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Articles Best-of - synthétiques & représentatifs | B. Stiegler

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Bernard Stiegler : la déraison généralisée du court termisme. Le consumérisme, qui est désormais la force structurante de nos sociétés, « repose sur le court-circuit de tout ce qui autrefois consistait à produire ce qu’on pourrait appeler des raisons d’agir », diagnostique le philosophe Bernard Stiegler, qui analyse la crise actuelle comme celle de sociétés déconstruites par le « court-termisme » qui les ronge, et souligne ses répercussions sur le psychisme des individus, en proie à la stupéfaction, et tétanisés - jusqu’à quand ? - devant les ruptures inévitables. Bernard Stiegler s’entretient avec la rédaction du journal de France Culture, 20 décembre 2011 Question : Où en sommes-nous depuis le déclenchement de la crise de 2008 ?

(...) Bernard Stiegler. «La prison a été ma grande maîtresse» Bernard Stiegler en 6 dates 1952 Naissance et enfance à Sarcelles 1978 Incarcération, pendant cinq ans, à la prison Saint-Michel de Toulouse puis au centre de détention de Muret 1993 Soutient sa thèse sous la direction de Jacques Derrida.

Bernard Stiegler. «La prison a été ma grande maîtresse»

Voilà pourquoi Marine Le Pen sera probablement au gouvernement en 2017. A lire également : 51% des sympathisants de l’UMP et 66% des sympathisants du FN favorables aux alliances locales UMP/FN Atlantico : Votre dernier livre Pharmacologie du Front national, à paraître le 27 mars, se veut un livre de combat contre le FN.

Voilà pourquoi Marine Le Pen sera probablement au gouvernement en 2017

Depuis son élection à la tête du parti, Marine Le Pen s’est lancée dans une entreprise de « dédiabolisation » du parti. En quoi, selon vous, le FN reste-t-il un parti moins fréquentable que les autres ? "Le Front national sera majoritaire", prédit le philosophe Bernard Stiegler. Bernard Stiegler : « l’emploi salarié va devenir minoritaire » Bernard Stiegler lors de son intervention au OuiShare Fest © OuiShare Bernard Stiegler est directeur du groupe de réflexion Ars Industrialis (Association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit) et de l’IRI (Institut de Recherche et d’Innovation) qu’il a créé au sein du centre Georges Pompidou.

Bernard Stiegler : « l’emploi salarié va devenir minoritaire »

Interview réalisée à l'occasion du OuiShare Fest, festival de l'économie collaborative, à Paris du 5 au 7 mai 2014. Les politiques prennent-ils la mesure de l’impact du numérique sur nos économies ? Absolument pas. Ils raisonnent avec un logiciel qui date de 1950. Nous sommes au bout du modèle fordiste, il faut passer à un modèle contributif. Bernard Stiegler est philosophe, théoricien de l’évolution des systèmes techniques.

Nous sommes au bout du modèle fordiste, il faut passer à un modèle contributif

Il a découvert les modèles du libre de façon presque accidentelle, en tant que Directeur de l’INA. Initiateur et président du groupe de réflexion philosophique Ars industrialis créé en 2005, il dirige également depuis avril 2006 l’Institut de recherche et d’innovation (IRI) qu’il a créé au sein du centre Georges-Pompidou. L'urgence de tout repenser, entretien avec Bernard Stiegler.

En mars dernier, nous avons tendu notre micro au philosophe Bernard Stiegler dans les locaux parisiens de l’Institut de recherche et d’innovation qu’il dirige.

L'urgence de tout repenser, entretien avec Bernard Stiegler

Bernard Stiegler : l'open data est « un événement d’une ampleur comparable à l’apparition de l’alphabet » RSLN : Que représente le développement de l’open data dans la grande aventure du numérique ?

Bernard Stiegler : l'open data est « un événement d’une ampleur comparable à l’apparition de l’alphabet »

Bernard Stiegler : C’est l’aboutissement d’une rupture majeure déjà largement entamée, et qui n’a rien à voir avec les précédentes. Toutes les technologies monopolisées par l’industrie de la culture, au sens large du terme, pendant un siècle, sont en train de passer entre les mains des citoyens. C’est un événement d’une ampleur comparable à l’apparition de l’alphabet qui, comme technique de publication, c’est à dire de rendu public, est au fondement de la res publica, tout comme à ce qui s’est déroulé après Gutenberg et la Réforme, généralisant l’accès à l’écriture imprimée et au savoir.

À présent, toutes les activités industrielles, culturelles et scientifiques laissent désormais une trace numérique que chacun peut exploiter grâce à des outils de plus en plus accessibles. Bernard Stiegler : « Nous entrons dans l’ère du travail contributif » Bernard Stiegler : « Le marketing détruit tous les outils du savoir » - Société de consommation. Passer d'un consumérisme toxique à économie contribution. Bernard Stiegler est un philosophe en lutte.

passer d'un consumérisme toxique à économie contribution

En ligne de mire, un capitalisme addictif qui aspire le sens de nos existences. Son remède : passer à une économie de la contribution, inspirée du logiciel libre. Ce n’est plus un secret pour personne : le capitalisme est en train d’être dévoré par ses propres effets toxiques. En 2005, parmi d’autres voix peu écoutées alors, une association française, Ars Industrialis, lancée par quatre philosophes et une juriste, avait sonné le tocsin. A l’époque, leur manifeste décrivait les dangers d’un capitalisme « autodestructeur » et la soumission totale aux « impératifs de l’économie de marché et des retours sur investissements les plus rapides possibles des entreprises » et notamment celles actives dans les médias, la culture ou les télécommunications.

L’homme habite un petit moulin industriel reconverti en maison à Epineuil-le-Fleuriel, au beau milieu de la France paysanne. Notes sur Stiegler : Amateur d'art / consommateur d'art - Culture / Ordinaire Blog. B.

Notes sur Stiegler : Amateur d'art / consommateur d'art - Culture / Ordinaire Blog

Stiegler est un des chercheurs français (philosophe) qui théorise les pratiques amateur (amatrices, non ?) , ou encore ce qu'il appelle "l'amatorat". Ses questions et problématiques croisent donc largement celles de ce blog. J'ai réorganisé quelques notes prises en écoutant la conférence qu'il a donnée le 3 Octobre à La Maison de la Poésie (Paris), intitulée "Sur le progrès" (voir un extrait vidéo), tout en essayant de rester fidèle aux idées développées : Cette conférence s'articule assez clairement autour d'une opposition entre deux modèles, deux manières d'articuler figure de l'amateur et société industrielle, deux économies, deux manières de penser : 1) Le modèle du consumérisme culturel (de la prolétarisation). 2) Le modèle du logiciel libre, (l'économie de la contribution).

Ces deux modèles, s'ils permettent des interprétations de l'Histoire, ne correspondent pas pour autant à des périodes historiques précises ni même successives. 0) Boite à outils : (cc/studiocurve) Conclusion. Contre la concurrence, l’émulation, par Bernard Stiegler. Le monde attend beaucoup de l’Europe.

Contre la concurrence, l’émulation, par Bernard Stiegler

C’est du moins ce que donnent à penser des ouvrages récents. Les appels à une « autre Europe », formulés par le mouvement social sur le Vieux Continent, manifestent aussi cette attente. L’Europe ne se constituera qu’en se donnant les moyens de répondre à cette attente. Cependant, qu’est-ce qui est attendu ? Le monde n’attend pas de bonnes intentions : il attend que l’Europe invente un nouveau modèle industriel capable de mettre un terme au processus de désindividuation généralisée qui mine les sociétés occidentales. Or l’individuation psychique et collective industrielle issue du capitalisme contemporain traverse une crise sans précédent.

Stiegler, consommation, intoxication, désintoxication : Crise da. En prélude à plusieurs notes que je prévois d'écrire sur Bernard Stiegler, voici un long extrait de son ouvrage Mécréance et discrédit.

Stiegler, consommation, intoxication, désintoxication : Crise da

On trouvera un extrait plus long sur le site d'Ars Industrialis, qui est l'association dont le philosophe Stiegler est à l'origine. A voir aussi, à la suite du texte, une intervention du philosophe. La pensée de Bernard Stiegler s'intéresse à la question des médias, mais, de façon plus vaste, à tout ce qui concerne la condition de l'homme d'aujourd'hui dans un monde dominé par la technologie. "Car la consommation immédiate de la vie provoque de nos jours souffrance et désespoir, au point qu’un profond malaise règne désormais dans la société de consommation. Encore et toujours, du moins tant qu’on ne lui a pas donné les moyens de se désintoxiquer. Bernard Stiegler: La Télécratie et la Captation du désir (Après la Gauche, entretiens, extrait)

Vidéo : Cerveau disponible