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Rituels

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Passer au tableau : comment faire de ce rituel scolaire un moyen de réguler ses émotions ? « C’est à qui le tour de passer au tableau ! », « Viens au tableau nous dire tout ce que tu racontes à ton camarade ! » ou encore « Qui souhaite venir au tableau ? »… Quels sont les élèves qui n’ont jamais entendu ce type d’exhortation au cours de leur scolarité ? En France, l’installation de tableaux dans les classes est finalement assez récente, puisqu’elle date de l’instruction obligatoire chère à Jules Ferry (1882). Toutes les classes sont aujourd’hui dotées de cet artefact noir, blanc ou numérique. Il devient alors un support de transmission pour l’enseignant mais également une occasion d’expression – le plus souvent imposée – pour les élèves, qui sont invités à venir y résoudre des exercices, réciter des leçons, recopier des mots… Read more: La classe : une forme scolaire dépassée ? Favoriser la coopération entre élèves Tout bien considéré, si la classe et l’école en général bouillonnent d’émotions, celles-ci font peu l’objet d’une réelle réflexion didactique.

Passer au tableau : comment faire de ce rituel scolaire un moyen de réguler ses émotions ? - Innovation Pédagogique et transition. « C’est à qui le tour de passer au tableau ! », « Viens au tableau nous dire tout ce que tu racontes à ton camarade ! » ou encore « Qui souhaite venir au tableau ? »… Quels sont les élèves qui n’ont jamais entendu ce type d’exhortation au cours de leur scolarité ? En France, l’installation de tableaux dans les classes est finalement assez récente, puisqu’elle date de l’instruction obligatoire chère à Jules Ferry (1882). Toutes les classes sont aujourd’hui dotées de cet artefact noir, blanc ou numérique. Il devient alors un support de transmission pour l’enseignant mais également une occasion d’expression – le plus souvent imposée – pour les élèves, qui sont invités à venir y résoudre des exercices, réciter des leçons, recopier des mots… À lire aussi : La classe : une forme scolaire dépassée ?

Favoriser la coopération entre élèves Tout bien considéré, si la classe et l’école en général bouillonnent d’émotions, celles-ci font peu l’objet d’une réelle réflexion didactique. Comment enseigner la gestion de la classe ? Ces rituels qui organisent la vie scolaire : une importance à reconsidérer ? On compare souvent les établissements scolaires à de petites sociétés. Mais cette image traduit-elle bien toutes les spécificités de cette organisation ?

Si la société rassemble une diversité de membres sous l’instance de la loi, la communauté se caractérise elle par son homogénéité et une vie rythmée par des usages répétés. En ce sens, l’école tiendrait sans doute tout autant de la communauté que de la société. Elle a certes besoin d’un cadre juridique, nul ne le conteste, mais elle a aussi besoin de rituels. C’est ce que montraient de manière particulièrement convaincante Basil Bernstein et ses collaborateurs de l’Institut d’éducation de Londres dans leurs travaux il y a près de cinquante ans déjà. La vie scolaire, notaient les chercheurs, doit s’organiser d’abord et avant tout autour de rituels. Alors que se tourne la page de la rentrée et que les élèves et leurs classes ont pris leurs marques, revenons sur ces pratiques qui structurent la vie scolaire. Rassembler et différencier. Memoire de recherche : Les rituels scolaires.

Pour une classe paisible mais active. Les futurs profs ont souvent besoin de conseils sur la gestion du bavardage, de l’attention des élèves, du calme. Comment avoir une classe calme ? Je vais peut-être oublier plein de choses, mais voilà ce que le sujet m’inspire : D’abord, tous les « systèmes » de bons points, de tampons(*) ou de « machins » dans lesquels les élèves « montent et descendent » au cours de la journée ou de la semaine ont des effets pervers importants pour des effets positifs que je trouve finalement très minimes. Les élèves sages restent « dans le vert ». Les plus agités sont en permanence « dans le rouge ». Pour peu qu’on informe les parents de la couleur d’arrivée, cela devient LE sujet majeur de la vie de l’écolier. Je me relis et je réalise que je suis très péremptoire sur le sujet.

Nous avons tous des niveaux de tolérance différents au bruit. De mon côté, mon seuil de tolérance est très bas.