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Delalex. Culture et numérique, une union parfaite ? - Commeon. Par Coline Cuau pour Culture Time – Il y a quelques semaines, la journaliste américaine Museum Geek posait la question dans son blog de savoir ce que c’était réellement de faire l’expérience d’un musée. (« When is a museum experience ?

Culture et numérique, une union parfaite ? - Commeon

» Suse Cairn, Bonne, vaste, difficile question. Il est certain que l’expérience que nous avons des musées s’est radicalement transformée. Le temps semble loin où un guide menait un groupe scolaire somnolant à travers le musée de la pêche de Concarneau. Aujourd’hui, la course à l’armement est lancée parmi les institutions culturelles. Les musées s’équipent tous, non seulement d’outils numériques qui nous forcent à repenser la médiation, mais également d’une présence en ligne qui modifie profondément le rapport qu’ils entretiennent avec leur public. Source : © Martin Parr via www.mep-fr.org 2014 Où s’arrête le musée ? L’interaction permanente semble être le nouveau credo des musées. Source : LACMA Image : @acaudel Le tout numérique est-il trop numérique ? TIC et innovation organisationnelle - Technologie organisationnelle et musées du futur : à la recherche d’un cadre managérial - Presses des Mines.

1Les musées sont des lieux de conservation et des espaces d’exposition dont la connaissance des œuvres est elle-même construite par les visiteurs (Orlikowski, 2000).

TIC et innovation organisationnelle - Technologie organisationnelle et musées du futur : à la recherche d’un cadre managérial - Presses des Mines

Cette prise de conscience conduit à de nouvelles pratiques de visites comme par exemple, dans un musée où l’exposition commence dans un jardin public, les tableaux apparaissent sur des écrans de télévision dans un but de compréhension globale des œuvres. Schmitt Meyer 2015 20 ans de numérique dans les musées. 20 ans de numérique dans les musées : entre monstration et effacement. Mémoires d’Egypte en 1990 (Strasbourg, Paris, Berlin) est l’une des premières expositions immersives à associer étroitement les œuvres et les médias.

20 ans de numérique dans les musées : entre monstration et effacement

Le parcours nécessite un casque à réception infra-rouge. © Daniel Schmitt 1Les outils numériques d’aide à la visite, sites Internet, bornes multimédia, PDA et tablettes tactiles s’invitent depuis une vingtaine d’années dans les expositions permanentes et temporaires. Et ce faisant, ils participent d’une transformation durable et profonde des pratiques des musées et des visiteurs. Remarquons que parmi les nouvelles pratiques, l’interactivité, si souvent mise en avant, n’est pas exclusive au numérique. 1 Jusqu’au milieu des années 1990, les musées diffusent essentiellement des films produits pour la té (...) 2Avant que l’on ne parle de « médiation », la diffusion instrumentée des contenus scientifiques dans les espaces muséographiques était prise en charge par les audio-guides à cassette analogique.

. © Christian Creutz © Daniel Schmitt. Expositions immersives: art, initiation à l'art ou simple spectacle? Des peintures de Pierre Bonnard projetées dans le cadre de l'exposition immersive "Monet, Renoir...

Expositions immersives: art, initiation à l'art ou simple spectacle?

Chagall" à l'Atelier des Lumières, le 26 février 2020 à Paris ( AFP / Philippe LOPEZ ) Très en vogue, les expositions immersives comme celle qui s'ouvre à l'Atelier des lumières, "Monet, Renoir... Chagall", sont séduisantes et accessibles, y compris aux publics étrangers à l'art. Mais sont-elles encore de l'art, et donnent-elles envie d'aller dans les musées? A l'instar des mappings vidéo qui se multiplient sur les façades des cathédrales et des mairies, les expositions en 3D puisent leur succès dans les désirs d'évasion, d'impressions fortes et de divertissement.

Près de 1,4 million de visiteurs en 2019 ont ainsi plongé dans l'Atelier des lumières en 2019. Pour eux, un tableau ne se découvre que dans une démarche solitaire, de contemplation, quasi spirituelle. Une oeuvre de Marc Chagall projetée à l'Atelier des Lumières, le 26 février 2020 à Paris ( AFP / Philippe LOPEZ ) jlv/ial/pb/shu. Les musées numériques: un succès qui dérange. Cela a beau être le premier jour de beau temps de l’année, une petite foule –familiale et plutôt jeune– se presse à l’entrée de l’Atelier des lumières à Paris. Nullement fatigué d’avoir passé la semaine le nez collé à un écran, chacun sort son portefeuille puis pénètre dans l’ancienne fonderie afin de s’immerger dans l’œuvre numérisée de Vincent Van Gogh.

Il vous en coûtera 14,5 euros: c'est le prix du ticket pour admirer cette fameuse animation XXL qui en jettera plein la vue pendant une vingtaine de minutes. Projetée dans un espace de 3.300 mètres carrés, elle fait défiler tour à tour les chef-d’œuvres du peintre maudit. Ainsi, les paysans peints par l’artiste s’activent dans les champs, des fleurs virevoltent dans les airs, des détails de troncs tordus s’élargissent et se télescopent avec, comme musique de fond, Vivaldi ou Janis Joplin.

Présentation par Culturespaces de La Nuit étoilée, à l'Atelier des Lumières Remplacer l'œuvre par sa copie numérique Démocratisation ou esbrouffe?