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Une carte de France des « territoires qui gagnent » et des « territoires qui perdent »

Une carte de France des « territoires qui gagnent » et des « territoires qui perdent »
Rennes, Nantes, Toulouse, Bordeaux, Lyon et Montpellier sont les grandes gagnantes de la recomposition territoriale. En revanche, de nombreuses agglomérations plus isolées ou plus petites perdent leurs habitants, en particulier dans l’est de la France. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jessica Gourdon La croissance de la population française se polarise autour de quelques grandes aires urbaines françaises. Tel est l’enseignement principal de cette carte réalisée par Le Monde à l’occasion de la conférence organisée ce vendredi 17 novembre sur le thème « Jusqu’où va la ville ? » – journée de lancement des Prix de l’innovation urbaine Le Monde. Six grandes aires urbaines – Rennes, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Montpellier et Lyon – tirent particulièrement leur épingle du jeu, et ont considérablement gagné en attractivité au cours de ces dernières années, selon les données disponibles Insee (évolution du nombre d’habitants entre 2006 et 2013).

http://www.lemonde.fr/smart-cities/article/2017/11/17/une-carte-de-france-des-territoires-qui-gagnent-et-des-territoires-qui-perdent_5216695_4811534.html

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« L’archipel métropolitain », une nouvelle lecture des dynamiques territoriales Une équipe de géographes redessine l’espace urbain en fonction des flux et des réseaux entre territoires. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Francis Pisani et Laetitia Van Eeckhout Le terme de ville, comme celui de métropole, « ne raconte plus les dynamiques territoriales en cours », souligne la géographe du CNRS Nadine Cattan. La vitalité d’un espace urbain tient aujourd’hui moins à ses dimensions qu’à ses connexions. Villes moyennes : quelle stratégie pour les centres ? L’exemple de Châtellerault À la faveur de la redéfinition des critères d’éligibilité en 2014, les centres historiques des villes petites et moyennes – soit les unités urbaines centrées sur des communes-centres de 20 000 à 100 000 habitants [1] – ont fait une entrée massive dans la géographie prioritaire de la politique de la ville à l’échelle nationale. En effet, alors que les centres-villes métropolitains ont bénéficié depuis les années 1980 de politiques et de dynamiques de revitalisation et de « retour en ville » (Tissot 2012), nombre de ces quartiers centraux ont connu des tendances négatives : déshérence commerciale, dépopulation, et paupérisation des habitants. C’est dans ce contexte singulier, à la fois labile et fragile, que la politique de la ville se déploie désormais.

Recensement : les Français plus nombreux, plus concentrés Une fois n’est pas coutume, c’est un pays qui se porte «globalement bien» que décrit l’Insee dans sa dernière livraison relative à l’évolution démographique de la France, publiée mardi. Avec 64,3 millions d’habitants au 1er janvier 2015 en métropole et 1,9 million dans les quatre départements d’outre-mer, la population française (66,2 millions au total) a progressé de 1,57 million entre 2010 et 2015, soit une hausse d’un peu plus de 300 000 personnes par an (+ 0,5 % en moyenne). Et contrairement à l’idée que tentent d’accréditer les discours populistes et les théories du «grand remplacement», cette augmentation n’est pas due à l’immigration (le solde migratoire n’est que très légèrement positif) mais à un solde naturel dynamique : en France, le nombre de naissances est nettement supérieur aux décès, grâce à un taux de fécondité de 1,96 enfant par femme en âge de procréer, le plus élevé de l’Union européenne. Un déficit naturel et migratoire Les périphéries se développent

Une sélection de ressources du site Géoconfluences pour le programme de Géographie de la classe de troisième Thème 1 - Dynamiques territoriales de la France contemporaine Le glossaire du dossier 'La France : des territoires en mutation' Les aires urbaines, une nouvelle géographie d’une France mondialisée Le glossaire du dossier 'De villes en métropoles' Un exemple de périurbanisation : Philippe Bachimon, Philippe Bourdeau, Jean Corneloup et Olivier Bessy, « Du tourisme à l'après-tourisme, le tournant d'une station de moyenne montagne : St-Nizier-du-Moucherotte (Isère) », 2014 Les espaces productifs et leurs évolutions

A Bourges, le lent déclin du centre-ville Appréciée des touristes pour ses vestiges historiques et le Printemps de Bourges notamment, la ville est en revanche minée par la fermeture de nombreuses entreprises et un niveau élévé de précarité. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Patrick Martinat (Bourges, correspondant) Autour de son cœur historique, admiré pour sa cathédrale et ses vestiges moyenâgeux le temps d’une simple flânerie – la ville n’est souvent qu’une étape touristique – le centre de Bourges dépérit. Capitale de Charles VII et de son « Grand Argentier » Jacques Cœur, protectrice des arsenaux de Napoléon III, ville du Printemps de la Chanson, Bourges ne manque pas de titres. Mais la ville ne s’est jamais remise de la chute du mur de Berlin : une famille sur trois, sous-traitance comprise vivait alors de l’industrie de l’armement. Essor du e-commerce, loyers exorbitants...

Métropoles Au 1er janvier 2018, la France compte 22 métropoles1. Le statut, créé par la loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010, a été renforcé par les dispositions de la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (dite loi Maptam), puis élargi par la loi relative au statut de Paris et à l’aménagement métropolitain. Télécharger la carte des 22 métropoles Quels EPCI peuvent accéder au statut de métropole ? Espace pédagogique La compréhension du littoral est trop complexe pour ne pas être abordée sous de multiples facettes, seule solution pour comprendre la fonction de ce milieu naturel spécifique et l’ensemble des problématiques qui y est étroitement liée. Les documents pédagogiques ont été conçus de manière à pouvoir mettre en place des débats d’idées, pour aider les élèves à exprimer leurs représentations initiales puis avoir à disposition des documents qui élargissent leurs connaissances.Plusieurs axes pédagogiques ont été privilégiés : pourquoi chercher à protéger une partie du littoral, pourquoi sauvegarder la biodiversité, pourquoi protéger les milieux humides, quel rapport entretenons-nous avec les milieux naturels, quelles pressions menacent le littoral à court terme, quelles conséquences pour le littoral du changement climatique… sont autant de sujets concrets pour aider les élèves à s’approprier les grandes thématiques de la protection de cet environnement. La plage...

Avec 1 330 950 habitants, Toulouse est la 4e aire urbaine de France Avec 1 330 950 habitants, l’aire urbaine de Toulouse est la 4e de France derrière Paris, Lyon et Marseille. La zone d’influence de la Ville rose gagne près de 20 000 habitants par an depuis 2010, selon une étude de l’AUAT (agence d’urbanisme et d’aménagement Toulouse aire métropolitaine) d’après les chiffres du recensement de l’Insee (chiffres arrêtés à 2015). L’aire urbaine, composée de 452 communes, est la zone d’influence de la Ville rose, qui comprend Toulouse elle-même, avec 476 490 habitants, et sa banlieue (71 communes), le total des deux constituant ce que l’on appelle l’unité urbaine, soit en gros l’agglomération toulousaine, de près d’un million d’habitants (948 430 habitants). Cette unité urbaine ou agglomération est une zone où le bâti est continu (pas d’espace de plus de 200 m entre deux bâtis). Devant Bordeaux et Lille La croissance de l'aire urbaine toulousaine va poser des défis dans les années à venir

Révéler le potentiel des agglomérations moyennes - Fnau octobre 2017 Les agglomérations moyennes sont au cœur de l’attention des pouvoirs publics depuis l’été 2017, avec la préparation d’un futur plan national villes moyennes. Avant même cette annonce, les élus du bureau de la FNAU avaient souhaité travailler sur ces agglomérations qui maillent le territoire français mais qui ont aujourd’hui besoin de révéler leur potentiel, et, pour certaines d’entre elles, de rebondir. Pour construire cette publication et les propositions qu’elle contient, cinq groupes thématiques ont été organisés afin de mobiliser les témoignages des agences d’urbanisme, des collectivités, des représentants de l’Etat, des acteurs nationaux et d’experts. Le Dossier FNAU 42 « Révéler le potentiel des agglomérations moyennes » montre ainsi la diversité des enjeux et des leviers des agglomérations moyennes, ainsi que les outils d’ingénierie mobilisables pour les accompagner.

La périurbanisation de la France se poursuit La croissance de la population se concentre sur le sud et l’ouest du pays, et plus particulièrement sur les couronnes de grandes villes, selon le dernier recensement de l’Insee LE MONDE | • Mis à jour le | Par Cécile Chambraud Un littoral atlantique et un axe Rhône-Alpes attractifs, une côte méditerranéenne qui le devient moins, des régions rurales ou désindustrialisées qui continuent de déprimer, des métropoles qui se renforcent, des zones périurbaines qui attirent de nouveaux venus : l’Insee a publié, mercredi 27 décembre, les nouveaux chiffres de la population française, commune par commune. Ils font apparaître les dynamiques démographiques à l’œuvre sur la période 2010-2015, qui poursuivent globalement celles de la période antérieure. Les données ont été collectées par des enquêtes conduites de 2013 à 2017 mais, par convention, ces chiffres sont réputés être ceux au 1er janvier 2015. Croissance naturelle et solde migratoire

C’est la faute à la géographie… (Du désastreux bilan de la SNCF) Voilà ce que l’on pouvait lire dans un manuel de géographie de Première il y a un demi-siècle (Belin / 1964), au chapitre ‘Transports et échanges’ « Le réseau de chemins de fer français est l’un des plus remarquables du monde par sa longueur, par sa densité, par sa perfection technique. De même que les grandes routes, les chemins de fer rayonnent autour de la capitale. La centralisation des voies ferrées françaises résulte d’un plan d’ensemble établi par la Monarchie de Juillet (1842), désireuse d’unir aux principaux centres urbains de province et aux frontières. Notre réseau actuel (40.000 km) est le plus long de l’Europe après celui de l’URSS. C’est aussi l’un des plus denses.

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