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July 2o16

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EDF: les syndicats tirent la sonnette d'alarme sur Hinkley Point. Rien ne va plus entre EDF et ses syndicats.

EDF: les syndicats tirent la sonnette d'alarme sur Hinkley Point

L’objet de la discorde est toujours ce satané projet des deux EPR britanniques d’Hinkley Point, d'un budget de 24 milliards d’euros. Estimant que la consultation du comité central d'entreprise (CCE) est désormais terminée, l’électricien s’apprête à réunir son conseil d’administration pour fixer la date de la décision finale d’investissement. Au préalable, une réunion s’est tenue hier entre les syndicats et Emmanuel Macron pour discuter de l’avenir de la filière nucléaire. Celle-ci a tourné court. Les fédérations de l’énergie et de la métallurgie CGT, FO, CFE-CGC et Unsa Industrie ont claqué la porte et seule la délégation de la CFDT est restée.

L’objet du courroux? Manifestation de réoccupation de la forêt de Mandres-en-Barrois, près de Bure (Meuse) Samedi 16 Juillet, on reprend la forêt !

Manifestation de réoccupation de la forêt de Mandres-en-Barrois, près de Bure (Meuse)

Ils ont donc envoyé les casqués par dizaines. On les a vu poindre à l’horizon peu avant six heures du matin, jeudi 7 juillet. Les casqués, les fourgons, les tracteurs, les bulldozers, les poids-lourds, les hélicoptères. Ô sinistre parade venue nous déloger ! Depuis le 19 juin, collectifs, associations, habitant.e.s en résistance, paysan.e.s vivaient dans et avec la forêt libérée de Mandres-en-Barrois en construisant des cabanes là où l’ANDRA a déboisé. À l’heure où les nucléocrates tentent de légaliser le cimetière atomique à l’Assemblée Nationale, nous, nous avons occupé joyeusement la plateforme de Cigéo, symbole du début des travaux.

Ce front contre l’empire nucléaire, brèche fragile, a été ouvert et tenu de diverses manières : sabotages, pique-nique, occupation, actions juridiques et le ralliement de plus d’une soixantaine d’associations. Cette expulsion ne signe en rien une défaite. À Bure, les paysans se mobilisent contre la poubelle nucléaire. Bure (Meuse), reportage Mobilisés de longue date aux côtés des militants antinucléaires contre les visées de l’Andra (l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs), paysans et paysannes ont participé à l’occupation du bois Lejuc, il y a trois semaines, près de Bure (Meuse).

À Bure, les paysans se mobilisent contre la poubelle nucléaire

Certains fournissaient des légumes, du matériel de construction, d’autres dormaient sur les barricades et repartaient à quatre heures du matin pour la traite. L’accident de Fukushima a dispersé des « billes » de césium radioactif jusqu’à Tokyo. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Philippe Mesmer (Tokyo, correspondance) et Pierre Le Hir C’est une découverte qui renforce la spécificité de la catastrophe nucléaire de Fukushima et modifie l’étude de son impact environnemental et sanitaire.

L’accident de Fukushima a dispersé des « billes » de césium radioactif jusqu’à Tokyo

Lors de la conférence de géochimie Goldschmidt organisée du 26 juin au 1er juillet à Yokohama, au sud de Tokyo, une équipe réunissant des chercheurs de différentes universités, notamment de Kyushu (sud-ouest du Japon) et de Nantes (Loire-Atlantique), a révélé que 89 % des émissions de césium radioactif des trois réacteurs dont le cœur a fondu en mars 2011, l’ont été sous la forme de microparticules de verre. Celles-ci ont été décelées dans les poussières recueillies, le 15 mars 2011, par un filtre à air installé sur un bâtiment de Suginami, un arrondissement de l’ouest de Tokyo. Lire aussi : Cinq ans après Fukushima, les débats sur le nucléaire restent vifs au Japon Interaction entre les cœurs fondus et le béton Plus irradiantes et persistantes.

Stockage radioactif de Bure : un conflit à vie longue. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Le Hir L’Assemblée nationale a adopté, lundi 11 juillet en milieu d’après-midi, une proposition de loi sur « les modalités de création d’une installation de stockage réversible en couche géologique profonde des déchets radioactifs de haute et moyenne activité à vie longue ».

Stockage radioactif de Bure : un conflit à vie longue

Ce texte, déposé par les sénateurs meusiens Gérard Longuet (Les Républicains) et Christian Namy (Union des démocrates et indépendants-Union centriste) et déjà voté dans les mêmes termes par le Sénat le 17 mai, permettra la poursuite du projet de Centre industriel de stockage géologique (Cigéo) dans le sous-sol de la commune de Bure (Meuse). Lire aussi : Le Sénat creuse le cimetière radioactif de Bure Depuis dix ans, ce projet de stockage de 80 000 m3 de déchets hautement radioactifs est contesté par des riverains et des associations, qui dénoncent les dangers d’un aménagement qu’ils qualifient de « poubelle nucléaire ».

En quoi consiste le projet Cigéo ? Quel est le calendrier ? A Bure, évacuation des militants opposés au stockage de déchets radioactifs. Les forces de l’ordre évacuaient jeudi 7 juillet au matin des dizaines d’opposants au projet Cigéo de stockage de déchets radioactifs à Bure (Meuse), qui occupaient un bois depuis la mi-juin pour empêcher le lancement des travaux, a fait savoir leur avocat. « Il y avait même des enfants, que nous avons pu faire partir », s’est indigné Me Etienne Ambroselli.

A Bure, évacuation des militants opposés au stockage de déchets radioactifs

Des anti-Cigéo occupent le bois de Mandres-en-Barrois, acquis par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), porteuse du projet, qui avait porté plainte contre cette occupation et demandé à la préfecture l’expulsion des opposants. Hinkley Point : EDF se moque du Brexit. Le sujet est ultrasensible chez EDF.

Hinkley Point : EDF se moque du Brexit

Faut-il, oui ou non, construire deux réacteurs nucléaires nouvelle génération à Hinkley Point dans le sud-ouest de la Grande-Bretagne ? La décision finale se profile car une nouvelle étape vient d’être franchie. Petit rappel des faits : les syndicats d’EDF sont hostiles à la construction de deux réacteurs EPR en Grande-Bretagne car ils estiment le projet trop cher (environ 21 milliards d’euros) financé pour 16 milliards par EDF dont l’endettement approche déjà les 40 milliards… les dépasse même largement selon certains.

Lundi 4 juillet, le Comité Central d’Entreprise d’EDF a refusé de rendre un avis sur le projet lors d’une réunion à caractère consultatif. Les représentants CGT, FO et CFE-CGC ont reproché à la direction de ne pas leur avoir fourni les éléments nécessaires pour pouvoir se prononcer… encore moins pour émettre un avis favorable. EDF est une entreprise publique. De ce côté, la messe semble dite. Projet viable malgré le Brexit.