background preloader

Caricatures / Dessin de presse

Facebook Twitter

Goya, précurseur du photojournalisme ? Le 30 mars marquera le 275e anniversaire de la naissance du grand peintre Francisco de Goya y Lucientes, né dans le petit village de Fuendetodos en Aragon et mort à Bordeaux le 16 avril 1828 : l’occasion de rendre hommage à cet artiste qui a vécu en France les quatre dernières années de sa vie.

Goya, précurseur du photojournalisme ?

Exilé volontaire, Goya quitte Madrid en 1824 afin de fuir le retour de l’absolutisme de Ferdinand VII. Quand il arrive à Bordeaux, âgé de 78 ans et complètement sourd, il dessine un autoportrait métaphorique intitulé « Aun aprendo » (J’apprends encore) où il dévoile son état d’esprit. Les années bordelaises correspondent à une période riche et paisible pour le peintre, pleine de créativité et d’envies d’expérimenter de nouvelles techniques de lithographie. Une étape où se consolident la liberté créative et l’autonomie de l’artiste, centré sur ses envies et préoccupations personnelles, loin des commandes de la cour d’Espagne. Un regard de reporter « Je dois avoir l’œil. Du Charivari à Charlie Hebdo, l’histoire mouvementée du dessin de presse. Tollé sur les réseaux sociaux, excuses du Monde, démission de Xavier Gorce… En deux jours, un dessin sur l’inceste qui, en d’autres temps, serait passé inaperçu, est devenu « l’affaire Gorce », posant à nouveau la lancinante question : peut-on rire de tout ?

Du Charivari à Charlie Hebdo, l’histoire mouvementée du dessin de presse

Dans les années 1960-1970, les dessinateurs de Hara Kiri et de Charlie Hebdo répondaient en se moquant de tout et de tout le monde, les morts, les infirmes, les grabataires, les cancéreux, faisaient méthodiquement exploser les tabous, sans se demander si cela blessait quiconque. Pourtant, en 2021, et malgré les odes à la liberté d’expression et les #JeSuisCharlie répétés en boucle, la réponse n’est toujours pas tranchée.

Au fond, le cas Gorce renvoie à la nature même de la caricature et aux barrières — juridiques, morales, sociales —qui se sont dressées devant elle au cours de son histoire. Une machine à désacraliser La caricature est très ancienne. Une du Charivari du 27 février 1834, qui annonce un procès contre le journal. Suivre Charlie : dessin, citoyenneté et liberté d’expression. Le dessin de presse_ classe de 4è : Bienvenue - Le dessin de presse_ classe de 4è - Simone Veil de Saint Jory. Cookies et vie privée Utilisation des cookies Qu'est-ce qu'un cookie ?

Le dessin de presse_ classe de 4è : Bienvenue - Le dessin de presse_ classe de 4è - Simone Veil de Saint Jory

Un « cookie » est un fichier texte susceptible d'être déposé sur votre terminal à l'occasion de votre visite de notre site. Il a pour but de collecter des informations anonymes relatives à votre navigation et de vous adresser des contenus adaptés. Seul l'émetteur d'un cookie est susceptible de lire ou de modifier des informations qui y sont contenues.Les données collectées sont relatives notamment aux caractéristiques du système d'exploitation, du navigateur ou du terminal que vous utilisez (ordinateur, tablette ou téléphone mobile), à votre localisation, à votre utilisation.Ces données sont confidentielles et ne seront pas transmises à un tiers.Finalité des cookies utilisés sur le siteLes cookies que nous émettons permettent :d'établir des statistiques et volumes de fréquentation et d'utilisation des divers éléments composant notre site (nombre de pages vues, nombre de visites, activité, fréquence de retour, etc.)

Les ambiguïtés du dessin de presse, une liberté à défendre. L’humour est un acte de transgression non négociable.

Les ambiguïtés du dessin de presse, une liberté à défendre

C’est sa raison d’être. L’acte humoristique brise le miroir des conventions sociales, casse les jugements bien pensants, fait voler en éclats les stéréotypes identitaires. Ce qui fait que l’humour est, par définition, excessif. Pour qu’il ait un impact, il doit frapper très fort, « un coup de poing dans la gueule », disaient les dessinateurs Loup et Cavanna, créateur d’Hara-Kiri et de Charlie-Hebdo. Face à l’arrogance des bien-pensants, il n’y a que l’outrance du bon ou mauvais dessin.

L’humoriste doit donc pouvoir rire de tout, « de la guerre, de la misère et de la mort », comme le préconisait, à son époque, le regretté Pierre Desproges. Voilà donc le dilemme : ou rire de tout, mais avec un public sélectionné ; ou sélectionner ses sujets pour plaire à tout le monde, et ne vexer personne. Une affaire d’interprétation Or, c’est là que se présente le piège. Le dessin de presse n’échappe pas à la pluralité des interprétations.

La cible. Georges Wolinski (1934-2015) Wolinski est une figure incontournable du dessin de presse en France.

Georges Wolinski (1934-2015)

Réputé pour sa jovialité teintée d’une certaine mélancolie, il dessine pour le journal satirique Hara Kiri dès 1960. Fidèle à l’équipe de Cavanna et du professeur Choron, ami des dessinateurs devenus célèbres tels que Topor, Reiser, Gébé, Cabu, Willem entre autres, il poursuit l’aventure avec Charlie Hebdo tout en diversifiant ses activités : il dessine pour une quarantaine d’autres titres dont Libération, le Nouvel Observateur, L’Humanité), Paris Match et le Journal du dimanche mais aussi pour le théâtre, le cinéma et la publicité.

L’ensemble des dessins accessibles dans Gallica couvre 50 ans de création.