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Quand les élèves coopèrent : des enseignements plus efficaces ?

Quand les élèves coopèrent : des enseignements plus efficaces ?
Les occasions d’inciter les élèves à apprendre et travailler ensemble ne manquent pas. Elles peuvent s’intégrer dans des cadres bien définis, comme un exposé de groupe, ou surgir au fil du quotidien, par exemple quand un élève demande de l’aide pour un exercice et que l’un de ses camarades vient spontanément l’aider. Certaines coopérations prennent la forme de jeux, d’autres de discussions à caractère philosophique, ou encore de conseils coopératifs – ces réunions où chacun est démocratiquement associé aux décisions de classe. Mais, quels qu’ils soient, tous ces échanges seraient plus bénéfiques que des approches uniquement individuelles ou compétitives. Comme le dit d’ailleurs un proverbe africain : « Seul, on va vite, ensemble, on va loin. » À condition de prendre un certain nombre de précautions. Sans accompagnement, des cas de coopération peuvent très bien se renverser en accélérateurs d’inégalités. Un encadrement nécessaire La solidarité, une « loi naturelle » ?

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Quand l'école enseigne la bienveillance EXTRAIT DU MAG – À Trappes, dans les Yvelines, la plupart des enseignants des écoles primaires du Réseau d’éducation prioritaire expérimentent une pédagogie fondée sur l’empathie, pour aider leurs élèves à mieux apprendre en développant la bienveillance et la coopération en classe. L’école primaire Clément à Trappes fonde sa pédagogie sur la bienveillance C’est leur petit rituel du matin. Dans cette classe de CP de l’école primaire Clément à Trappes, Noah, Yasser, Léa et leurs camarades sont invités par leur maîtresse, à prendre un petit temps de repos en silence, avant d’exprimer leur météo intérieure du jour. Apprendre au XXIe siècle Comment réinventer le système scolaire et adapter l'éducation aux enjeux contemporains ? À l'heure où les machines évoluent et concurrencent les capacités de l'homme, il devient nécessaire de réformer le système d'apprentissage. Plutôt que de sélectionner sur la mémorisation et le calcul, le biologiste François Taddei propose d'apprendre autrement. Selon lui, il faut d'abord s'interroger, développer son esprit critique et sa créativité, apprendre à coopérer et à savoir ce qui fait sens pour soi... Au Centre de Recherches Interdisciplinaires qu'il dirige, les étudiants expérimentent et confrontent leurs connaissances pour ensuite transmettre leurs découvertes. Mobiliser l'intelligence collective et développer l'interdisciplinarité pourrait ainsi permettre de trouver de meilleures solutions aux défis de demain.

Apprendre (par) la coopération Les "jeudis de la recherche" permettent à tous les acteurs de l’éducation intéressés par un domaine de le découvrir en deux temps : en faisant la rencontre d’un chercheur spécialiste du domaine abordé ; et en faisant celle d’un ou de plusieurs praticiens avec un témoignage concret sous l’angle des pratiques numériques, en amont ou en aval.lien vers le programme complet Cette rencontre a eu lieu le jeudi 31 mai 2018 à distance, en classe virtuelle sur la plateforme Via : Diaporama de l’intervention Bibliographie à télécharger La classe mutuelle et les enjeux du numérique Vincent Faillet est professeur agrégé de sciences en lycée. Avec ses élèves de lycée, il pratique l’enseignement en classe mutuelle. Dans un article publié sur The Conversation (Apprendre autrement : l’expérience de la « classe mutuelle »), il présente son enseignement des sciences en classe mutuelle, propose une mise en perspective historique de la classe mutuelle et interroge le rôle et la place du numérique dans les classes du 21ème siècle. Concernant la pratique de la classe mutuelle par Vincent Faillet et ses élèves, le reportage suivant laissant notamment la parole aux élèves parle de lui-même : Concernant l’organisation des périodes d’enseignement, les séances s’articulant généralement en trois temps forts : A propos des enjeux numériques, Vincent Faillet s’interroge :

La coopération entre élèves c'est efficace ? "La recherche montre que les élèves qui bénéficient de dispositifs de coopération entre pairs vont avoir de meilleurs apprentissages et que les apprentissages se transfèreront quand ils travaillent de façon individuelle". Invités par le Cnesco et l'IFé dans le cadre d'une conférence virtuelle, Céline Buchs et Yann Volpé (Université de Genève) ont fait le point sur les dispositifs d'apprentissage entre pairs. S'ils s'avèrent efficaces et s'ils préparent les élèves aux "compétences du 21ème siècle", ils demandent aussi aux enseignants des compétences et un travail d'organisation important. Une réponse à l'hétérogénéité

» Les groupes de Soutien au Soutien L’analyse ci-dessous, que l’on doit à Jacques Lévine, explique le contexte de naissance du Soutien au Soutien : « L’AGSAS tente, pour sa modeste part, de trouver et porter remède aux dysfonctionnements que l’évolution des structures familiales et sociales a générés, à l’intérieur du système scolaire : des processus de déstabilisation et de dé-liaison auxquels personne ne pouvait se prétendre préparé. Des obstacles de types entièrement nouveaux et encore mal identifiés perturbent le développement cognitif et relationnel des élèves et induisent chez les enseignants un doute sur leur capacité à éduquer. Entre la formation des enseignants et les problèmes à résoudre, l’écart est devenu tel que des lieux de réflexion sont apparus à beaucoup comme indispensables ».

A la découverte de l’enseignement mutuel L’enseignement mutuel est une pédagogie méconnue. Pourtant la classe mutuelle a existé aux XVIIIème et XIXème siècle. Elle a été totalement marginalisée après 1833 suite à une décision du ministre de l’éducation de l’époque, François Guizot. Nous allons revenir sur cette histoire et sur celle de notre école, l’école de 2017, dans laquelle beaucoup d’enseignants disent se heurter à la difficulté d’enseigner la même chose à des élèves aux niveaux trop variés, dans des classes hétérogènes. Les mots "coopération", "autonomie", "responsabilisation" reviennent sans cesse chez de nombreux pédagogues insatisfaits du mode d’enseignement dit traditionnel, transmissif et vertical. Anne Querrien : "Le principal argument (contre la méthode mutuelle), c'était la rapidité de l'apprentissage"Sylvie Jouan : "Dans l'enseignement mutuel, le problème est que les enfants ne sont pas en contact avec (le) maître garant de l'éducation morale."

Apprendre autrement : l’expérience de la « classe mutuelle » « La « salle de classe » est un lieu où les élèves sont « forcément astreints à un silence, à une immobilité ». Difficile de ne pas être interpellé à la lecture de cette définition, proposée par Ferdinand Buisson dans son Dictionnaire de pédagogie. Elle date de la fin du XIXe siècle, une époque qui peut sembler à mille lieues de notre monde à la pointe de la technologie. Pourtant, il suffit à chaque professeur de lever les yeux sur les rangées de tables et le magistral tableau qui constituent le cadre scolaire ordinaire pour constater que cette définition reste d’actualité.

Pédagogie coopérative : apprendre à coopérer, coopérer pour apprendre. - Accueillir les différences Les cahiers pédagogiques vous proposent de télécharger 13 fiches pour organiser la coopération dans votre classe. Tout à fait intéressantes, et à consulter avant de vous lancer. N’hésitez pas à descendre dans cette page pour retrouver les valeurs de la coopération, comprendre les étapes nécessaires à l’organisation de l’apprentissage en coopération ainsi que des ouvrages recommandés. Clic sur l’image

Philippe Meirieu à Brest : pour une École de la coopération ? Le 30 janvier 2019, la Coopérative Pédagogique Numérique du Finistère et le réseau Prof@brest ont accueilli Philippe Meirieu, professeur émérite en sciences de l’éducation, pour une conférence sur le thème : « Quelle pédagogie pour répondre aux défis d’aujourd’hui et de demain ? » Dans un premier temps, Philippe Meirieu a pu découvrir le site pilote de la coopérative Interactik au lycée Vauban et échanger librement avec les enseignant.es de tous niveaux qui animent et accompagnent sa dynamique. Environ 400 enseignant.es ont ensuite assisté à la conférence qui s’est déroulée dans un amphithéâtre de l’Université de Bretagne Occidentale. Apprendre (par) la coopération Les "jeudis de la recherche" permettent à tous les acteurs de l’éducation intéressés par un domaine de le découvrir en deux temps : en faisant la rencontre d’un chercheur spécialiste du domaine abordé ; et en faisant celle d’un ou de plusieurs praticiens avec un témoignage concret sous l’angle des pratiques numériques, en amont ou en aval.lien vers le programme complet Cette rencontre a eu lieu le jeudi 31 mai 2018 à distance, en classe virtuelle sur la plateforme Via : Diaporama de l’intervention

Collaboratif / Coopératif : quelle différence ? François Bocquet Quand parle-ton de travail collaboratif ? « Quand deux ou plusieurs personnes - échangent des points de vue sur des informations existantes - planifient et gèrent leur temps - organisent leur travail collectif - partagent de l'expérience - définissent des objectifs communs - construisent des informations ensemble - construisent des compétences ensemble Quand parle-ton de travail collaboratif ?

Apprendre à travailler en équipe Le travail en équipe dispose d'un énorme potentiel par rapport au travail individuel : la somme de connaissances mobilisables y est plus importante, il permet de varier les approches des problèmes, de s'attaquer à des tâches lourdes et complexes dans un temps court. Mais le travail d'équipe est semé d'embûches, si difficiles à éviter qu'il aboutit parfois à un résultat de moins bonne qualité que s'il avait été réalisé par un seul individu. L'école de technologie supérieure de l'université du Québec a donc décidé d'apprendre à ses étudiants à travailler en équipe, au travers d'un cours réalisé en 2006 et mis à la disposition de tous, gratuitement. Le cours est composé des éléments suivants : - Une mise en situation filmée, découpée en quatre séquences : Partir sur des bases solides; Prendre des décisions en équipe; Tenir des réunions efficaces; Résoudre des conflits.

Classe accompagnée : « mes élèves prennent un maximum de décisions » Professeur d’anglais au collège Max Jacob de Josselin, Alan Coughlin a plongé dans la marmite de la classe inversée – avant de transformer sa pédagogie en « classe accompagnée ». L’idée : rendre les élèves autonomes en leur donnant un maximum de liberté. Comment en êtes vous venu à pratiquer la classe inversée, puis la classe “accompagnée” ? J’ai commencé à enseigner en 2010.

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