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Discrimination positive IEP

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DISPO. Discrimination positive et égalité des chances à Science Po. La discrimination positive à Sciences Po. Discrimination positive. La discrimination positive (terme considéré comme impropre par le GDT[1]) ou action positive[2] ou dédiscrimination[3] ou mesures correctrices d'inégalités[4] est le fait de « favoriser certains groupes de personnes victimes de discriminations systématiques » (voire systémiques) de façon temporaire, en vue de rétablir l'égalité des chances.

Discrimination positive

Les discriminations contre lesquelles il s'agirait de lutter, et qui entraînent un traitement inégalitaire, peuvent être de nature raciales ou être fondées sur le sexe, la religion, l'âge, le handicap ou encore le statut social. Son application entraîne des débats : revendications de mesures analogues de la part d'autres groupes discriminés pouvant exprimer un sentiment d'injustice, caractère légal ou constitutionnel des mesures mises en œuvre, contradiction entre égalité des chances et égalité devant la loi, ou existence éventuelle d'effets pervers de telles politiques, ses opposants parlant de mesures stigmatisantes[5],[6].

Pour certains[Qui ?] Discrimination positive à Sciences Po. La nouvelle avait fait l'effet d'une bombe dans le monde universitaire : à la rentrée 2001, le très élitiste Institut de sciences politiques de la rue Saint-Guillaume à Paris décidait de recruter des élèves dans des lycées Zep !

Discrimination positive à Sciences Po

Traditionnellement, Sciences po, réputé pour ses exigences d'excellence, faisait entrer en son sein les bacheliers titulaires d'une mention « très bien » au bac ou ceux qui étaient passés entre les fourches caudines d'un examen fort sélectif. A partir de 2001, l'établissement offrait donc des places (sans qu'il soit question de quotas) à des élèves de sept lycées de zone sensible avec lesquels avait été signée une convention. Estimant que l'absence de candidats issus de milieux populaires au concours d'entrée était due à un manque d'information, à une inégale maîtrise des codes culturels et sociaux, à des phénomènes d'autocensure (« Sciences po, c'est pas pour moi ! Accès à l'enseignement supérieur: quel succès pour les politiques de discrimination positive?  Les discriminations sévissent dans de nombreux domaines: à l'embauche, au logement, dans les services, etc.

Accès à l'enseignement supérieur: quel succès pour les politiques de discrimination positive? 

L'accès à enseignement supérieur est un moyen pour lutter contre toutes ces formes de discriminations, à condition de réformer les procédures d'admission, en faveur d'une plus grande égalité des chances. Il s'agit aujourd'hui de comparer les dispositifs qui ont été mis en place en ce sens aux Etats-Unis, à l'université, notamment depuis le début des années 1960, avec ceux plus récents qui sont mis en œuvre en Europe, et en France en particulier pour l'accès aux grandes écoles.

Aux États-Unis, la discrimination envers les personnes issues des minorités ethniques remonte à l'époque de l'esclavage, sur lequel était fondé tout un système d'exploitation économique. Malgré l'abolition de l'esclavage pendant la Guerre de Sécession, les pratiques discriminatoires ont persisté dans la société américaine. Depuis le célèbre arrêt University of California vs. Dix ans après, ce que sont devenus Les « ZEP sciences po »