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Sciences Dessinées - Quand les cases se mettent au vert. Nature et bande dessinée. Compte Rendu de la journée d'études du 17 avril 2014 : Nature et Bande Dessinée. La journée d'études du 17 avril 2014 ayant pour cadre la représentation de la nature et de l'environnement dans la bande dessinée a été l'occasion de quatre interventions sur des thèmes variés, permettant une approche sensibilisée de la question lors de l'entretien avec Etienne Davodeau qui eut lieu l'après-midi (et qui sera disponible en podcasts et en écoute libre sur notre site sous peu).

Compte Rendu de la journée d'études du 17 avril 2014 : Nature et Bande Dessinée

Quatre interventions donc : Julie Le Gall, "Le monde rural en BD : une approche militante ? "Paul Arnould, "Le vivant mis en cases, arbres et forêts dans Tintin, Astérix et Les Bidochons"Véronique Servat, "Quand la BD rencontre la géographie scolaire : regards singuliers sur les risques et les ruralités"Frédéric Ducarme, "La nature dans Dragon Ball : du cosmos taoïste à l’écologie globale" Le monde rural en BD : une approche militante ? (Julie Le Gall) Ce n’est pas si simple, il faut ajouter un point d’interrogation. Néanmoins, une diversité des activités dont témoignent les BD. La représentation de la nature dans les mangas (1) : quelques pistes de réflexion pour introduction. La préparation de notre journée d’études du 17 avril 2014 avec comme grand invité Etienne Davodeau sur « Quand les cases se mettent au vert.

La représentation de la nature dans les mangas (1) : quelques pistes de réflexion pour introduction

Nature et bande dessinée » est l’occasion de proposer cette série de billets sur la représentation de la nature dans les mangas. Si nous avons eu l’occasion d’explorer la représentation de la ville dans les mangas à travers trois billets (1/La ville dans le manga, entre urbaphilie et urbaphobie, 2/ La ville dans les mangas (suite) : une forte représentation de l’espace urbain comme laboratoire de la coprésence, 3/ La ville dans les mangas (fin) au prisme de la géographie des âges : les territoires des collégiens et des lycéens) à travers la dimension spatiale, ce n’est qu’un prisme qui ne rend compte que partiellement de la richesse des représentations spatiales dans les mangas, et les espaces représentés y sont bien plus nombreux.

L’homme qui marcheJiro Taniguchi. La représentation de la nature dans les mangas (2) : à la rencontre de la nature dans la ville dessinée japonaise : pistes introductives (I) La représentation de la nature dans les mangas (2) :à la rencontre de la nature dans la ville dessinée japonaise : pistes introductives (I) Le concept de « nature » a émergé en ville, et c’est parce qu’il y a eu des villes que la démarcation ville/non-ville a pu et dû être pensée [1].

La représentation de la nature dans les mangas (2) : à la rencontre de la nature dans la ville dessinée japonaise : pistes introductives (I)

C’est pourquoi, nous commencerons la série de billets « La nature dans les mangas » par la question de la représentation de la nature en ville dans les mangas. S’appuyant sur les travaux de géographes spécialistes du Japon, ce billet lance quelques pistes de réflexion sur la confrontation entre l’espace dessiné et l’espace réel, autour de la thématique de la nature en ville. Comme cela a pu être démontré à propos de nombreuses bandes dessinées (on pense, à titre d’exemple, à Astérix et aux travaux de Nicolas Rouvière[2]), la bande dessinée est empreinte des paradigmes sociétaux de son temps. La représentation de la nature dans les mangas (3) : La végétation et l’arbre dans la ville japonaise dessinée : La nature dans la ville (II) Ce billet fait suite au précédent : « A la rencontre de la nature dans la ville dessinée japonaise : pistes introductives (I) », dans la série des billets « La nature dans les mangas ».

La représentation de la nature dans les mangas (3) : La végétation et l’arbre dans la ville japonaise dessinée : La nature dans la ville (II)

Cette série est proposée comme introduction à notre journée d’études du 17 avril 2014 : « Quand les cases se mettent au vert. Nature et bande dessinée » avec Etienne Davodeau. A noter : Le géographe Paul Arnould interviendra sur la représentation de l’arbre et des forêts dans la bande dessinée lors de notre journée d’études du 17 avril, notamment suite à un chapitre qu’il consacre à la question dans son dernier ouvrage Au plaisir des forêts : promenade sous les feuillages du monde, Fayard, 2014.

Illustration du roman Miso SoupSource : Ryu Murakami, Miso Soup, © Philippe Picquier. La représentation de la nature dans les mangas (4) : Le jardin, ou la nature aménagée en ville : Les espaces de la nature dans la ville japonaise dessinée (III) Le Désir de Miyazaki. On le sait, Miyazaki est un fervent protecteur de la Nature.

Le Désir de Miyazaki

Il doute de l'avenir du Japon car il pense que bientôt plus aucune végétation n'existera, or il sait que la Nature est à l'origine de tout : de la société japonaise, des religions et même des Hommes. Miyazaki a toujours en tête cette idée, la Nature est comme une mère pour l'Homme, alors pourquoi la tuer ? Ce qui est paradoxale, c'est que les japonais sont très attachés à leurs racines. Une harmonie est possible entre l'Homme et la Nature, car l'Homme, c'est la Nature. Miyazaki n'hésite pas à dire que l'Homme est égoïste et orgueilleux : parce qu'il est plus avancé et plus intelligent que d'autres animaux, il croit que c'est lui le maître. La forge de Dame Eboshi est en plein milieu d'une nature luxuriante, cependant, elle exploite une grande partie de cet environnement pour créer du fer, et ansi des armes, grâce aux minerais.

Les films de Miyazaki: entre rétro-futurisme et célébration des esprits de la nature (et non de la nature) En France, les films du japonais Hayao Miyazaki sont de plus en plus connus et disposent d'un grand prestige, notamment Princesse Mononoké, Mon voisin Totoro, Le Voyage de Chihiro, Porco Rosso, Laputa, le château dans le ciel, Le Château ambulant, etc.

Les films de Miyazaki: entre rétro-futurisme et célébration des esprits de la nature (et non de la nature)

Et ces films sont interprétés quasi unanimement comme étant en quelque sorte des odes à l'écologie, à la nature. Cela est totalement faux: les films de Hayao Miyazaki ne célèbrent nullement la nature, mais la religion shintoïste, ce qui est bien entendu très différent. Tous ses films débordent de références aux divinités du shintoïsme. Le shintoïsme est la religion hégémonique au Japon avec le bouddhisme; en fait, à peu près 85% des gens au Japon se revendiquent des deux religions en même temps. Les films de Hayao Miyazaki s'appuient en fait également sur ces deux religions. [Dossier] Ghost In The Shell : nouvelle série et avancées de la science.

A mi-chemin entre la science-fiction et la philosophie, Ghost In The Shell, fameux manga adapté en long métrage dans les années 90, fera cette année son grand retour sous la forme d’une série animée composée de 4 OAV.

[Dossier] Ghost In The Shell : nouvelle série et avancées de la science

Plus qu’une nouvelle version, c’est un virage artistique complet qui devrait nous être proposé. Masamune Shirow, à l’aube des années 90 (1989 précisément), commença la réalisation de Ghost In The Shell, un seinen (manga pour jeunes adultes) particulièrement original. L’histoire racontée se déroule dans une ambiance Cyberpunk, dans les années 2030.

Motoko Kusanagi est une cyborg, c’est-à-dire un être composé d’un corps bionique mais d’un esprit humain. Entraînée au maniement des armes, au combat rapproché, et dotée d’une grande intelligence, elle est à la tête de la section 9, une brigade anticriminelle basée à Tokyo. Le major Kusanagi (premier plan), accompagnée de Batou et d’un tachikoma (second plan)Image tirée de la série « Stand Alone Complex » Cyber-cerveaux. Ghost in the Shell. Autre Ghost in the Shell (攻殻機動隊, Kōkaku kidōtai?

Ghost in the Shell

, littéralement « policiers anti-émeute en carapaces offensives »), parfois abrégé GITS, est un manga de Masamune Shirow prépublié au Japon dans le Young Magazine en 1989. Deux autres mangas, Ghost in the Shell 2: Man-Machine Interface et Ghost in the Shell 1.5: Human Error Processor, sont ensuite publiés entre 1991 et 1997. La version française des trois œuvres est publiée par Glénat. Synopsis[modifier | modifier le code] Ghost in the Shell est un manga futuriste, de type cyberpunk, se déroulant aux alentours des années 2030. Le personnage principal est un cyborg[1] de sexe féminin, le major Motoko Kusanagi. La trame principale du manga, ainsi que du film adapté du manga, raconte la traque d’un cybercriminel connu sous le nom du « Marionnettiste » (le Puppet Master). Le désir du Marionnettiste, qui a réussi à s’incarner dans un corps androïde, est de se reproduire.

Personnages[modifier | modifier le code] Censures[modifier | modifier le code] Bande-annonce Ghost in the Shell - Ghost in the Shell Bande-annonce VO. Série* AK-9: Réalité virtuelle. Quand on parle réalité virtuelle en animation japonaise, on entend à raison « Jeux en ligne » et « MMO », représenté par les séries Sword Art Online (SAO) et Accel World.

Série* AK-9: Réalité virtuelle

La garantie du succès est très certainement élevée auprès des spectateurs, pour des raisons bien connues ; la multiplication des jeux en lignes depuis cette dernière décennie et l'attrait qu'on beaucoup d'entre nous pour les nouvelles technologies, en tête nos amis japonais. Sinon, comment expliquer la production pour ces deux dernières années 2012-2013 de cinq animés traitant de la réalité virtuelle dont quatre de cette réalité dans les jeux en lignes. Sans parler des suites possibles à ces séries, nous n'avons pas finit d'en entendre parler en japanimation. Espérons sous d'autres formes que celle des MMO, comme dans Psycho-pass et l'intégralité des Ghost in the Shell, qui se démarquent par leur intrigue policière.

Bref, cela ouvre un nouveau pan de réflexion autant pour les auteurs japonais, que pour nos sociétés.