) et publiée en 2002 dans les cahiers d’Outre-Mer.
Le principe de cette carte était simple. Ici, nous proposons de nouvelles représentations basées sur les données de l’OIM. Cette première carte est une carte très classique par symboles proportionnels. Quelle carte choisir ? Lampedusa : station balnéaire et île-frontière. Cette proposition de croquis permet d’observer la coprésence dans l’île de Lampedusa de mobilités contraintes et empêchées (migrations dites "irrégulières") et de mobilités choisies et encouragées (mobilités touristiques) et de comprendre quelles sont les conséquences de ces mobilités sur les "territoires", comme le propose le programme. Selon la place de l’exercice dans la progression annuelle, les élèves peuvent mener un travail différent : compléter la légende, construire les titres, réorganiser... J’ai choisi à dessein de ne pas tout représenter sur la carte ni dans la légende pour permettre aux élèves de critiquer mes choix de figurés ou de proposer d’en ajouter (ce qui a un peu marché, des élèves proposant de représenter les morts dans les traversées ou de modifier le figuré du "Hotspot" pour mieux représenter l’identification et l’enfermement).
Lien de l’article original Un diaporama de 12 photographies de différents lieux représentés sur la carte est diffusé pendant l’activité. Crise migratoire : qu’est-ce qu'un "hotspot" ? L’Express vous explique tout. UNICEF : des dizaines de milliers d’enfants déracinés par les désastres climatiques. Inondations, tempêtes, sécheresses... les catastrophes alimentées par le changement climatique ont provoqué 43,1 millions de déplacements d'enfants entre 2016 et 2021, et ce n'est que « la partie émergée de l'iceberg », alerte l'UNICEF, déplorant le manque d'attention portée à ces victimes « invisibles ».
L'agence onusienne raconte dans ce rapport publié jeudi le traumatisme de Juana, qui avait 9 ans en 2020 quand la ville où elle vivait au Guatemala a été submergée par les eaux après les ouragans Eta et Iota. Ou l'histoire des jeunes sœurs Mia et Maia qui ont vu leur maison mobile détruite par les flammes en Californie. Nous avons emporté nos affaires sur l'autoroute où nous avons vécu pendant des semaines, décrit pour sa part Abdul Azim, enfant soudanais dont le village inondé en août 2022 n'était plus accessible que par bateau. Environ 20 000 déplacements par jour C'est seulement la partie émergée de l'iceberg, basée sur les données disponibles. Projections inquiétantes.
Plus de 2 500 hommes, femmes et enfants sont morts ou disparus en Méditerranée en 2023, selon l’ONU. Le nombre de migrants qui ont essayé de traverser la Méditerranée vers l’Europe a significativement augmenté en 2023, selon les Nations unies, entraînant mécaniquement une hausse du nombre de personnes mortes ou portées disparues lors de ces tentatives périlleuses. « Au 24 septembre, plus de 2 500 personnes ont été comptabilisées comme mortes ou disparues » depuis le début de l’année, soit une augmentation de près de 50 % en comparaison « aux 1 680 personnes lors de la même période » en 2022, a déclaré, jeudi 28 septembre, Ruven Menikdiwela, directrice du bureau du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). « Des vies sont également perdues sur terre, loin de l’attention du public », a-t-elle insisté lors d’une réunion du Conseil de sécurité, à New York, consacrée à la crise des migrants en Méditerranée.
Appel à un « mécanisme régional de débarquement » La Russie s’en mêle Vidéos Le Monde Afrique sur Youtube Regarder Le Monde avec AFP. Les catastrophes climatiques ont entraîné plus de 43 millions de déplacements d’enfants en six ans. C’est l’une des conséquences les moins documentées du dérèglement climatique et de sa litanie d’événements extrêmes. Inondations, tempêtes, sécheresses, feux de forêt… les catastrophes météorologiques ont entraîné 43,1 millions de déplacements d’enfants dans le monde entre 2016 et 2021, soit environ 20 000 enfants obligés d’abandonner leur foyer chaque jour, alerte le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) dans un rapport publié vendredi 6 octobre. Cette étude constitue la première cartographie mondiale d’un phénomène amené à s’amplifier avec l’aggravation du réchauffement. Elle s’appuie sur les données de l’Observatoire des situations de déplacements internes (IDMC). Entre 2016 et 2021, l’IDMC a identifié environ 135 millions de déplacements liés à plus de 8 000 événements climatiques.
Quarante-quatre pays sont concernés. En Dominique, la part d’enfants déplacés à la suite de tempêtes tropicales atteint 76 %. Les migrations environnementales : un nouvel objet d’enseignement. Bibliographie | citer cet article Le rôle des facteurs environnementaux dans les migrations est de plus en plus médiatisé mais le thème est encore peu abordé dans les cours de géographie qui traitent pourtant des mobilités humaines comme dans les programmes français de quatrième et seconde. Pourquoi ce faible intérêt : la question est-elle trop récente pour être intégrée dans les programmes scolaires ? Est-ce à cause du manque de statistiques fiables ou d’un corpus documentaire non encore disponible ?
Comme nous allons le voir, la question est en fait étudiée dans le monde scientifique depuis près de trente ans (point 1.2.), mais par contre, les données statistiques posent problème (point 2.1.) comme d’ailleurs le peu de ressources directement disponibles pour la classe. D’où cet article qui propose une réflexion sur le sujet en cherchant également à apporter une réponse aux grandes idées reçues qui circulent à ce propos (voir encadré). La réflexion sera menée en trois étapes. 1. 1.1. 2. Migrer pour un bidonville. La vulnérabilité socio-économique des migrants comoriens à Mayotte — Géoconfluences.
Bibliographie | mots-clés | citer cet article Située dans le nord du canal de Mozambique, l’île de Mayotte connaît, depuis une quarantaine d’années, une profonde mutation socio-spatiale, en lien avec la très forte hausse de sa population (256 500 habitants, +17 % en cinq ans, Insee 2017). Cette dernière est elle-même liée à une immigration clandestine massive et incontrôlée. Plus précisément, les migrants s’installant à Mayotte viennent, pour l’essentiel, des îles voisines mais aussi, depuis récemment, du contient africain.
Sur le plan de l’urbanisme et de la sociologie des lieux, ces facteurs provoquent à la fois une extension du bâti et la pauvreté croissante d’une partie de sa population. De surcroît, certains quartiers ont été construits illégalement dans des zones fortement exposées aux aléas naturels. Ils sont composés de cases construites sans fondation, à l’aide de matériaux de récupération. La vulnérabilité est un terme polysémique. 1. 1.1. Document 1. Document 2. Document 3.