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Europe

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Propositions réformes UE/euro. Le rôle de la BCE face à la crise de la dette. Zone euro. Comprendre. La dictature du court terme à l'assaut des Etats. Vive la crise! Pour les marchés financiers, la crise de la dette publique dans la zone euro n’a pas que de mauvais côtés. Les agences de notation dégradent les notes attribuées à la dette des Etats les plus fragiles, comme la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l’Espagne, l’Italie, et maintenant la Belgique… Ces pays, dans la ligne de mire des spéculateurs, ne peuvent se refinancer sur les marchés qu’à des taux de plus en plus élevés. La France n’est pas épargnée. Bonne affaire, pour les créanciers! Le malade et le thermomètre En effet, la dégradation des notes est réputée traduire un risque plus grand qui, lui-même, justifierait des taux plus élevés.

Publicité Est-ce la bonne méthode pour contribuer au redressement? Les agences se défendent, au prétexte qu’elles ne font que mesurer un niveau de solvabilité en croisant de nombreux paramètres. Le principe des prophéties auto-réalisatrices Les marchés ont ainsi la capacité d’émettre des prophéties… auto-réalisatrices. La dictature du court terme. G20. An Overview of the Euro Crisis - Interactive. Arrows show imbalances of debt exposure between borrowers in one country and banks in another; arrows point from debtors to their bank creditors.

Arrow widths are proportional to the balance of money owed. For example, French borrowers owe Italian banks $50.6 billion; Italian borrowers owe French banks $416.4 billion. The difference — their imbalance — shows France's banking system more exposed to Italian debtors by about $365.8 billion. The risk to countries’ debts and economies is indicated by color: More worrisome Greece amassed a huge debt that it has scant hope of repaying. If there is no firewall or if it is inadequate, it would be easy to imagine a run on banks. If no preventative measures are taken, a chain of events like this could unfold: In reaction to a Greek collapse, investors become worried about their exposure to other risks in the region. Italy may not be able to protect its banks if there is a loss of confidence. Les mesures d'austérité sont une supercherie” Actualité Docteur en sciences politiques des Université de Liège et de Paris VIII et président de la branche belge du Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde (CADTM), Eric Toussaint a coécrit et codirigé (avec le Français Damien Millet) un ouvrage intitulé “La dette ou la vie”.

A l’aune de l’expérience de la problématique de la dette des pays du Sud, les auteurs livrent une analyse critique de politiques mises en œuvre au Nord, notamment dans la zone euro. Selon vous, telle qu'elle a été conçue, la zone euro était condamnée à connaître une telle crise… Le drachme, la peseta, l’escudo ont été surévalués par rapport aux autres monnaies, et notamment au deutsche mark, lors de la conversion en euro. Ce qui a donné un avantage compétitif aux pays comme l’Allemagne, les Pays-Bas, la France, la Belgique,… par rapport aux pays de la périphérie.

De plus, il n’y a pas de mécanismes de compensations importantes pour réduire les asymétries entre les économies européennes. Du déficit au défaut de paiement, comment la Grèce peut faire sombrer la zone euro. Les articles du Monde - Le Monde.fr. Jacques Delors dénonce le "coup de poker" de Sarkozy et Merkel. À qui profite le crime. Les agences de notation complice des spéculateurs? La dégradation d’un cran de la note italienne, lundi, par l’agence Standard & Poor’s, de A+ à A, rappelle étrangement le scénario qui a entrainé la Grèce dans l’abîme.

Il faut se rappeler qu’en décembre 2009, la note hellène était encore notée presque au même niveau que la dette italienne, A- (mais oui, mais oui). Le 1er mai, après moult hésitations allemandes en très grande partie responsable de l’aggravation de la crise, les marchés se rendant compte qu’un pays en difficulté ne serait pas automatiquement aidé, la zone euro décide enfin de voler au secours de la Grèce. Le 10 mai suivant, au lendemain de la création du Fonds européen de stabilité financière (FESF), la Banque centrale européenne (BCE), devant l’ampleur des mouvements de marchés que rien ne semblait devoir calmer, décide d’intervenir sur le marché secondaire, celui de la revente, et d’acheter des obligations grecques à tour de bras. Mais c’était sans compter avec les agences de notation. Photos: Reuters. La zone euro à l'épreuve de la crise grecque. Questions sur un bouillon. Entre rumeurs folles et craintes fondées, petit tour des questions qui taraudent les acteurs économiques de la zone euro.

Une grande banque européenne peut-elle faire faillite ? C’est peu probable. Du moins tant que la zone euro résiste à la pression des marchés. Réalisés fin décembre 2010 et publiés en juin, les résultats des stress tests destinés à éprouver la solidité des banques en cas de choc économique étaient plutôt rassurants. L’autre risque concerne la liquidité, à savoir la capacité des banques à lever des fonds sur les marchés pour refinancer les prêts aux entreprises et aux particuliers.

Les banques françaises doivent-elles être recapitalisées? «Quels que soient le scénario grec et les provisions à passer, les banques françaises ont les moyens d’y faire face», a répondu hier le ministre de l’Economie, François Baroin. Aux sièges des banques, le ton est l’apaisement. Que risquent les particuliers ? Pour les épargnants, le risque est limité, quoiqu’il arrive. Et les entreprises ?

Solitude.