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Aspartame

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[Agroalimentaire] Les lourds dossiers du light [Agro-innoVation.dz] L'aspartame, 10 ans de polémique. Découvert dans les années 60, L'aspartame, un édulcorant artificiel s'est répandu en France comme une trainée de poudre dans les années 90. Les sodas light, mais aussi certains médicaments, tirent parti de son fort pouvoir sucrant et de son faible pouvoir calorique. Ces dernières années, plusieurs études sont venues semer le trouble quant à son innocuité. L'aspartame remplace le sucre dans plus de 6.000 produits alimentaires.

On en trouve dans sodas, boissons, bonbons, desserts et produits pharmaceutiques. Elles tendent à montrer que l'aspartame augmente les risques d'accouchement prématuré et favorise l'apparition de cancer du foie et du poumon . Une autre étude, italienne celle-là, réalisée sur des souris exposées à l'aspartame pendant la gestation, a montré que la consommation d’aspartame favorisait à long terme, chez les rongeurs, les risques de cancer, notamment du foie et du poumon. L'étude danoise n'a suscité aucunes mesures de la part des autorités sanitaires. Aspartame, un scandale sanitaire en cours ? L'AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) a publié un rapport sur l'aspartame en 2002, tout comme l'Agence européenne (l'EFSA).

Aspartame, un scandale sanitaire en cours ?

Il portait notamment sur la dose journalière admissible (DJA) de consommation définie à partir de trois études de cancérogénicité datées de 1973, 1974 et 1981. Les deux premières, qui n'ont jamais été publiées dans une revue scientifique, ne sont donc pas recevables sur le plan scientifique. Ces études non publiques ont été demandées aux autorités de santé par le Réseau environnement santé (RES) pour pouvoir les analyser.

En France, le 11 mai 2011, la réponse de la nouvelle agence sanitaire (Anses) a été : "Plusieurs études citées dans l'évaluation de l'aspartame par les agences de sécurité sanitaire sont anciennes, et l'Anses n'en dispose pas. " Les industriels semblent, pour leur part, se baser sur l'avis d'un comité de 1985 mais dont les études sources ne sont pas publiées. Etudes bidon, conflits d'intérêts : l'aspartame dans de sales draps. Où sont les études qui ont autorisé l’aspartame ?

Etudes bidon, conflits d'intérêts : l'aspartame dans de sales draps

Trente ans après sa mise sur le marché, leur absence embarrasse l’Europe. Lorsque la Food and Drug Administration (FDA) américaine a homologué l’aspartame (E951), elle a fixé une dose journalière admissible (la DJA) de 40 mg par kilo de poids corporel par jour. Comprendre que jusqu’à cette dose, correspondant à une trentaine de cannettes (33 cl) de Coca light pour un adulte de 60 kilos, le produit est inoffensif. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) a emboîté le pas à son homologue américaine, et la France a logiquement suivi. Problème : « Cette dose a été fixée au petit bonheur la chance », conclut le député Gérard Bapt, qui a déjà obtenu l’interdiction des biberons au bisphénol A en Europe.