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Attribution causale

Attribution causale
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En psychologie sociale, le concept d'attribution causale désigne un processus par lequel les personnes expliquent et jugent autrui et l'environnement dans lequel elles évoluent en inférant les causes des comportements et des évènements. Le psychologue américain Fritz Heider en est le fondateur. Il considérait notamment que la démarche de l’homme de la rue, dans sa recherche de causes, s’apparente à la démarche scientifique. Mais cette théorie a ses limites. En 1972, Kelley introduit donc la notion de schéma causal. Des années 1960 à 1970, les chercheurs mettront en exergue les erreurs et les biais afférents à la conception d’homme comme scientifique spontané nommés « biais d'attribution ». À ce titre, le rôle des représentations sociales en tant que réservoir de savoirs, connaissances et croyances partagées par des groupes et dans ces groupes est déterminant comme guide des explications quotidiennes. Portail de la psychologie Related:  Se déconditionnerQ2. Comment un individu devient-il acteur dans une organisationCONSEIL EN EVOLUTION PROFESSIONNELLE

Coût irrécupérable Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En économie comportementale et dans l'analyse de la décision, les coûts irrécupérables (sunk cost en anglais) sont les coûts qui ont déjà été payés définitivement ; ils ne sont ni remboursables, ni récupérables par un autre moyen. La distinction avec les autres coûts est importante pour les scénarios où l'on envisage, ou bien où l'on craint de subir, de renoncer à, ou de ne plus être en mesure d'utiliser ce qu'ils ont servi à acquérir. Irrationalité dans leur prise en compte[modifier | modifier le code] Pour un agent rationnel, ces coûts ne devraient pas peser dans la balance pour les choix qui sont réalisés après qu'ils ont été engagés. En pratique cependant, ils interviennent souvent dans le raisonnement, du fait de l'aversion pour la perte. Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code]

Biais cognitif L'étude des biais cognitifs fait l'objet de nombreux travaux en psychologie cognitive, en psychologie sociale et plus généralement dans les sciences cognitives. Certains de ces biais peuvent en fait être efficaces dans un milieu naturel tel que ceux qui ont hébergé l'évolution humaine, permettant une évaluation ou une action plus performante ; tandis qu'ils se révèlent inadaptés à un milieu artificiel moderne. Définition[modifier | modifier le code] Selon Jean-François Le Ny, psychologue spécialisé dans la cognition : « Un biais est une distorsion (déviation systématique par rapport à une norme) que subit une information en entrant dans le système cognitif ou en sortant. Dans le premier cas, le sujet opère une sélection des informations, dans le second, il réalise une sélection des réponses »[2]. Historique et débats[modifier | modifier le code] De nombreux chercheurs ont contribué sur le sujet, avec des avis contradictoires, suscitant débats et polémiques[3].

Locus de contrôle En psychologie de la santé, le lieu de maîtrise, parfois désigné par l'anglicisme lieu de contrôle (de l'anglais locus of control), est un concept proposé par Julian Rotter en 1954[1], qui décrit le fait que les individus diffèrent dans leurs appréciations et leurs croyances sur ce qui détermine leur réussite dans une activité particulière, ce qui leur arrive dans un contexte donné ou, plus généralement, ce qui influence le cours de leur vie. Le lieu de maîtrise se définit plus précisément comme « la tendance que les individus ont à considérer que les événements qui les affectent sont le résultat de leurs actions ou, au contraire, qu’ils sont le fait de facteurs externes sur lesquels ils n’ont que peu d’influence, par exemple la chance, le hasard, les autres, les institutions ou l’État »[2]. Il est aujourd'hui admis que le lieu de maîtrise est une dimension importante de la personnalité, relativement stable dans le temps[3]. Définition[modifier | modifier le code]

Aversion à la dépossession Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’aversion à la dépossession ou l’effet de dotation est une hypothèse selon laquelle les gens donnent plus de valeur à un bien ou un service lorsque celui-ci est leur propriété. Autrement dit, plus de valeur est attribuée à une même chose lorsqu’elle nous appartient que lorsqu'elle ne nous appartient pas. En finance comportementale, ce biais cognitif et émotionnel assez courant consiste, pour le propriétaire d'un actif à s'être attaché psychologiquement à sa possession. De ce fait, indépendamment du fait qu'il soit gagnant ou perdant au niveau du prix offert par le marché, ce propriétaire considère que ce prix de marché sous-estime la vraie valeur de cet actif, et que le vendre serait s'appauvrir. Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code]

Ben Franklin effect The Ben Franklin effect is a proposed psychological phenomenon: A person who has performed a favor for someone is more likely to do another favor for that person than they would be if they had received a favor from that person. An explanation for this would be that we internalize the reason that we helped them was because we liked them. The opposite case is also believed to be true, namely that we come to hate a person whom we did wrong to. We de-humanize them to justify the bad things we did to them.[1] It has been suggested that if soldiers who have killed enemy servicemen in combat situations later come to hate them, it is because this psychological maneuver helps to “decrease the dissonance of killing.”[1] Such a phenomenon might also “explain long-standing grudges like Hatfield vs. The Benjamin Franklin effect, in other words, “is the result of your concept of self coming under attack. Franklin's observation of effect[edit] Research[edit] Uses[edit] See also[edit] Notes[edit]

Les 10 biais cognitifs qui nous trompent le plus souvent Rédigé par Jean-Marie, le 6 Jan 2014, à 11 h 20 min Le marketing moderne recouvre une palette de techniques sophistiquées dont le but est de faire acheter plus et plus facilement les consommateurs, parfois sans qu’ils ne s’en rendent compte. Dans ce grand dossier nous allons vous dévoiler comment on mène le consommateur par le bout du nez. Des techniques qui ne sont parfois pas encore intégrées dans l’enseignement des écoles… Les techniques pour faire acheter plus : sommaire La psychologie cognitive et les filtres dans les processus de décision Selon la psychologie cognitive notre esprit est un Janus avec deux visages, deux personnages qui cohabitent en lui. le Système 1 est émotionnel, rapide, intuitif et fonctionne en mode automatique, sans que nous prenions conscience de son activité ni de son existence.Le Système 2 est plus réfléchi, plus calculateur et lent ; il contrôle le Système 1. Qu’est-ce qu’un biais cognitif ? Nous ne pensons pas comme nous pensons que nous pensons !

getpart.php?id=lyon2.2009 5.4.2.1 Locus de contrôle La notion de Locus de contrôle est une caractéristique individuelle qui reflète lors d’un évènement ce que le sujet considère comme relevant de sa responsabilité (locus dit interne) et de celle des autres ou des circonstances extérieures (locus dit externe). De manière consensuelle, il est admis que le locus de contrôle est une variable générale de la personnalité. En effet, le score d’internalité ou d’externalité des sujets est assez stable dans le temps. Un grand nombre de chercheurs s’accorde sur l’existence d’un lien entre prise de risque et locus de contrôle externe. Ils précisent que les sujets dont le locus de contrôleinterne est faible sont plus enclins à prendre des risques que ceux dont le score est élevé (Baron 1968; Higbee and S 1969). L’interprétation du rapport entre internalité/externalité et accident (établi après l’événement) pose le problème de la cause profonde initiale.

Syndrome de l'imposteur Histoire[modifier | modifier le code] La psychologue Pauline Rose Clance a été la première à étudier ce sentiment d'insécurité injustifié. Dans son travail de thérapeute, elle a remarqué que beaucoup de ses patients non diplômés partageaient une même préoccupation : bien qu'ils aient de bonnes notes, ils ne croyaient pas qu'ils méritaient leur place à l'université[1]. D’après Clance et Imes, il existe 4 comportements qui font « effet boule de neige » : - le premier comportement implique rapidité et travail acharné. - le deuxième comportement consiste à avoir le sentiment d'être un imposteur et donc, de porter un masque. - le troisième comportement implique charme et perspicacité pour gagner la faveur de leurs supérieurs. - le quatrième comportement est celui de l'imposteur évitant de faire preuve de confiance en soi. Notion en psychologie ou en psychiatrie[modifier | modifier le code] Le terme est inventé par les psychologues cliniques Pauline Rose Clance et Suzanne A. [réf. nécessaire].

Effet de halo Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’effet de halo, effet de notoriété ou encore effet de contamination, est un biais cognitif qui affecte la perception des gens ou de marques. C'est une interprétation et une perception sélective d'informations allant dans le sens d'une première impression ("il ne voit que ce qu'il veut bien voir"). Il a été mis en évidence de manière empirique par Edward Thorndike en 1920[1] et démontré par Solomon Asch en 1946[2]. Une caractéristique jugée positive à propos d'une personne ou d'une collectivité a tendance à rendre plus positives les autres caractéristiques de cette personne, même sans les connaître (et inversement pour une caractéristique négative). Applications[modifier | modifier le code] Cet effet pourrait par exemple avoir un rôle dans des phénomènes comme le racisme. Clifford (1975) a pu montrer que des enfants étaient jugées plus intelligentes que d'autres par leurs enseignants sur la base de leur attrait physique. ↑ (en) Thorndike, E.

Messages Facebook, "happenings"… Comment Free communique en interne après "Cash Investigation" Une réaction lapidaire. "Free n'est sûrement pas parfait avec ses salariés mais nous ne sommes heureusement vraiment pas ce que décrit ce reportage à charge. Nos salariés sont au cœur de la réussite de Free." Voilà comment l'entrepreneur et fondateur de Free, Xavier Niel, a répondu, lundi 2 octobre, dans un entretien au Parisien, aux révélations de l'émission "Cash Investigation". Diffusée sur France 2 mardi 26 septembre, l'enquête pointait du doigt les conditions de travail des salariés et les techniques managériales chez Lidl mais aussi chez Free. Si l'enseigne de hard-discount a répondu dans un long communiqué officiel aux différents points soulevés par le reportage, le fournisseur d'accès à internet est resté silencieux, jusqu'à ces quelques mots de Xavier Niel. Une lettre signée par des élus du personnel et dénoncée par l'intersyndicale Jeudi 28 septembre, une lettre étrange adressée à Elise Lucet fait son apparition sur le site Univers Freebox.

La norme d’internalité, un concept de psychologie sociale libérale ? Dans les explications que tout un chacun construit des événements et des conduites, est généralement surestimé le poids des causes internes (i.e. liées aux caractéristiques, notamment psychologiques, des acteurs), tandis qu’est occulté le rôle des déterminismes externes (et tout particulièrement sociaux). Cette surestimation est socialement valorisée, comme l’ont initialement exposé Jellison et Green (1981) en introduisant le concept de norme d’internalité. Depuis, de très nombreux travaux expérimentaux ont confirmé l’importance de cette norme (voir Dubois 1987, 1994), dans différents domaines de la pratique sociale (en particulier : éducation, travail social, recrutement, et globalement dans les pratiques évaluatives). Or, la norme d’internalité fait depuis peu l’objet d’un examen critique. Il n’est pas inutile dans un premier temps d’appréhender le changement conceptuel qu’opère la reformulation de la norme d’internalité en terme d’allégeance.

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