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Économie 2.0

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L'éducation, nouvelle bulle spéculative aux Etats-Unis | Rue89 Eco. L'ère des robots-journalistes. Des chercheurs américains créent, dans le secret de leurs laboratoires, des techniques journalistiques révolutionnaires. Articles ou journaux télévisés sont conçus par des ordinateurs. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Yves Eudes - Evanston (Illinois) Envoyé spécial A première vue, rien de surprenant. Un compte rendu de sport d'une confondante banalité : "Les efforts remarquables de Joe Mauer n'ont pas suffi à assurer la victoire des Minnesota Twins contre les Texas Rangers lundi dernier au stade d'Arlington. Les Rangers l'ont emporté sur un score de 8 à 5 (...) Quand il maniait la batte, Mauer a été excellent de bout en bout. Il a marqué une fois dans la première manche et deux fois dans la sixième.

Depuis des décennies, dans le monde, des ouvriers découvrent un beau matin qu'ils vont être remplacés par un robot. Pour déclencher Stats Monkey, il suffit qu'un humain lui indique quel match il doit couvrir. Une version commerciale de Stats Monkey sera bientôt accessible en ligne. Exploration de données. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vous lisez un « bon article ». L'utilisation industrielle ou opérationnelle de ce savoir dans le monde professionnel permet de résoudre des problèmes très divers, allant de la gestion de la relation client à la maintenance préventive, en passant par la détection de fraudes ou encore l'optimisation de sites web.

C'est aussi le mode de travail du journalisme de données[1]. L'exploration de données[2] fait suite, dans l'escalade de l'exploitation des données de l'entreprise, à l'informatique décisionnelle. Histoire[modifier | modifier le code] Collecter les données, les analyser et les présenter au client. De 1919 à 1925, Ronald Fisher met au point l'analyse de la variance comme outil pour son projet d'inférence statistique médicale.

L'arrivée progressive des micro-ordinateurs permet de généraliser facilement ces méthodes bayésiennes sans grever les coûts. Applications industrielles[modifier | modifier le code] Ferme de contenus (Content Farm) - Usine à contenu - Faible qualité - Editorial - Définition de Ferme de contenus. Définition Type de site produisant un grand nombre d'articles souvent de faible qualité, avec pour objectif d'obtenir un fort trafic depuis les moteurs de recherche. Cette définition a été ajoutée et publiée sur notre site le 09-03-2011 Description Une ferme à contenu est un site qui publie un (très) grand nombre d'articles, sur des sujets précis ayant été préalablement identifiés comme des sujets recherchés par les internautes et donc susceptibles de générer du trafic (et donc des revenus). Pour aller au bout des choses et pousser l'optimisation aussi loin que possible, les éditeurs de ces sites doivent bâtir une système constitué de plusieurs "briques" : - un algorithme qui détecte les demandes des internautes et produit en sortie une multitude de sujets d'articles à écrire.

Il ne faut pas confondre ferme à contenu et agrégateurs de contenus (qui republient des articles ou extraits déjà publiés ailleurs) ou sites communautaires et/ou à contenu généré par les utilisateurs (UGC). Auteur. Où va l’économie numérique ? (1/3) : Vers une innovation sans emplois. Par Hubert Guillaud le 01/02/12 | 24 commentaires | 12,319 lectures | Impression Même s’il est toujours difficile à mesurer, l’impact d’internet sur l’économie a toujours été observé avec attention, notamment par les acteurs de la nouvelle économie eux-mêmes, toujours à la recherche de métriques pour valoriser leurs résultats face aux pesanteurs de l’ancienne économie.

Selon une récente étude du Centre pour l’innovation, la technologie et la stratégie numériques de l’école de gestion Robert H. Smith de l’université du Maryland, Facebook aurait permis de créer entre 180 et 240 000 emplois indirects aux Etats-Unis grâce au développement de l’édition d’applications, rapporte L’Expansion. Selon une étude du cabinet Deloitte – commanditée par Facebook., sic – citée par Philippe Escande des Echos, l’écosystème de Facebook en aurait créé 232 000 en Europe (soit 22 000 emplois en France et 1,9 milliard de chiffres d’affaires). Innovation localisée ou innovation mondialisée ? Hubert Guillaud. Imprime-moi une révolution (industrielle) Les marxistes doivent avoir le sourire. Ces dernières semaines, on a vu fleurir dans la presse des articles prédisant l’arrivée de la troisième révolution industrielle.

Sous les projecteurs, une machine qui permettrait à tout un chacun de se réapproprier les moyens de production. Rien que ça. Et ceci serait rendu possible par... une imprimante ! Les personnes qui ne sont pas familières du mouvement Do it Yourself (DIY –Faites-le vous-même) doivent se gausser de telles affirmations. Pourtant, elles ne sont pas totalement surréalistes. Les machines en question sont des imprimantes tridimensionnelles. Sauf qu’au lieu de sortir un dessin sur une feuille de papier, la machine va réaliser un objet en 3 dimensions en venant déposer des fines couches de matière les unes sur les autres.

Ont ainsi été fabriqués des jouets, des engrenages ou encore des pièces de remplacement pour une machine à laver. Mais c’est la démocratisation récente de cette machine qui a suscité l’intérêt des technophiles. Demain, des usines dans nos salons, par Sabine Blanc. Se réapproprier les moyens de production : Karl Marx en rêvait, un chercheur du Massachusetts Institute of Technology (MIT) l’a fait. En 1998, le physicien américain Neil Gershenfeld met en place un cours intitulé « Comment fabriquer (à peu près) n’importe quoi », comportant des séances sur la conception de prototypes pour aider les élèves à mener à bien leurs projets d’étude. Ils disposent pour cela de toute la panoplie des moyens de fabrication numérique, et en particulier des machines-outils assistées par ordinateur : imprimante 3D — c’est-à-dire une machine numérique qui, en appliquant des couches de plastique les unes sur les autres, transforme un fichier en un objet bien réel —, découpeuse laser capable de trancher le bois ou le fer, fraiseuse numérique, etc.

Les étudiants adorent, au point de revenir pendant leur temps libre traîner leurs baskets dans le laboratoire pour y concrétiser leurs envies. Créer plutôt que consommer L’imprimante qui s’imprime elle-même M. Pourquoi l'imprimante 3D va révolutionner l'industrie - Business. Imprimer le réel à portée de main. Les imprimantes 3D, c'est-à-dire des machines capables de fabriquer des objets, intéressent désormais de puissants investisseurs, comme l'un des fondateurs d'Amazon. La démocratisation de ces machines ne relève plus de l'utopie. Fin août, MakerBot Industries, un des principaux fabricants d’imprimante 3D grand public, a levé [en] 10 millions de dollars. À ses débuts en 2009, la société avait 75.000 dollars en poche. Dans son tour de table, Jeff Bezos, un des fondateurs d’Amazon. Nous embauchons pour faire grossir notre équipe et démocratiser la fabrication et rendre l’impression 3D plus accessible à tout le monde ! Signe des temps : la société HP vient elle aussi d’annoncer [en] le lancement d’une imprimante/scan 3D… Les modèles pour l’industrie se sont répandus à partir du début des années 2000 et restent très chers, minimum 10.000 euros.

Une technique à parfaire « C’est le principal inconvénient de cette technologie : elle prend du temps. La bataille juridique Images Cc Flickr Ѕolo, Makers, la nouvelle révolution industrielle. Pearson publie ce jour la traduction du nouveau livre de Chris Anderson, intitulé Makers : la nouvelle révolution industrielle. Et comme tous les livres de Chris Anderson, c’est un évènement. On se souvient de la Longue Traîne (qui vient de paraître en poche et dont nous avions publié la traduction de l’article originel) et de sa critique (voir « Que faire de la longue traîne« , qui depuis, étude après étude, montre que ses effets demeurent extrêmement limités – voir par exemple celle publiée dans le dernier numéro de la revue Réseaux). Cela n’a pas empêché le concept de demeurer l’un des plus stimulants de la nouvelle économie. On se souvient également de Free (dont nous avions également rendu compte) qui s’intéressait à l’économie de la gratuité en proposant une intéressante taxonomie des modèles économiques du gratuit.

Makers aura probablement un succès comparable. La longue traîne des choses : disruptif par conception Le numérique n’était pas seul concerné, bien sûr. Chris Anderson. « Makers », le roman qui prône la révolution par le bricolage | Rue89 Culture. Extrait du film « Fight Club » (David Fincher, 1999) Il parle d’amour, de technologie et de démocratie : mais le dernier roman de Cory Doctorow, « Makers », parle surtout de marché. Son livre n’arrive pas de nulle part : une « crise » qui commence à durer, des progrès technologiques qui ne profitent pas vraiment au grand nombre, un recul de l’état de nos démocraties à tous les niveaux...

De tous ceux qui peuvent brosser un tableau de ce qui risque de nous arriver demain, Cory Doctorow est pour l’instant l’un des plus crédibles. Doctorow, c’est un des piliers de Boing Boing, le blog le plus lu sur Terre, un mélange de bricolage high-tech, de récits des abus étatiques contre les libertés ou des excès des grandes sociétés, de licornes qui vomissent des arcs-en-ciel, de design, de choses bizarres ou drôles, et de politique. Un monde où les entreprises ne servent à rien La prochaine révolution : celle du bricolage Une logique du web 2.0, qui fâche les entreprises. La Longue Traîne. Par Hubert Guillaud le 12/04/05 | 84 commentaires | 45,807 lectures | Impression Mise à jour du 26/09/2005 : Après avoir traduit cet article sous le titre de La longue Queue, comme il était le plus connu sur l’internet francophone où circulait déjà de nombreuses versions, nous avons décidé de le rebaptiser La Longue Traîne, tel qu’on le trouve aujourd’hui plus fréquemment.

A l’époque de cette publication, nous avions hésité entre les deux titres. Il nous semble, désormais que l’usage l’accrédite, indispensable de lui redonner un titre moins ambigu. Par Chris Anderson, rédacteur en chef de Wired Cet article a été publié pour la première fois par le magazine Wired en octobre 2004. La traduction française a été établie par Natasha Dariz et relue par Daniel Kaplan. Celle-ci est publiée avec l’autorisation de Wired Magazine, qui conserve les droits de l’édition originale. Arrêtons d’exploiter les quelques Mégatubes au sommet des hit-parades pour gagner des millions. Longue traîne. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La longue traîne, représentée en jaune Pour un vocabulaire plus probabiliste, une distribution à longue traîne est également appelée une loi de probabilité à longue queue.

La longue traîne dans la théorie des statistiques[modifier | modifier le code] La traîne devient plus large et plus longue dans les nouveaux marchés (représentés en rouge). La longue traîne est une expression courante pour désigner un phénomène connu depuis longtemps des statisticiens (loi de Zipf, distribution de Pareto, distribution de Lévy). Dans ces distributions, une population à grande fréquence ou grande amplitude est suivie par une population à fréquence faible ou de faible amplitude, qui diminue graduellement en une « queue ».

De telles répartitions sont étonnamment fréquentes, particulièrement dans les distributions linguistiques. La longue traîne de Chris Anderson[modifier | modifier le code] Un exemple significatif est le commerce de location de vidéos. Analyse ABC. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'analyse ABC est une méthode de classification découlant du principe de Pareto. Elle est fréquemment utilisée dans le domaine de l'analyse des stocks. Enjeux de l'analyse ABC[modifier | modifier le code] Elle permet la définition des catégories de produits qui nécessiteront la mise en place de processus et modes de contrôle distincts. L'analyse ABC permet également d'identifier les articles ayant un impact important sur une valeur globale (de stock, de vente, de coût…).

Calcul de l'analyse ABC[modifier | modifier le code] Exemple applicable a la gestion de stock : "Classe A" les produits de cette classe représentent généralement 80 % de la valeur totale de stock et 20 % du nombre total d'articles. Voir aussi[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] Méthode détaillée d'analyse ABC Portail du management. Principe de Pareto. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Pareto. Le principe de Pareto, aussi appelé loi de Pareto, principe des 80-20 ou encore loi des 80-20, est un phénomène empirique constaté dans certains domaines : environ 80 % des effets sont le produit de 20 % des causes.

Il a été appliqué à des domaines comme le contrôle qualité. On considère souvent que les phénomènes pour lesquels ce principe est vérifié suivent une forme particulière de distribution de Pareto. Naissance du principe[modifier | modifier le code] Applications du principe[modifier | modifier le code] Joseph Juran confesse en 1960 avoir attribué ce principe de répartition au mauvais auteur, car en fait nombreux sont ceux qui l'ont énoncé avant.

Juran fut également à l'origine de la méthode ABC (une variante du principe Pareto) : « J’ai un peu exagéré en avançant que le principe de Pareto permet seulement de séparer les choses en deux parts. Notes et références[modifier | modifier le code] Que faire de la “longue traîne” Par Daniel Kaplan le 22/01/09 | 25 commentaires | 9,361 lectures | Impression “Le futur du business, c’est de vendre moins de chaque produit, mais plus de produits diférents” : cette affirmation centrale de la théorie de la Longue traîne a décidément du mal à résister au test de la réalité. Sur certains marchés tels que celui de la musique en ligne, la théorie apparaît carrément fausse. Sur d’autres, par exemples celui de la vente en ligne de DVD, on constate un effet “longue traîne”, mais si faible qu’il ne peut entraîner aucune modification du fonctionnement du marché – sans parler d’un quelconque effet positif sur la diversité culturelle.

Faut-il, alors, enterrer la Longue Traîne et son héraut Chris Anderson ? Le choc des chiffres Selon la théorie de la “Longue Traîne” proposée en 2004 par Chris Anderson, la numérisation et l’internet produiraient spontanément un déplacement de la demande défavorable aux hits et favorable aux titres jusqu’alors ignorés. Cette théorie est séduisante.

La gratuité est-elle l’avenir de l’économie. La gratuité est l’avenir de l’économie clame Chris Anderson (blog) qui prépare dans cet article pour la revue Wired, dont il est rédacteur en chef, son prochain livre intitulé Free. Chris Anderson rappelle tout d’abord que la gratuité s’inscrit dans un processus commercial classique, comme l’a exploré avec succès Gillette, en offrant ses rasoirs et en faisant payer ses lames. Mais avec l’internet, une nouvelle gratuité s’est développée, fondée sur des coûts de reproduction nuls du fait de la numérisation, et sous la pléthore de l’offre qui tire encore plus les prix vers le zéro absolu. Un peu comme si Gillette devait maintenant offrir le rasoir et la lame et percevoir son argent sur autre chose. « Il n’y a jamais eu un marché plus concurrentiel que l’internet, et chaque jour le coût marginal de l’information devient plus proche de rien du tout », explique le brillant éditorialiste.

La gratuité est inexorable 6 grands modes de financement de la gratuité L’immédiateté. ★ Mieux que gratuit : le business model réinventé. L'avalanche du gratuit.