Catherine Kintzler : "la laïcité a produit plus de libertés que ne l'a fait aucune religion investie du pouvoir politique" Catherine Kintzler, professeur honoraire à l’université de Lille III et vice-présidente de la société de philosophie, a enseigné une vingtaine d’années en lycée.
Ses domaines de recherche touchent à la philosophie de l’art et à la philosophie politique. Son livre Penser la laïcité paru en 2014 aux éditions Minerve, est considéré comme un ouvrage de référence. BlochNotes » Archives du Blog » La laïcité entre modèles « top down » et « bottom up » Posté le 3 mars 2016 | Catégorie: Histoire contemporaine, Institutions politiques/vie politique, Philosophie politique La loi du 9 décembre 1905 ( a été pensée et votée comme une loi de conciliation.
Aboutissement d’un processus de laïcisation entamé depuis au moins le XVIIIe siècle, elle sépare l’État et les Églises catholique, protestante et juive[1]. Elle garantit la neutralité de l’État. Celui-ci ne doit ni ne peut privilégier aucun culte et garantit à chacun la liberté de consciences, c’est-à-dire la liberté de croire ou de ne pas croire, et la liberté de culte. Cette loi est un principe.