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Affaire Emmanuel Giboulot

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Pétition : En prison pour avoir refusé de polluer ! Pesticides : soutien au viticulteur poursuivi pour avoir refusé de polluer. Emmanuel Giboulot, vigneron en biodynamie à Beaune, encourt jusqu’à six mois de prison et 30 000 euros d’amende. Son délit ? Avoir refusé de traiter son vignoble avec un insecticide pour lutter contre une maladie de la vigne. Un collectif de soutien composé d’une vingtaine d’organisations associatives, syndicales et politiques appelle à un rassemblement devant le tribunal de Dijon, où le viticulteur est convoqué, le 24 février. Basta ! Relaie cet appel. Emmanuel Giboulot, viticulteur à Beaune (Côte d’Or) est convoqué le 24 février 2014 à 13h30 au tribunal de Dijon pour avoir refusé de traiter, à titre préventif, sa propre production avec un pesticide de pyréthrine (le pyrevert).

Il encourt 30 000 euros d’amende et 6 mois d’emprisonnement (lire l’article de Basta !) Préserver les équilibres biologiques de la vigne Emmanuel Giboulot travaille justement depuis plus de 40 ans à préserver les équilibres biologiques de sa vigne. L’être humain, simple variable d’ajustement ? En prison pour avoir refusé de polluer ! Procès du viticulteur bio Emmanuel Giboulot : une amende requise. Une amende de 1.000 euros, assortie pour moitié du sursis, a été requise lundi à l’encontre du viticulteur bio jugé à Dijon pour avoir refusé de traiter ses ceps contre une maladie, la flavescence dorée. Le tribunal correctionnel a mis sa décision en délibéré au 7 avril à 13H30. Emmanuel Giboulot « a commis une infraction pénale. Il n’a pas respecté par choix idéologique l’arrêté préfectoral » qui imposait de traiter toutes les vignes de Côte-d’Or, a estimé le représentant du parquet, Jeanne Delatronchette.

Viticulteur en biodynamie depuis les années 1970, Emmanuel Giboulot avait refusé de traiter les dix hectares qu’il exploite en Côte-de-Beaune et Haute-Côte de Nuits. Même à la pyréthrine, un pesticide naturel. Contrôlé en juillet par la Direction régionale de l’agriculture, il a été convoqué devant la justice et encourt six mois d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende.