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Bisphénol A et les autres

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Les remplaçants du bisphénol A seraient aussi néfastes que lui. Depuis le 1er janvier 2015, l’utilisation du bisphénol A dans les emballages est interdite en France.

Les remplaçants du bisphénol A seraient aussi néfastes que lui

A la place, les industriels utilisent des cousins, des substances analogues, comme le bisphénol S ou le bisphénol F. Mais ces substituts auraient les mêmes effets. Le bisphénol A (BPA) est un perturbateur endocrinien. Il a été synthétisé pour la première fois en 1891 et son activité œstrogénique a été découverte en 1936. Dans les années 1950, on a découvert que le bisphénol A pouvait se polymériser pour former des plastiques de polycarbonate, un produit bon marché, léger, transparent et résistant. 70 % de la production de BPA sert à la production de plastiques de polycarbonate ayant de nombreuses applications (emballages, optique, médecine… ) et 20 % sont utilisés pour les résines epoxy utilisées par exemple comme revêtement des canettes métalliques.

Lire : Comment les perturbateurs endocriniens diminuent la fertilité masculine et Le bisphénol A augmente la pression artérielle. Ask Umbra: So even BPA-free plastic is poisonous now? Send your question to Umbra!

Ask Umbra: So even BPA-free plastic is poisonous now?

Q. In light of recent BPA-free-wait-this-stuff-is-worse confusion, what kind of water bottles can I drink from? I don’t trust myself with a glass Nalgene. Le B.A.BA d’une vie sans plastique et sans BPA. Image : muffet/Flickr Le dernier rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) met en cause comme rarement l'impact du bisphénol A (BPA) sur notre santé.

Le B.A.BA d’une vie sans plastique et sans BPA

Mais comment l'éviter au mieux au quotidien ? Pour en savoir plus, j'ai demandé à Katia, mère de quatre enfants qui vit depuis quatre ans en bannissant tout type de plastiques et de contenants pouvant être source de perturbateurs endocriniens, de m'en dire un peu plus sur ses habitudes de vie. Une maman qui cogite. Bisphénol A : vous en absorbez en continu selon l'Anses! - Bisphénol A. Chez la femme enceinte, l’exposition au bisphénol A se fait en moyenne à 84 % via l’alimentation.

Bisphénol A : vous en absorbez en continu selon l'Anses! - Bisphénol A

Les conserves sont responsables de 50 % de ces 84 % ! Depuis son rapport de septembre 2011 portant sur les effets sanitaires du bisphénol A, l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a poursuivi son travail d’évaluation des risques liés au bisphénol A. Ce nouveau rapport prend en compte pour la première fois une estimation des expositions réelles au bisphénol A au niveau mondial par voie alimentaire, par inhalation et par voie cutanée. Ce travail s’est focalisé sur les emballages et récipients alimentaires, l’alimentation, les papiers thermiques (tickets de caisse, reçus de cartes bancaires), l’eau distribuée en réseau, l’eau en bonbonnes, les poussières intérieures et l’air extérieur.

Il faut protéger les femmes enceintes ! Au poste de garde : l’alimentation ! Attention aux tickets de caisse pour tout le monde ! Nouvelle mise en garde contre le bisphénol A. L’Agence de l’alimentation et de l’environnement (Anses) a lancé mardi une nouvelle mise en garde sur les effets pour la santé du bisphénol A, produit chimique encore couramment utilisé, en particulier chez les femmes enceintes et les caissières.

Nouvelle mise en garde contre le bisphénol A

Buying Local and Organic? You're Still Eating Plastic Chemicals. Bisphenol A (BPA) and phthalates are what's known as "endocrine disruptors"—that is, at very small doses they interfere with our hormonal systems, giving rise to all manner of health trouble.

Buying Local and Organic? You're Still Eating Plastic Chemicals

In peer-reviewed research, BPA has been linked to asthma, anxiety, obesity, kidney and heart disease, and more. The rap sheet for phthalates, meanwhile, includes lower hormones in men, brain development problems, diabetes, asthma, obesity, and, possibly, breast cancer. So, ingesting these industrial chemicals is a bad idea, especially if you're a kid or a pregnant woman. But avoiding them is very difficult, since they're widely used in plastics, and are ubiquitous in the food supply.

The federal government has not seen fit to ban them generally—although the FDA did outlaw BPA from baby bottles last year (only after the industry had voluntarily removed them) and Congress pushed phthalates out of kids' toys back in 2008. The researchers were surprised for good reason. Bisphénol A, phtalates... soupçons d'ingérence industrielle à Bruxelles. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Paul Benkimoun et Stéphane Foucart Rarement groupe d'experts aura été scruté avec autant d'attention.

Bisphénol A, phtalates... soupçons d'ingérence industrielle à Bruxelles

L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a discrètement publié sur son site Internet, lundi 3 décembre, la composition d'un panel de scientifiques dont la tâche délicate sera de rendre, en mars 2013, un rapport sur les perturbateurs endocriniens. Ces substances chimiques (bisphénol A, phtalates, pesticides, etc.) sont soupçonnées d'être la cause majeure dans la recrudescence de certains troubles (infertilité, cancers hormonodépendants, obésité, etc.) et sont au centre d'une attention grandissante.

Si l'affaire est sensible, c'est qu'elle a tous les traits d'une bataille bruxelloise, engagée entre la direction générale chargée de l'environnement (DG Environnement) d'une part, et son homologue chargée de la santé du consommateur (DG Sanco) de l'autre. La doctrine de l'autorité européenne de sécurité sanitaire est de plus en plus isolée. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Paul Benkimoun et Stéphane Foucart La science, dit-on, est un sport de contact.

La doctrine de l'autorité européenne de sécurité sanitaire est de plus en plus isolée

Alexandre Feigenbaum en a fait l'amère expérience. Directeur de l'unité "Ingrédients et emballages alimentaires" de l'Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA), ce chimiste français, ancien chercheur à l'Institut national de recherche agronomique (INRA), représentait l'agence européenne à un colloque international tenu en septembre à Berlin, qui a réuni quelque 200 scientifiques sur le thème des perturbateurs endocriniens. M. Feigenbaum était venu présenter la position de l'EFSA sur la question des effets produits à très faibles doses par ces substances chimiques qui interfèrent avec le système hormonal.

Stop aux perturbateurs endocriniens dans les jouets ! Madame la Ministre, Lors de votre allocution au cours d'une conférence internationale sur les Perturbateurs endocriniens qui s’est tenue les 10 et 11 décembre à Paris, vous avez annoncé vouloir faire de la protection des populations vulnérables, femmes enceintes et jeunes enfants notamment, une priorité de l’action de la France dans les mois à venir.

Stop aux perturbateurs endocriniens dans les jouets !

Vous avez précisé que la France allait... Lors de votre allocution au cours d'une conférence internationale sur les Perturbateurs endocriniens qui s’est tenue les 10 et 11 décembre à Paris, vous avez annoncé vouloir faire de la protection des populations vulnérables, femmes enceintes et jeunes enfants notamment, une priorité de l’action de la France dans les mois à venir. Vous avez précisé que la France allait défendre au niveau européen l’interdiction des perturbateurs endocriniens dans les jouets et articles de puériculture. Bisphénol A : 16 associations appellent les députés à avancer la date d'interdiction - La Parisienne. Députés français : rétablissez l'échéance d'interdiction du bisphénol A au 1er janvier 2014 !

Mise à jour du 30 novembre: Ensemble, nous avons réussi à faire avancer de 6 mois l'interdiction du Bisphénol A !

Députés français : rétablissez l'échéance d'interdiction du bisphénol A au 1er janvier 2014 !

Ce mercredi, après avoir reçu nos 45 000 signatures, les députés du groupe écologiste ont relayé notre appel au sein de l'Hémicycle en demandant de faire interdire le Bisphénol A dans les contenants alimentaire au 1er janvier 2014. Mais sous la pression des lobbys industriels, des députés ont tout fait pour obtenir la date la plus tardive possible, certains allant jusqu'à proposer une mise en application en 2016 ! Malgré ces tentatives, la majorité des députés a finalement voté une mise en application pour janvier 2015, soit 6 mois avant la date recommandée par le Sénat.

C'est une première avancée pour protéger nos enfants des dangers du Bisphénol A ! Le texte ainsi modifié repassera bientôt au Sénat pour adoption définitive. Study links BPA to birth defects, miscarriage. A new study has found ‘compelling’ evidence that the plastic additive bisphenol A (BPA) may negatively impact women’s reproductive systems and cause chromosome damage, birth defects and miscarriages. Researchers from Washington State University and the University of California, Davis, found that rhesus monkeys exposed to BPA in utero suffered serious reproductive abnormalities that increased their risk of giving birth to offspring with Down syndrome or other birth defects – or even having a miscarriage.

Prior studies done in worms and rodents have shown similar effects, but because rhesus monkeys have the most human-like reproductive system, this study “hits much closer to home,” Dr. Patricia Hunt, a geneticist and professor of molecular biosciences at Washington State University, told FoxNews.com. BPA is a low-grade estrogen that until recently was found in certain plastic bottles—typically marked with the number ‘7’ inside a recycling symbol. Réseau Environnement Santé. Bisphénol A, les dessous d'un scandale sanitaire. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart Les archives sont souvent impitoyables.

Pour qui se plonge dans celles des revues scientifiques, l'affaire du bisphénol A (BPA) a tous les traits d'un scandale sanitaire mondial, potentiellement l'un des plus graves de la décennie écoulée. Scandale rendu possible par les manoeuvres dilatoires de l'industrie et, surtout, par l'hiatus considérable entre le monde de la recherche académique et la plupart des agences de sécurité sanitaire. Si les agences française et canadienne reconnaissent, depuis peu, les dangers du BPA pour la santé humaine, la très grande majorité des autres continue de minimiser ces risques, en dépit de nombreux signaux d'alerte.

En particulier ceux qui ont été lancés dès le début des années 2000 par les premiers chercheurs à avoir travaillé sur les effets à faible dose de ce composé chimique omniprésent, surtout dans les conserves et les plastiques alimentaires. Le Bisphenol A est bien mauvais pour la santé. © D.Dq [This paper is also available in english] Cette fois les industriels qui utilisent du bisphenol A (BPA) ne pourront plus faire l’autruche. L’Agence française de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a rendu public un rapport aujourd’hui qui ne laisse plus de doute. L’Agence conclut à l’existence d’effets avérés chez l’animal et suspectés chez l’homme, même à de faible niveaux d’exposition. Au point que l’Anses va transmettre ses conclusions à l’Autorité européenne pour la sécurité alimentaire (EFSA), pour examiner la pertinence d’une révision des doses d’exposition de référence, qui ne permettraient pas de protéger efficacement la population, et notamment les enfants et les femmes enceintes.

Concrètement, le BPA est suspecté de plusieurs effets délétères chez l’humain: atteinte à la fertilité féminine, pathologies cardiovasculaires et diabète. Pour en savoir plus Lire également. Bisphénol A : des effets néfastes plus nombreux qu'estimés ? Selon une nouvelle étude menée par des chercheurs français, le bisphénol A n'aurait pas des effets que sur le système reproducteur, il pourrait aussi favoriser certaines maladies métaboliques comme l'obésité ou le diabète.

Avez-vous déjà partagé cet article? Partager sur Facebook Partager sur Twitter La liste des dangers potentiels du bisphénol A s'allonge. Très répandue, cette substance est présente dans de nombreux contenants alimentaires mais aussi dans les tickets de caisse notamment. Considéré comme un perturbateur endocrinien, le bisphénol A pourrait entrainer des dysfonctionnements voire des malformations au niveau du système reproducteur.

Les effets du bisphénol A sont transgénérationnels. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart Il ne suffira pas d'interdire le bisphénol A (BPA) pour que ses effets sur les populations disparaissent. Il faudra aussi attendre. Et attendre suffisamment pour que passent plusieurs générations. C'est ce que suggère une étude à paraître dans la prochaine édition de la revue Endocrinology, la première à mettre en évidence le caractère transgénérationnel des troubles du comportement que cette molécule induit chez les souris qui y sont exposées. Et ce, même à des niveaux d'exposition très faibles, comparables aux concentrations de BPA retrouvées dans la plus grande part de la population humaine occidentale.

Bisphénol A : l'interdiction pour l'alimentaire repoussée à janvier 2015. La commission des Affaires du Sénat a annoncé qu'elle a décidé de repousser au 1er janvier 2015 l'interdiction du bisphénol A dans tous les contenants alimentaires. Un délai que réclamaient les industriels notamment pour avoir davantage de temps pour mettre en place des produits de substitution. Contrairement à ce qui avait été annoncé l'an dernier, le bisphénol A sera toujours présent dans les contenants alimentaires en 2014. En effet, en octobre 2011, l'Assemblée nationale avait voté à l'unanimité l'interdiction du bisphénol A dans tous les contenants alimentaires. La mesure devait alors prendre effet dès 2014 et à partir de 2013 pour les contenants destinés aux enfants de moins de 3 ans. Mais la date vient tout juste d'être repoussée par la commission des Affaires sociales du Sénat au 1er janvier 2015. Avez-vous déjà partagé cet article? Partager sur Facebook Partager sur Twitter Un nouveau rapport sur le BPA d'ici fin octobre.

Bisphénol A : le Sénat adopte l'interdiction dans les contenants alimentaires. La France a fait mardi 9 octobre un nouveau pas vers l'interdiction générale du bisphénol A dans les contenants alimentaires, avec le vote à l'unanimité, en première lecture par le Sénat, d'une proposition de loi en ce sens. Mais le Sénat a été plus loin que prévu par le gouvernement en adoptant une mesure d'interdiction, à partir du 1er juillet 2015, de tous les dispositifs médicaux contenant non seulement du bisphénol mais aussi tout autre perturbateur endocrinien et substance cancérogène, destinés aux bébés et femmes enceintes. Pourquoi et comment remplacer le bisphénol A ? La bataille contre le bisphénol A se poursuit. Un an après l'Assemblée nationale, le Sénat a adopté, à l'unanimité, en première lecture, mardi 9 octobre, une proposition de loi socialiste interdisant ce composant chimique dans les contenants alimentaires.

Lire : Bisphénol A : le Sénat adopte l'interdiction dans les contenants alimentaires Qu'est-ce que le bisphénol A ? Le bisphénol A (BPA) est un produit de synthèse largement utilisé dans la fabrication des plastiques depuis la fin des années 1950. Son marché mondial est estimé à 3,8 millions de tonnes produites par an. On trouve ce mélange de phénol et d'acétone dans une multitude de secteurs : il entre notamment dans la composition de plastiques très résistants de type polycarbonate, qui servent à la fabrication de bombonnes et bouteilles d'eau réutilisables.