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Land grabbing

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Terres agricoles sous tension, terres agricoles en extension - Géoconfluences, juin 2011. La Banque mondiale s’apprête à financer l’un des plus grands accapareurs de terres agricoles en Amérique latine. La Banque mondiale s’apprête à financer l’un des plus grands accapareurs de terres agricoles en Amérique latine GRAIN | 7 juin 2011 Robert Louis-Dreyfus, ancien PDG du Groupe Louis-Dreyfus, est mort en 2009, laissant les rênes de la fortune familiale à sa veuve Margarita Louis-Dreyfus. La Banque mondiale s’apprête, semble t-il, à injecter 30 millions de dollars US dans un fonds qui achète des terres agricoles en Amérique latine pour certaines des plus grosses fortunes mondiales. Le 10 juin 2011, les administrateurs de la Société financière internationale (IFC) de la Banque mondiale sont censés décider s’ils accorderont ou non un prêt, décisif pour Calyx Agro Ltd, qui permettrait à cette société d’élargir de façon significative ses holdings agricoles au Brésil, en Argentine, en Uruguay et au Paraguay.

Calyx Agro a été établi en Argentine par Louis Dreyfus Commodities en 2007 comme fonds d’investissement pour acquérir des terres agricoles dans le sud de l’Amérique latine. Il est temps de proscrire l’accaparement des terres, pas question de le rendre “responsable” Il est temps de proscrire l’accaparement des terres, pas question de le rendre “responsable” Mobilisation contre l'accaparement de terres devant la FAO en novembre 2009 AdlT Int'l, FIAN Int'l, GRAIN, La Via Campesina, LRAN, WFFP et autres | 17 avril 2011 | Español | English | 日本語 Il est temps de proscrire l’accaparement des terres, pas question de le rendre “responsable” Du 18 au 20 avril 2011, une rencontre de 200 investisseurs agricoles, responsables gouvernementaux et fonctionnaires internationaux aura lieu au siège de la Banque mondiale à Washington, afin de discuter la façon “d’opérationnaliser” les acquisitions foncières à grande échelle de façon responsable.

À Rome, le Comité de la sécurité alimentaire mondiale, installé dans les locaux de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, s’apprête à lancer un processus de consultation sur les principes proposés pour réglementer ces transactions. Les RAI, c’est quoi ? Pourquoi les RAI ne sont pas acceptables. La colonisation agricole, nouvel apanage des pays riches. Journal du Net | le 08/01/2010 Malgré son immensité, la Chine ne cesse de voir ses surfaces cultivables diminuer. Du coup, elle achète à tout-va des terres à l'étranger et possèderait 2,1 millions d'hectares en Amérique du Sud, en Afrique, en Asie du Sud-Est et en Australie.

C'est l'illustration d'un phénomène en pleine expansion : des Etats ou des fonds d'investissement privés qui s'emparent de milliers d'hectares de terres exploitables hors de leurs frontières. Réalisé par Céline DELUZARCHE, Journal du Net Selon les Nations unies, 30 millions d'hectares de terres auraient été achetés ou loués par des capitaux étrangers sur les trois dernières années. Soit la surface agricole de la France. Cette ruée vers l'or vert n'est pas prête de s'arrêter.

Or 80 % de ces terres disponibles sont situées en Afrique ou en Asie, dans des pays en développement. Le continent noir est la cible privilégiée des investisseurs. Il faut dire que la réglementation est très floue. "Moissonner de l'argent" Nouvel accord agricole en Argentine : Le « guide » du parfait accapareur de terres. Nouvel accord agricole en Argentine : Le « guide » du parfait accapareur de terres GRAIN | 25 janvier 2011 (Télécharger le pdf) L’une des plus grosses entreprises d’agrobusiness de Chine se lance dans l’acquisition de milliers d’hectares de terre dans la province de Río Negro, en Argentine, pour y produire du soja, du blé et du colza qui seront rapatriés en Chine.

Quelles peuvent être les conséquences de ce genre de décision ? Qu’est-ce que cela va entraîner pour les communautés locales qui vivent dans la région et qui n’ont jamais été consultées sur ces investissements et ces accords commerciaux ? Pourquoi le gouvernement facilite t-il ces transactions en accordant toutes sortes de privilèges aux investisseurs chinois, sans aucunement tenir compte de l’importance de la souveraineté alimentaire de la région ? Les terres seront louées afin que l’entreprise puisse y installer des systèmes d’irrigation. Les étudiants ont été tout aussi véhéments dans leur réaction. Argentine: les Mapuches face aux Benetton. Atilio Curiñanco et sa femme Rosa Nahuelquir, un couple très pauvre, défient les Benetton en occupant une parcelle de leur domaine, revendiqué par les Indiens mapuches.

Photo: Olivier Ubertalli, collaboration spéciale Cyberpresse.ca | le 06 juin 2011 Olivier Ubertalli, collaboration spéciale La Presse (El Maïten, Argentine) En Patagonie, une poignée d'Indiens mapuches revendiquent des terres achetées par la famille italienne Benetton. El Maïten La silhouette trapue et le teint brun, Atilio Curiñanco se tient sur le bord de la mythique route 40, qui longe la cordillère des Andes.

«Cette terre appartient à la communauté mapuche, assure Atilio. La police a expulsé les Mapuches en 2002. Superficie du Liban En face, le domaine des Benetton s'étend à perte de vue. Plus que la laine, les joyaux du royaume Benetton sont la culture de céréales et la production de bois. Un couple Mapuche face aux Benetton, c'est un peu David contre Goliath. Sujet délicat. Planète à vendre" ou la délocalisation lucrative de l'agriculture. Agence France Presse | 15 avril 2011 PARIS - Une 3e vague de délocalisations a vu le jour en ce début du XXIè siècle: après l'industrie et les services, c'est l'agriculture, qui garantit des retours sur investissements lucratifs aux riches acquéreurs de terres dans les pays pauvres, comme le montre un documentaire d'Arte.

"Planète à vendre", c'est l'histoire "d'un western moderne", selon Alexis Marant, réalisateur de cette enquête coproduite par Arte et Capa. Elle raconte, à travers des exemples précis en Ethiopie et en Amérique latine, comment la terre est devenue une "marchandise comme une autre". Pour nourrir les 9,2 milliards d'habitants prévus en 2050, il faudra doubler la production agricole. Une aubaine pour les investisseurs qui ont fait bondir de 5 à 175 milliards de dollars les capitaux spéculatifs investis dans les matières premières agricoles entre 2000 et 2007.

Spéculer, c’est espérer », clame Olivier Combastet. Par Claude Baudry Arte diffuse une longue et passionnante enquête d’Alexis Marant (Capa) sur un juteux business : l’achat des terres agricoles au nom du fric plus que de la bataille contre la faim. Les crises alimentaires et financières de ces dernières années ont déchaîné une chasse aux terres cultivables et aux investissements. Mais ces derniers n’ont que faire des 9,2 milliards de bouches à nourrir sur la planète que les prévisions donnent pour 2050 (6,5 milliards aujourd’hui). Pour eux compte avant tout la rentabilité la plus forte. De fait, on assiste depuis quelques années à l’achat de terres agricoles en masse dans les pays du tiers-monde. En 2008, l’achat par le sud-coréen Daewoo de 1,3 million d’hectares de terres à Madagascar, la moitié, ce qui entraîna la chute du jeune président Ravalomanana.

Aujourd’hui, un milliard de terriens – la moitié sont des paysans – ne mangent pas à leur faim. Voir aussi www.arte.tv/planete- a-vendre et dossier publié dans l’Humanité Dimanche. Le « land grabbing », fléau ou opportunité pour les pays en développement? Le « land grabbing » est une pratique qui depuis quelque temps nourrit les craintes de nombreuses ONG, chercheurs, agriculteurs ou simples observateurs, et suscite de multiples débats, comme lors du forum social mondial qui s’est tenu récemment à Dakar. S’agit-il d’une opportunité pour les pays « accaparés » de stimuler leur production agricole locale, ou bien d’une forme de nouveau colonialisme comme beaucoup le laissent entendre ?

L’expression même « land grabbing », qui s’est imposée pour désigner ce phénomène, fait pencher en faveur de la seconde hypothèse. Le « land grabbing », de quoi s’agit-il ? Le « land grabbing » désigne l’acquisition ou plus souvent la location sur une durée d’au moins 30 ans de vastes étendues de terres agricoles dans les pays en voie de développement par des pays plus riches. De plus en plus d’accapareurs « spéculateurs »… … peu soucieux du développement économique local.