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Mooc

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Le deuxième "MOOC" francophone fait fureur. "Massive Open Online Course", "Cours de masse en ligne et gratuit", tel est le concept qui se cache derrière cet acronyme.

Le deuxième "MOOC" francophone fait fureur

Dans la réalité, cela représente un cours suivi par plus de 3600 étudiants en même temps, chacun depuis son PC, partout dans le monde et gratuitement. Depuis 2008, toutes les universités américaines ont pris progressivement le pli du télé-enseignement. Non seulement pour leurs étudiants régulièrement inscrits, mais aussi pour quiconque souhaite suivre un cours de haut niveau.

Et cela gratuitement (d’où le mot "open") et quel que soit le nombre de participants : dans le monde anglophone, il est courant que 100 000 personnes suivent le même cours en même temps… d’où le terme de "massive". Les MOOC font désormais partie des activités courantes dans une société où apprendre n’est plus une activité réservée à une période, l’enfance et la jeunesse, mais s’exerce tout au long de la vie. Qui dit cours dit examen Retard en français mais beau démarrage Accéder n'est pas acquérir. Qu'est-ce que le connectivisme ? Les théories et les modèles de l'apprentissage se suivent et ne se ressemblent pas forcément; chacun présente une approche spécifique avec ses avantages et ses limites et on n'a pas toujours intérêt à adopter inconditionnellement l'une ou l'autre de ces approches.

Qu'est-ce que le connectivisme ?

Le modèle transmissif où l'enseignant est le détenteur du savoir et s'évertue à le transmettre à un apprenant qui aspire à correspondre à un modèle a vu ses beaux jours décliner quoiqu'il soit encore appliqué dans des bastions réfractaires tels que certains espaces universitaires traditionnels (et les xMoocs). Le béhaviorisme, avec le balisage de l'apprentissage du plus simple au plus complexe avec force renforcements, positifs et/ou négatifs, des informations fournies juste à temps à l'apprenant et les remédiations pertinentes qui récupèrent tout retardataire vivra encore de très beaux jours et amènera des réussites ponctuelles satisfaisantes.

Toutes ces approches correspondent à des pratiques courantes dans l'apprentissage. What’s it like to be a MOOC Student? By Andy Tattersall, ScHARR Library The course had over 41,000 students enroll, although evidence seemed to show that about 20% were active participants; ‘active’ meaning that they had communicated using one of the various social platforms associated with the course.

What’s it like to be a MOOC Student?

The majority had some form of higher education background and were based in the U.S or Western Europe. Communication by the course hosts and students was predominantly via Social Media, in particular Twitter, Google+ and Facebook. More formal communication by course leaders and students occurred within the Coursera discussion forums for the EDC MOOC. After five weeks, students were expected to submit a digital artefact that captured an idea or concept from the course materials. Fund ‘pick-and-mix’ Mooc generation, ex-wonk advises. State should fund the individual, not the provision, Sir Michael Barber argues Students should be able to access government loans in order to study massive open online courses, a former education adviser to Tony Blair has said.

Fund ‘pick-and-mix’ Mooc generation, ex-wonk advises

Sir Michael Barber, now chief education adviser at publishing and education company Pearson, pointed to the emergence of a new breed of “pick-and-mix students” who assemble their learning from a range of sources rather than taking traditional campus-based degrees. Such students were entitled to funding, he argued. “If you’re a student or a potential student, it is no longer a question of choosing a degree course you want to do at a university,” he said. “It’s a question of thinking…‘How will I keep learning through my life, how do I combine a range of educational experiences not just from one university but also from a range of universities - potentially around the world?’” Unless institutions adapt to conditions, students will lose interest in them, it argues.

Cours en ligne massifs et ouverts : la standardisation ou l’innovation. Le développement des cours en ligne massifs et ouverts (Mooc pour massive online open courses) attise autant l'enthousiasme que le rejet.

Cours en ligne massifs et ouverts : la standardisation ou l’innovation

Pourtant, comme nous l'avons déjà signalé, ils n'ont rien de magique et paraissent bien souvent plus une réponse économique qu'éducative. En accentuant la concurrence entre universités et entre les étudiants eux-mêmes... les Mooc semblent répondre à un problème pédagogique par une solution économique très spécifique. Or, l'enjeu éducatif n'est pas là. C'est ce que nous explique dans cette tribune Dominique Boullier, professeur de sociologie à Sciences Po, coordinateur scientifique du MediaLab et directeur exécutif du projet d'innovation pédagogique Forccast. Le projet des Mooc consiste à standardiser l'apprentissage. La course à la plate-forme Image : Day of the Mooc par Michael Branson. La frénésie est donc à son comble.