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Le lavage de cerveaux en liberté, par Noam Chomsky. Commençons par la question des médias.

Le lavage de cerveaux en liberté, par Noam Chomsky

En France, en mai 2005, lors du référendum sur le traité de Constitution européenne, la plupart des organes de presse étaient partisans du « oui », et cependant 55 % des Français ont voté « non ». La puissance de manipulation des médias ne semble donc pas absolue. Vivre en troupeau en se pensant libres, par Dany-Robert Dufour. Médias français, une affaire de familles, par Marie Bénilde. En 1936, le Front Populaire a libéré la Banque de France de la tutelle des 200 familles qui dominaient son assemblée générale.

Médias français, une affaire de familles, par Marie Bénilde

Une sorte de démocratie capitalistique fut instaurée en donnant le droit de vote aux 40 000 porteurs d’actions que comptait alors la France. Soixante-sept ans plus tard, faut-il espérer un nouveau Front populaire pour affranchir l’économie française de l’emprise de fortunes familiales singulièrement présentes dans les médias ? De fait, loin du nouvel âge du capitalisme qu’était censée produire la mondialisation des marchés financiers, ce début de XXIe siècle est marqué par la perpétuation de positions patrimoniales bien assises dans la presse, la télévision ou la radio. Médias en crise, par Ignacio Ramonet. Face à l'ordre médiatique, par Henri Maler. Scanner les cerveaux pour mieux vendre, par Marie Bénilde. En octobre 1919, la légende raconte que Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lénine, aurait rendu visite au physiologiste Ivan Pavlov pour savoir en quoi ses travaux sur les réflexes conditionnés pouvaient contribuer à la conception de l’« homme nouveau » que les bolcheviks s’employaient alors à façonner.

Scanner les cerveaux pour mieux vendre, par Marie Bénilde

Le savant aurait pu servir la propagande du régime en associant, par voie de stimuli extérieurs, des pulsions instinctives à des automatismes de transformation collective. Pavlov ne fut en réalité d’aucun secours aux bolcheviks, mais cette anecdote, vraie ou fausse, illustre un fantasme qui a habité le XXe siècle : celui d’une prise de possession des esprits par la manipulation de l’inconscient. Ce qui permettrait de venir à bout de toutes les résistances que le simple usage de la raison critique peut entraîner. Les sociétés démocratiques ont banni de leur langue commune ce mot de « propagande », assigné aux seuls régimes totalitaires.

Le groupe News Corp. (Rupert Murdoch) : évolution depuis 2004. En novembre 2007, le magazine Forbes a publié la liste des 25 hommes d’affaires les plus puissants de la planète : Rupert Murdoch est classé en deuxième position.

Le groupe News Corp. (Rupert Murdoch) : évolution depuis 2004

Pas d’inquiétude donc pour notre nouveau « Citizen Kane » qui se définit lui-même comme « un tyran milliardaire » [1]. Son groupe reste un géant mondial des médias, le 3ème après Time Warner et Disney, il est évalué à plus de 70 milliards de dollars (48 milliards d’euros) ; son chiffre d’affaires est de 23,8 milliards de dollars dont 22,4% proviennent de la télévision (câble 11,3%, satellite 9,7%), magazines 4,5%, journaux 17%, édition 5,5%, My Space et Scout.com 4,7%, films 24,9%. Bénéfices : 3,4 milliards de dollars [2]. L’empire en 2002 était déjà florissant, comme on peut le vérifier en lisant ici même « Le Groupe News Corp. en 2002 ». On peut reconnaître cette qualité à Murdoch : il a du flair et une capacité certaine à repérer les affaires juteuses. « Bienvenue chez les puissants » : C’est Le Monde qui se charge de l’accueil. Les médias déconsidérés pondent dans Internet. par Vladimir MARCIAC.

Merci pour l’article, je me suis bien marré !

Les médias déconsidérés pondent dans Internet. par Vladimir MARCIAC

Vraiment trés bien écrit bravo. L'information et l'idéologie. par Serge CHARBONNEAU. Idéologie : Un système d’idées, de croyances, de doctrines propres à un groupe social.

L'information et l'idéologie. par Serge CHARBONNEAU

Une vision bien précise du monde, de la réalité. Nous sommes tous, qu’on le veuille ou non, à des degrés divers, d’une certaine façon, « idéologues ». C’est-à -dire que nous voyons les choses à travers nos perceptions, nos idées, nos convictions, bref nous avons tous des lunettes qui nous colorent la réalité. L’objectivité dans l’analyse des événements est un but à atteindre. Nous devons être conscients que nos opinions peuvent teinter notre perception des choses et de la réalité. C’est un métier bien difficile. On peut penser à ce regretté Louis Martin de Radio Canada. Radio Canada fut, à une époque, un chef de file exemplaire pour la qualité de son information grâce à la qualité professionnelle de ses journalistes et de ses communicateurs hors pair.

Référendum irlandais sur Lisbonne : l’UE pris en flagrant délit de mensonge. Les jeux vidéo, nouveau terrain d'entraînement des armées. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Laurent Checola et David Kalfa Les yeux rivés sur leurs ordinateurs, des experts du Pentagone scrutent la situation à Bagdad.

Les jeux vidéo, nouveau terrain d'entraînement des armées

Faut-il, comme le préconisent les forces de la coalition sur place, détruire une vieille centrale électrique de la ville ? Quelles en seraient les conséquences pour les 3 000 insurgés retranchés dans les bâtiments avoisinants et pour la population locale ? Cette situation plausible en Irak n'est pourtant pas réelle. Les soldats américains s'exercent à la gestion de crise sur un terrain virtuel. Psychologie et manipulation des masses (première partie) « Storytelling » : ces histoires que construit le pouvoir. Avec « Storytelling », Christian Salmon signe un essai décapant sur la nouvelle « arme de distraction massive », devenue grâce à la mondialisation et à la férocité cynique des communicants, l’arme de destruction rêvée du marché : quand « l’art de raconter des histoires » devient l’art de « formater les esprits » pour les aliéner.

« Storytelling » : ces histoires que construit le pouvoir

Ce n’est pas de la fiction : le « storytelling » manage le monde depuis les années 90. Entretien. Dans un monde où le rapport au réel oscille majoritairement entre téléréalité et chaînes tout-info, la fiction semble devenue une norme sous-jacente, un besoin, une échappatoire. De nos jours, un roman ou une série télé fonctionnent surtout s’il est « vrai » (dilemme pour les éditeurs).