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Question de genre

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Défaire le genre - Hors collection - Editions Amsterdam. Judith Butler Nouvelle édition augmentée Traduction : Maxime Cervulle Coll. : Hors collection « Faire » son genre implique parfois de défaire les normes dominantes de l’existence sociale. La politique de la subversion qu’esquisse Judith Butler ouvre moins la perspective d’une abolition du genre que celle d’un monde dans lequel le genre serait « défait », dans lequel les normes du genre joueraient autrement, tout autrement. Que le genre puisse être défait présuppose en effet qu’il est un « faire » susceptible de transformations et non une structure figée et immuable. Judith Butler s’attache notamment dans les présents essais à mettre en évidence les contradictions auxquelles sont confrontés ceux et celles qui s’efforcent de penser et transformer le genre.

Édition augmentée avec une postface inédite de Judith Butler : « Le Transgenre et « les attitudes de la révolte » » (traduction de Joelle Marelli, révisée par les éditrices). Autre(s) livre(s) de Judith Butler aux Editions Amsterdam. EFIGIES. F. Brugière. Hommes, femmes, sortir des stéréotypes. Arrête de pleurer, tu fais chuter ma libido. Cafouillage Mis en ligne le 07/01/11 I Rédaction par Isabelle Germain Nouvelle enquête inutile et sexiste ! Relevée cette fois-ci par le Figaro, cette enquête nous apprend que les larmes des femmes, loin de provoquer de la tristesse chez les hommes, font baisser leur libido. C’est une équipe de chercheurs du Weizmann Institute of Science en Israël qui a mené cette enquête indispensable pour l’humanité. Et ils ne sont pas du genre à travailler sur un coin de table. 24 hommes ont passé une batterie de tests compliqués pour arriver à ce résultat !

On ne sait pas quel est l’effet des larmes des hommes sur la libido ou la tristesse des femmes (et peu nous en chaut !) , mais le message subliminal est sans doute le suivant : n’essaie pas de m’apitoyer avec tes larmes, ça ne me rend pas triste. Les autres enquêtes inutiles et sexistes - Travailler plus pour être trompée plus ? - Jalouse ou intelligente, il faut choisir - Les chics types sont moins nombreux que les salauds… Quarante ans de recherche sur les femmes, le sexe et le genre vidéos. Genre : état des lieux. La Vie des idées : « Gender studies », « théorie du genre », « théorie du gender », « théorie du genre sexuel » : les associations catholiques et les députés accablent ces théories de tous les maux, sans jamais les définir. Peut-on définir les gender studies, ou études de genre ? Laure Bereni : L’expression « études sur le genre » (on parle aussi, indifféremment, d’« études genre » ou d’« études de genre ») s’est diffusée au cours des dernières années en France pour désigner un champ de recherche qui s’est autonomisé dans le monde académique depuis une quarantaine d’années, et qui prend pour objet les rapports sociaux entre les sexes.

La première réaction que m’inspirent les discours des contempteurs du genre, c’est qu’il est faux de laisser penser qu’il existerait une théorie du genre. Ce label utilisé par les adversaires des recherches sur le genre laisse entendre qu’il existerait un corpus idéologique homogène et doté d’une stratégie politique déterminée.

Genre, sexe, orientation sexuelle, les députés UMP confondent tout. Des cupcakes sur lesquels sont inscrits les mots boy (garçon) et girl (fille) (Kristin_A/Flick/CC). Quatre-vingts parlementaires, dont les fondateurs de la Droite populaire, ont demandé le 30 août 2011 au ministre de l’Education nationale le retrait de manuels scolaires accréditant l’idée que l’identité sexuelle est autant le fruit de l’environnement socioculturel que de la biologie. Cette demande fait suite à plusieurs interpellations du ministre sur cette question au mois de juillet dernier. Les députés se targuent d’être du côté de la science Ces parlementaires dénoncent l’idée de genre comme construction sociale de l’identité de sexe.

Pour eux, cette identité est inscrite dans la nature, et plus précisément dans les organes génitaux. Autrement dit, l’identité de sexe est tout entière contenue dans le biologique. Glissement de l’identité sexuelle à l’orientation sexuelle L’utilisation de l’adjectif « sexuel » est source de confusion lorsque l’on parle de l’identité. Sanctions et genre au collège. 1 Chiffres calculés à partir des registres des sanctions sur une période de 5 ans (2002-2007). 2 Recherche dans le cadre d’une thèse en Sciences de l’Education (établissements de l’Académie de Bo (...) 1Je suis professeure dans un collège rural de la région de Bordeaux. Ce collège à échelle humaine ne présente pas de problème de discipline particulier : le climat y est familial, l’équipe pédagogique stable est mobilisée autour de nombreux projets éducatifs, sportifs et humanitaires.

Mais…quelque chose ne tourne pas rond : 78% des élèves qui y sont sanctionnés sont des garçons. Lorsqu’on ne retient que les sanctions pour actes de violence physique cette proportion atteint 98%1. Comment expliquer une telle asymétrie sexuée? A nouveau, dans douze autres collèges enquêtés ces deux dernières années, volontairement choisis avec des caractéristiques socioculturelles très différentes, 74 à 98% des élèves punis et 85,2% à 100% des élèves sanctionnés pour violence physique2 sont des garçons. 8 E.

Boris, par pitié, reste en dehors de tout cela. Malgré l'adoubement médiatique dont il a fait l'objet, parfois même dans mon magazine de référence à moi, Boris Cyrulnik ne m'a jamais semblé être plus qu'un de ces intellectuels médiatiques comme Alain Finkielkraut ou Alain-Gérard Slama qui développent une pensée plus proche du slogan que de la réflexion. Ses sautillements sur la "resilience" - un concept dont le vide intersidéral n'a d'égal que la quantité de papier qu'il a contribué à gâcher - font certes les beaux jours des magazines à grand tirages (parce qu'expliquer à ses lecteurs que s'ils échouent, c'est parce qu'ils ne sont pas résilients, ça fait vendre), et lui donne donc une tribune médiatique dont des gens plus sérieux ne font que rêver. .

Ecoute, Boris, tu gâches déjà la vie des psychiatres, alors s'il te plaît, reste en dehors de tout ça, laisse nous tranquille. Les partisans de la théorie du genre considèrent qu'on éduque distinctement les filles des garçons pour perpétuer la domination masculine. Les croyez-vous ? Un genre d'incompétence - Ad Virgilium. Classé dans : Gayrilla Dernier épisode de la croisade contre l’introduction d’une pincée de diversité sexuelle dans les programmes scolaires : quatre-vingt députés signent une lettre ouverte au Ministre de l’Éducation pour lui demander le retrait des manuels scolaires de SVT, au motif que ce qui s’y trouve relèverait de l’idéologie et non de la science. Or, l’école se doit de n’enseigner que des choses scientifiquement exactes. Bon alors déjà, en préambule, je voudrais rappeler qu’à chaque fois que des cathos reprochent à des scientifiques d’être idéologues, Dieu s’étrangle de rire et le Christ perd encore un peu plus tout espoir de trouver un fidèle, rien qu’un seul, qui ait compris son histoire de paille et de poutre.

Ensuite, de quoi parle-t-on ? Principalement de sociologie. Hein ? Mais c’est complètement impossible, voyons. Genre, sexe, orientation sexuelle, les députés UMP confondent tout. ENTRETIEN AVEC LE DIABLE.LA PHILOSOPHE JUDITH BUTLER CIBLE DES ATTAQUES DES DÉPUTÉS DE DROITE ET DES CATHOLIQUES CONSERVATEURS. NEWS NEWS NEWS Le 1er septembre, 80 députés UMP ont demandé que plusieurs manuels scolaires soient retirés des librairies, estimant qu’ils faisaient la part trop belle à « la théorie du genre sexuel », décrite comme « non scientifique ». À regarder de près, les extraits incriminés des ouvrages reprenaient succintement la distinction classique, faite par Simone de Beauvoir dans le "Deuxième sexe", entre le genre comme biologie et le genre comme contruction sociale.

Mais cela a suffi à soulever l'ire de la frange la plus réactionnaire de la "droite populaire" et de l'école catholique. Plusieurs fois, la philosophe de l'université de Berkeley, Judith Butler, auteur de "Trouble dans le genre" (La Découverte) y a été citée, et attaquée, comme étant une des figures majeure de "la théorie du genre". Elle répond ici à ces critiques (une version réduite de cet entretien a été publiée dans Le Monde Culure&Idées) Il faut choisir. Il ne s’agit donc pas d’une question morale ?