Enseigner grâce au jeu vidéo Minecraft est un célèbre jeu vidéo de construction type bac à sable, c’est-à-dire qu’il permet à son utilisateur de tout faire, dans la limite de son imagination. Les enseignants n’ont pas tardé à y trouver une utilisation pédagogique. Acquérir des connaissances autrement Déjà lors de la Minecon 2012 à Paris (une conférence annuelle autour du jeu en question), les enseignants ont partagé des retours d’expérience concernant l’utilisation de Minecraft en classe. Le jeu Minecraft, grâce à ses possibilités infinies, a trouvé des exploitations concrètes dans plusieurs matières : En histoire-géographie : recréer l’architecture et le fonctionnement d’anciennes civilisations, reconstituer des villes…En physique : la découverte des systèmes mécaniquesEn mathématiques : les périmètres, les aires, les volumes (la matière première du jeu étant le cube, quoi de plus normal !) Intégrer le jeu vidéo dans le programme Source image à la une : Serveur européen de Minecraft
Internet forme, l’éducation se transforme À travers des dispositifs comme le courrier électronique, les messages textes, les blogs, les wikis, les réseaux sociaux et le chat, les jeunes d’aujourd’hui occupent l’espace public différemment de leurs ainés au même âge. Les apprentissages sont-ils toujours au rendez-vous ? La capacité des apprenants à devenir eux-mêmes des producteurs de contenu — à diffuser tout genre de textes/sons/images/vidéos sans intermédiaire et sans connaitre les langages de programmation — contribue à résoudre l’équation de l’accès aux connaissances dans un mode distribué [1]. Connecter, échanger et contribuer, devenir plus responsables de ses apprentissages, voilà l’essentiel des ingrédients de ce mode plus collaboratif, d’où l’utilisation du terme « Web 2.0 » pour désigner cet Internet devenu bidirectionnel. La publication à portée de tous Des apprentissages motivés par la quête d’identité 93 % des élèves affirment que bloguer est une excellente façon de s’exercer à mieux écrire. Les blogs pour mieux écrire
Comment et pourquoi utiliser des infographies dans vos présentations Souvent, des personnes me demandent pourquoi elles devraient ajouter des infographies ou des graphiques dans leurs présentations. Et si oui, comment le faire de façon adéquate. Voici quelques conseils sur « comment et pourquoi utiliser des infographies dans vos présentations ». Avertissement : Ce texte est l’adaptation française d’un article en anglais publié sur le site d’Infogram. J’ai animé un wébinaire le mercredi 2 août 2015 sur le thème des infographies dans les présentations et cet article a été publié en parallèle. Des présentations d’entreprise d’un ennui mortel Vous êtes assis dans la salle de réunion de votre entreprise. Ce scénario vous semble familier ? Et donc, comment pouvez-vous améliorer vos présentations et épargner à votre public une expérience aussi pénible ? Deux canaux distincts pour vos présentations Avant – il me semble qu’il y a un siècle – il n’y avait pas Internet et la seule façon de montrer vos présentations était la voie orale. Créez une série de questions.
Le Web 2.0 et les profs Dix-sept auteurs pour se demander comment le Web 2.0 transforme au travail enseignant : on peut déjà dire, en ce qui les concerne, qu’il leur permet d’engager le dialogue et de partager leur plume, en s’affranchissant de l’unité de temps et de lieu d’une réunion à l’ancienne, pour échanger et même accorder leurs points de vue. Les possibilités offertes par le Web 2.0 ne sont pas nouvelles, et les pistes d’exploitation qui émergent datent parfois même d’avant Internet [1] Cependant, la grande facilité d’utilisation des dernières applications favorise la massification et l’intensification de ces usages. Il n’est en particulier plus nécessaire d’être réunis à un endroit et à un moment donnés pour pouvoir travailler. S’informer et se formerLes associations d’enseignants en ligne telles que Les Clionautes, WebLettres, Sésamath ou Docs pour Docs ont été le premier signe, dans notre profession, de l’émergence du Web 2.0. Échanger pour se former Construire ensemble Du plaisir de la mise en réseau
Impressionnante liste de logiciels éducatifs libres C'est sur le site de l'Université fédérale de l'Etat du Rio Grande Do Sul (UFRGS), au Brésil, qu'une page spécifique en français réunit une liste intéressante de logiciels éducatifs libres. C'est le Sécrétariat d'éducation à distance (SEAD) qui est à l'origine de cette production pertinente en articulation avec un projet de wikipédia. Plus de 300 applications 323 ressources sont ainsi répertoriées avec un tri par type de public cible : 257 visent des étudiants d'études supérieures,227 sont pour des lycéens,164 pour des collégiens,71 sont classées pour des élèves de niveau primaire et27 pour des enfants d'écoles maternelles. Les liens sont classés dans un grand tableau répertoriant : le domaine de connaissance (de Alphabétisation à «jeux d'échecs», en passant par musique, jeux, sciences physiques, mathématiques, langues, géographie, éducations artistiques,...). Quelques exemples "AMC" pour Auto multiple choice est un logiciel en français (traduit aussi en anglais, américain et japonais).
Blogs pédagogiques : du discours sur leurs usages à la réalité dans leurs (...) Présentation d’une recherche par des étudiants sur des blogs d’enseignants, pour interroger les démarches : quels sont les choix pédagogiques ? Quels liens avec les activités en classe ? Quels impacts sur les apprentissages ? Quelles variations selon les disciplines ? Bien des questions encore largement ouvertes. Depuis 2007-2008, l’utilisation des blogs dans le cadre scolaire français a connu un succès réjouissant et offre un terrain d’observation intéressant. le choix portait sur des blogs et non des sites ; ceux-ci ont été choisis dans un annuaire répertoriant des blogs en éducation ( sous la catégorie « collège » ; chaque blog devait être tenu par un ou plusieurs enseignants ou documentalistes en établissement ; [2] les blogs ont été sélectionnés en fonction de leur ordre d’arrivée dans l’annuaire ; il ne devait pas y avoir plus de trois blogs d’une même discipline [3]. Des blogs au service de quelles pratiques pédagogiques ? Pour exemple, zoom sur deux blogs :
Gamification : peut-on vraiment apprendre sans effort ? | Le blog du E-Learning La gamification ou ludification semble peu à peu être devenue le principe pédagogique fondateur de la plupart des dispositifs d’apprentissage, et en particulier de ceux en ligne. A fonder la pédagogie sur le plaisir, on entretient l’idée non seulement qu’on peut toujours s’amuser en apprenant, mais qu’il faut nécessairement s’amuser pour apprendre. Dans quelle mesure est-ce vrai ou exagéré ? L’effort est au cœur du processus d’apprentissage L’apprentissage suppose un changement de représentations plus ou moins profonds, une acquisition de connaissances, une incursion dans des zones d’inconfort lors de la mise en œuvre opérationnelle. Mais… la notion d’effort se déplace La nature de l’effort demandé aux apprenants a changé ! Il convient aussi de nuancer cette opposition entre effort et jeu La mécanique du jeu repose souvent elle-même sur l’effort, la frustration, et sur un principe de “douleur exquise”. L’efficacité de la gamification dépend de la manière dont elle est menée.
SlideDog : présentation multimédia interactive SlideDog est un logiciel révolutionnaire qui intègre tous vos médias dans une présentation unique. Et vous permet de dialoguer avec votre public à travers smartphones et tablettes. Le futur de la présentation interactive est déjà là. Un logiciel qui intègre tous vos médias dans une présentation J’avais promis dans mon récent article sur les graphiques dans les présentations que je reparlerais de SlideDog. Ceux qui suivent régulièrement ce blog vont se demander si je « trahis » Prezi, un logiciel de présentation que j’utilise depuis des années et que je considère comme l’alternative la plus crédible de Powerpoint. Le logo de SlideDog Pas pour créer une présentation, mais pour la présenter de manière interactive Il n’en est rien car SlideDog, ce n’est pas un logiciel de création de présentation, au sens strict : vous ne pouvez pas créer de slides ou de présentations du type Prezi avec SlideDog. La playlist : une collection flexible de médias de présentation Un haut degré d’interactivité 1. 2.
Comment (et encore pourquoi) mettre ses cours en ligne en 2 minutes ? Longtemps, j’ai aimé passionnément mettre les mains dans le cambouis, apprendre à écrire une page web en HTML avec, forcément, du CSS et même du JavaScript ou du PHP. Ça devait flatter mon ego d’enseignant que rien ne préparait à cela, je voulais voir si je pouvais y parvenir. Et dans une sorte d’hybris de newbie, je voulais tout faire moi-même. Des années après, j’ai un peu changé d’avis. Bref, aujourd’hui, je suis convaincu par ceci : mon job, c’est d’enseigner et le numérique doit me permettre de faire les choses bien et rapidement. Pour ma part, j’utilise Evernote (comme les potes Ghislain et François auxquels ce billet doit beaucoup voire tout), et ça me change la vie. De quoi s’agit-il ? Evernote est une application de prise de notes. J’utilise donc Evernote en classe. Ainsi, le cours est déjà rédigé. Le cours est donc partagé avec les élèves (comme vous partageriez un doc avec Dropbox ou Google). Et puis, il y a le chat ! Un cahier numérique Ainsi, les choses vont très vite.
Les joies tranquilles de la classe inversée Cette année, Fritzi n'a plus de devoirs… Mais, selon ses mots, "des vidéos à retenir". Ce samedi-là, l'élève de CM2 s'installe devant l'ordinateur de ses parents, un cahier sur les genoux. D'un geste sûr, elle clique sur le blog de sa maîtresse*, prête à visionner les capsules vidéo notées dans son agenda : une en sciences, trois en français et deux en maths. La fillette de 9 ans et demi, dont le père est gardien d'immeuble, fréquente l'école élémentaire Hamelin, dans le 16e arrondissement de Paris. Avec son institutrice, elle travaille en classe inversée. L'idée est simple : les matières sont vues à la maison, les exercices sont faits en classe. Fritzi, 9 ans, en classe de CM2, fait ses devoirs chez elle. Aissata, 10 ans, chez elle aux côtés de son père Bocar. Bien sûr, certains tâtonnent pour se connecter. "Le Soleil, c'est comme un projecteur" Vient ensuite le moment essentiel de la "mise en commun". (Jérôme Mars pour le JDD) "Les enfants se transforment en petits chercheurs"
L'Agence nationale des Usages des TICE - La classe inversée : que peut-elle apporter aux enseignants ? par Isabelle Nizet * et Florian Meyer * La classe inversée exerce un attrait indéniable sur les enseignants qui souhaitent diversifier leurs approches pédagogiques et tenter de nouvelles expériences avec leurs élèves. Il semble cependant nécessaire de bien comprendre en quoi cette approche offre des bénéfices réels, alors que peu de recherches scientifiques ont démontré son efficacité à l’aide de données probantes, comme le soulignent Steve Bissonnette, professeur à la TÉLUQ, et Clermont Gauthier, professeur à l’Université Laval au Québec. Une définition souple La classe inversée est souvent perçue comme la simple inversion d’activités typiques d’un enseignement traditionnel : au lieu d’écouter l’enseignant en classe et de faire ses devoirs seul à la maison, l’élève réalise des apprentissages de manière autonome à l’aide de matériel numérique à la maison et fait des exercices en classe avec l’enseignant. Aux origines de la classe inversée Au carrefour de plusieurs tendances Pour conclure
L'Agence nationale des Usages des TICE - Conception et usages de la carte mentale Willy Berthasson, professeur des écoles à Saint-Just-Malmont (43), travaille avec sa classe de CM2 autour des cartes mentales dans le cadre d’une expérimentation de scénarios pédagogiques innovants ITEC (Innovative Technologies for an Engaging Classroom). L’origine du projet ITEC (Innovative Technologies for an Engaging Classroom) est un projet de recherche-action financé par le 7e Programme Cadre de la Commission européenne. Il est coordonné par l’association European Schoolnet (www.eun.org) et mis en œuvre, en France, par le réseau Canopé pour le compte de la DGESCO-A3. Son objectif est de tester des scénarios pédagogiques innovants dans 1 000 classes de 13 pays européens sur 4 ans (2010-2014). Willy Berthasson, enseignant de cycle 3, a eu l’opportunité de participer avec ses classes à deux phases d’expérimentation de scénarios ITEC. Les compétences mises en œuvre Le déroulement La mise en route L’enseignant explique le déroulement de la séance aux élèves. La création des cartes mentales
Sur le site de l’Education Nationale, une brève expose l’utilité du numérique pour les enseignants, les élèves ainsi que les parents. On pense ainsi à une " Ecole Numérique". by ehnila67 Oct 24