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Santé : Marchandisation, individualisation & Consommation

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Mutuelles: la réforme Touraine augmente la facture pour les patients. VIDÉO - Depuis le 1er janvier, les complémentaires santé ne peuvent plus rembourser les consultations médicales au-dessus d'un certain plafond.

Mutuelles: la réforme Touraine augmente la facture pour les patients

Depuis le début de l'année, les plateformes téléphoniques des complémentaires santé sont débordées. Leurs assurés les appellent en nombre car ils ne comprennent pas pourquoi leurs remboursements de soins de santé ont brusquement chuté. Mutuelles, instituts de prévoyances et assureurs ont bien du mal à leur expliquer qu'elles n'y peuvent rien.

C'est bien en effet à cause de la réforme des contrats dits «responsables» (plus de 90% du marché) qu'elles ne peuvent plus prendre en charge autant qu'avant la facture du médecin. Elles ne peuvent plus rembourser les honoraires des médecins libéraux pratiquant des dépassements que dans la limite d'une fois le tarif fixé par la Sécu. La facture atteint des sommets en chirurgie, où les actes sont plus lourds et donc plus coûteux qu'ailleurs. L'Amérique s'insurge contre la hausse exorbitante du prix des médicaments. Industrie & Services Diesel : la pression monte encore d'un cran sur les constructeurs S'ils s'y préparent depuis des années, le rapprochement de la fiscalité essence diesel ne sera pas sans conséquences pour PSA et Renault.L'impact pourrait se...

L'Amérique s'insurge contre la hausse exorbitante du prix des médicaments

Automobile. Le consentement au dépistage néonatal ou la « bureaucratie de la vertu » Texte de présentation dans le cadre du colloque "La bioéthique en débat : angles vifs et points morts".

Le consentement au dépistage néonatal ou la « bureaucratie de la vertu »

Le « consentement volontaire du sujet humain », mis en exergue par le Code de Nuremberg au sortir de la deuxième guerre mondiale, est aujourd’hui l’une des pierres angulaires des bonnes pratiques biomédicales [1]. Plus largement, ces dispositions sont partie prenante d’un mouvement qui veut que chacun prenne en charge sa propre santé et celle de ses proches, et s’en sente « responsable ». En lien avec ce cadre politico-moral, la production de sujets en mesure d’opérer des choix en situation dite de conseil génétique a été soulignée par plusieurs chercheurs en sciences sociales.

Néanmoins, cette présentation sous forme de nouvelle subjectivation tend parfois à aplanir les disparités entre les groupes sociaux, à assimiler pratiques et rhétoriques, et à négliger les contraintes structurelles ainsi que les effets de ces transferts de responsabilité. Pourquoi la loi santé est un sale coup porté aux plus défavorisés et au modèle social français. Alors que la loi Santé défendue par Marisol Touraine a pour vocation d'améliorer l'accès aux soins, les dispositifs prévus risquent à termes de provoquer l'effet inverse.

Pourquoi la loi santé est un sale coup porté aux plus défavorisés et au modèle social français

En effet, la loi souhaite placer l'Etat, via les agences régionales de santé et les hopitaux au coeur du système de soins de ville.Pourtant, comme dans le modèle britannique, une fonctionnarisation du système de Santé aurait pour conséquence l'émergence d'une médecine déconventionnée au prix libre, accessible aux plus aisés, donnant corps à un accès au soin à deux vitesses.La réforme symbolise également le caractère plus prégnant à venir des mutuelles, rappelant la médecine "au portefeuille" pratiquée outre-Atlantique.Par ailleurs, la médecine de proximité a déjà fait ses preuves, en démontrant à la fois son efficacité et sa fiabilité. La Loi Santé de Marisol Touraine, une étape dans la longue marche des complémentaires. LES VENDEURS DE MALADIES : Comment l'industrie pharmaceutique nous manipule. Documentaire Maladies à vendre !

Le marketing de la folie. LES INVENTEURS de MALADIES et les VENDEURS de MALADIES. Le tiers payant généralisé expliqué aux patients... Santé et entreprises pas vraiment complémentaires. Les dérives de « l’hôpital-entreprise » (Marianne) Nous vous proposons aujourd'hui un article très intéressant de Marianne qui dénonce les dérives de notre système hôspitalier qui voudrait transformer l'hôpital en une cash machine.

Les dérives de « l’hôpital-entreprise » (Marianne)

Le 16 mars dernier, Simona, une anesthésiste de l’hôpital de Châteauroux, mettait fin à ses jours dans sa chambre de garde. La praticienne, originaire de Roumanie, 37 ans et mère d’un petit garçon, sortait d’une semaine de travail de 78 heures. Le drame avait secoué la communauté hospitalière et mettait une nouvelle fois en évidence la souffrance des soignants. Six mois plus tard, un rapport de l’inspection du travail, que Marianne s'est procuré, se montre très sévère à l’encontre du centre hospitalier de Châteauroux. « Nous estimons que le non-respect par l’employeur de ses obligations a pu jouer un rôle dans la souffrance mentale ressentie par [Simona] et donc son suicide.

. « L’hôpital-entreprise » en question. Mieux manger revient de plus en plus cher. Source : lanutrition.fr, auteur : Juliette Pouyat.

Mieux manger revient de plus en plus cher

Manger sain a un coût. C’est en tout cas ce que suggère une étude parue dans PLOS One [1] : entre 2002 et 2012, un écart croissant s’est installé entre le prix des aliments sains et celui des aliments moins sains. Assurance le patient est devenu un consommateur de soins - Economie. Économie ©Olivier Chassignole La Sham, premier assureur des hôpitaux français, publie son “Panorama 2013 du risque médical”.

Assurance le patient est devenu un consommateur de soins - Economie

L'étude constate l'explosion du nombre de réclamations de patients à la suite d'actes médicaux. “Une évolution de la société ”, selon Dominique Godet, le directeur général du groupe mutualiste basé dans le 8e arrondissement. En l'espace de quinze ans, le nombre de réclamations de patients contre des établissements médicaux a pratiquement doublé. C'est-à-dire ? "La santé globalisée" en débat. (Page 61) En hausse constante au sein des pays développés, la part des dépenses dans le domaine de la santé a atteint, en 2009, une moyenne d’environ 10 % des produits intérieurs bruts nationaux, avec un record de 16 % aux États-Unis [1].

"La santé globalisée" en débat